Dans une déclaration du 22 avril 2021, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a appelé à une transition pacifique au Tchad suite au décès tragique de l’ancien président, Idriss Deby Itno
Le président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat, a indiqué qu’avec avec la disparition tragique du Maréchal président, le Tchad, une fois de plus, est en train de traverser une période houleuse et éprouvante de son histoire. Mais, poursuit-il : « c’est bien dans de telles circonstances qu’il faut que les Tchadiens, dans leur ensemble, sachent faire preuve de plus de sérénité, de calme et envisagent leur avenir que dans la paix, la concorde et l’unité nationale », a-t-il. D’après la CNDH, l’heure n’est pas aux agitations, aux comportements et déclarations à l’emporte-pièce, comme on peut entendre et lire dans certains médias.
La commission invite les tchadiens à ne pas perdre de vue que l’environnement d’insertion immédiat du Tchad est de plus en plus critique. Il cite entre autres, les mouvements rebelles dans la partie septentrionale prêtes à anéantir les acquis de ces dernières années, l’extrémisme violent de Boko Haram dans la province du Lac et ses environs, et les multiples affrontements intercommunautaires. Djidda Oumar Mahamat a également rappelé que la majorité des pays limitrophes connaissent des situations sécuritaires pouvant entrainer, si l’on n’y prend garde, des conséquences désastreuses pour notre pays.
La CNDH demande au Conseil militaire de transition (CMT) d’organiser, dans les meilleurs délais, un dialogue national véritablement inclusif qui doive aboutir sur une élection apaisée, libre, transparente et démocratique, seul gage de stabilité pour le Tchad.