Face à la précaire situation en matière des droits de l’homme et des libertés fondamentales, L’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rural (AJADR) interpelle l’Etat.
« La situation en matière des droits de l’homme et des libertés fondamentales demeure toujours précaire, la liberté d’expression étant restreinte, les violences basées sur le genre, les violences intercommunautaires meurtrières continuent de se produire dans nos provinces, des arrestations arbitraires sont monnaie courante.», a lâché Rodrigue Deuba Tchokke, cordonnateur de l’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rural (AJADR).
Il a fait cette déclaration à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités de ses membres au Centre Yali. Les travaux axés sur les techniques de lutte et de préservation des droits Humains au Tchad se déroulent du 06 au 7 septembre 2022. L’occasion faisant le larron, l’association a profité pour interpeller : « l’État tchadien sur les graves violations des droits de l’Homme.» Car le Tchad a ratifié plusieurs textes relatifs aux droits de l’Homme, mais l’application pose problème. « Mais en tant qu’association, nous devrions lui faire comprendre la nécessité et l’obligation d’honorer ses engagements quant au respect des textes », insiste Rodrigue Deuba Tchokke.
L’AJADR veut également faire comprendre aux populations, l’importance des Droits de l’Homme et les Libertés Fondamentales.