Les échanges sur la réinsertion socioprofessionnelle des anciens combattants de Boko-Haram étaient au menu des débats le 07 décembre 2021. Une initiative du Centre d’Etudes pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE).
Le débat sur la réinsertion socioprofessionnelle a permis de réunir des professionnels de la question à N’Djamena. L’échange est organisé dans le cadre du lancement des activités du réseau des organisations de la société civile du bassin du Lac Tchad axée sur la réinsertion communautaire et réintégration à base communautaire. Une idée du réseau Organisations de la Société Civile (OSC) du Bassin du Lac Tchad pour la réintégration communautaire et à base communautaire des ex personnes associées aux groupes extrémistes et du CEPDE. Il s’agit de repenser les stratégies d’information et de sensibilisation sur le sujet.
Les spécialistes de la lutte contre l’Extrémisme violent ont axé leur débat autour du « rôle de la société civile dans la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram. » Des doléances des désengagés lachés dans la nature, dans leurs villages, sous la garde et le soutien des chefs des villages.
Le président par intérim du CEDPE, Brahim Youssouf Moussa, déplore la prolifération des mouvements extrémistes. Pour lui, ces groupes affectent négativement la stabilité socio-économique et politique. « Nous devons tous nous mobiliser pour combattre ce mal qui touche profondément les pays riverains avec des conséquences désastreuses sur les populations », déclare-t-il. Nous avons profilé 2544 désengagés de Boko Haram dans la province du Lac Tchad