Il s’est ouvert le 6 décembre 2022, la rencontre des délégués provinciaux de l’Education nationale à N’Djamena.
Le coup d’envoi des travaux a été donné par le ministre de l’Education nationale et de la Promotion Civique, Moussa Kadam. Il a d’entrée de jeu, rappelé que le système éducatif tchadien est confronté à beaucoup de défis. Face à cette situation, il exhorte les participants à réfléchir dans le sens d’une véritable refondation de l’école tchadienne.
Ainsi, dit-il, les conclusions de cette rencontre permettront au département de l’Education nationale et de la Promotion civique de mettre des mécanismes devant réguler et recentrer la gouvernance. Ce qui permettra d’éviter ou de corriger le recrutement des enseignants ne répondant pas aux besoins de l’éducation. Et aussi la gestion des affectations et nominations par complaisance, les médiocres prestations des enseignants, la création anarchique des établissements privés, la délivrance sans planification des autorisations d’études, le transfert abusif des compétences du ministère de l’Education Nationale vers d’autres départements ministériels, la mauvaise gestion des ressources financières et matérielles mises à la disposition des acteurs du système éducatif, la politisation des rouages du système éducatif, etc.
Le ministre Moussa Khadam regrette que la gestion des affectations et des nominations motivées par la pertinence, aient entraîné une mauvaise performance des enseignants. Egalement la création chaotique d’établissements privés, la délivrance imprévue de permis d’études, l’arbitraire transfert de compétences du ministère de l’Éducation nationale à d’autres départements ministériels, et aussi la mauvaise gestion des finances et des ressources financières à la disposition des partis activiste dans le système éducatif, politisant le fonctionnement du système éducatif, entre autres.