Au Tchad, la localité de Goré, au sud du pays, a reçu il y a quelques jours la visite d’une délégation centrafricaine.
Une visite qui fait suite à des échanges entre autorités locales qui souhaitent que la frontière, fermée en 2014 suite à une décision d’Idriss Deby, soit rouverte pour faciliter les échanges.
Le préfet de Bozoum, dans le nord de la Centrafrique, a rendu visite lundi dernier à son collègue de Gore, une des principales villes du Tchad frontalières avec la Centrafrique, pour continuer les échanges en vue d’une réouverture de la frontière.
Pour les autorités centrafricaines, il est important d’avoir un couloir de passage au sud du Tchad partant de la ville de Goré pour ravitailler le nord du pays en produits manufacturés mais aussi en bétails.
Contrebande de bétail
Depuis la fermeture de la frontière en 2014, la viande de bœuf manque en Centrafrique. La contrebande du bétail en direction de ce pays a pris de l’ampleur pendant toutes ces années sur fond de banditisme. Avec le retour de l’administration au nord du pays, Bangui souhaite que les frontières soient ouvertes, pour des échanges plus contrôlés.
Au ministère tchadien des Affaires étrangères, on indique que l’ouverture de la frontière est le souhait des deux pays qui y travaillent même si la rencontre entre les deux préfets reste une initiative locale.