Dans une circulaire du le 16 septembre 2021, Pahimi Padacké Albert, s’insurge contre l’absence des enseignants. Il a constaté que les salles de classe manque d’enseignants. Le 1er demande de réduire les effectifs dans les administrations centrales déconcentrés
« Plus de la moitié des fonctionnaires de l’administration publique relèvent du ministère de l’Éducation nationale », constate le premier ministre. Il regrette par ailleurs que les salles de classe manquent cruellement d’enseignants. Pour cause, les administrations centrales et déconcentrées absorbent anormalement un nombre important du personnel.
Sur les 23 délégations, 110 Inspections départementales de l’éducation nationale (IDEN), 435 inspections de l’enseignement primaire et les 950 sections d’animation pédagogique totalisent chacune : « 15 à 20 agents au détriment des salles de classe. »
Pour y remédier, le patron du gouvernement de transition, ordonne de limiter le nombre d’agents exerçant dans les administrations déconcentrées de l’éducation nationale. La reconfiguration se fera ainsi qu’il suit. Pour la :
- délégation : outre le délégué et le personnel de main-d’œuvre, constitué d’un planton et d’un chauffeur, le nombre doit être limité à 10 agents, dont un pool de 6 inspecteurs et ou conseillers pédagogiques, spécialisés chacun dans une filière ;
- Inspection départementale de l’éducation nationale : 5 à 6 agents ;
- Inspection d’enseignement primaire : 5 agents ;
- Secteur d’animation pédagogique (SAP) : 3 agents ;
Pour Pahimi Padacké Albert, la priorité doit être accordée aux agents dont l’état de santé ne permet pas d’enseigner.