Les femmes élues locales organisent une assemblée générale constitutive du 18 au 19 novembre 2020. Elles entendent mettre sur pied une plateforme chargée de revendiquer leur implication massive dans la gestion des communes
La gente féminine du Tchad estime qu’elle n’est pas réellement impliquée dans la gestion des affaires publiques en général et dans l’administration des mairies en particulier. C’est la raison qui a poussé les femmes élues locales à s’organiser pour exiger une meilleure implication dans la gestion des communes du pays. « La femme tchadienne doit se battre, s’affranchir de cet environnement longtemps marqué par une timidité, voire une résistance dans la mise en œuvre de politiques favorables à l’égalité des sexes », a déclaré Allahissem Martine Yankal, représentant la ministre de la femme aux assises.
Les travaux de l’assemblée générale constitutive, s’attèleront à trouver des stratégies visant à renforcer les capacités des élues locales à l’échelle nationale en favorisant les échanges d’expériences et d’apprentissage mutuel. A l’issu des échanges un réseau de femmes élues locales sera mis en place dans l’objectif de promouvoir l’implication dans la gestion des communes et la coordination des activités au Tchad et en Afrique. Elles proposeront également des stratégies visant à renforcer leurs capacités. Lequel réseau sera affilié au réseau des femmes élues locales d’Afrique.
Il est à noter que sur les 947 élus locaux, on dénombre 133 femmes, soit une représentation de 14,04% sur l’ensemble du territoire.