Le maire de N’Djamena, Saleh Abdel Aziz Damane a exigé la fermeture des deux entrées principales de la mairie à 8 heures.
« Tous les agents retardataires ne doivent pas entrer », telle est la consigne laissée par le maire aux agents postés à l’entrée du bâtiment. En effet, les agents retardataires, surpris par l’acte du maire de la ville de N’Djamena, se retrouvent en petit groupe sous les arbres dans les alentours. Alors, 5 femmes assises sur un banc voient d’un mauvais œil cet acte. « Il est mal conseillé », dit l’une d’entre elles.
Un peu plus loin, quelques directeurs et chefs de services, eux aussi dehors. « Avec la tension actuelle à la mairie de N’Djamena, il prend une telle décision ? », s’interroge un des chefs de services.
Ainsi, tous les retardataires se sont vus empêcher par les agents de la police municipale d’entrer dans la cour de l’institution. Sauf, le chef de service recouvrement ainsi que le directeur de cabinet ont été autorisés à accéder à leurs bureaux malgré leur retard.