C’est l’une des résolutions adoptés au conseil des ministres du 15 février 2024. L’information est contenue dans le compte rendu des travaux.
Un seul texte était à l’ordre du jour du conseil ordinaire des ministres, le projet de loi portant code électoral. Il a été adopté et transmis en « urgence » au Conseil national de transition (CNT). Ce projet de texte a vocation à régir toutes les élections à venir c’est-à-dire les élections sénatoriale ; référendaires ; législative et présidentielle.
D’après le document du gouvernement, des innovations ont été observées. Il s’agit en premier d’une question qui a longtemps fait débat dans la sphère politique tchadienne. Notamment, « l’âge minimum pour être candidat à la présidence de la République.» Fixé à minimum 45 ans à la dernière élection présidentielle « L’âge de candidats qui a été considérablement réduit », peut-on lire, dans le document que signe Mahamat Assileck Halata, ministre de l’Aménagement du territoire.
Dans le listing des innovations il cite également : « les mandats harmonisés et qui prend en compte l’alternance politique.»
Le conseil des ministres a également été favorable à, la représentation à l’Assemblée Nationale des Tchadiens de l’étranger et la candidature indépendante intégrer pour la première fois. Il est également contenu dans le projet de loi portant Code électoral, transmis au Conseillers nationaux ; la Révision régulière du fichier électoral biométrique.
D’après, Mahamat Assileck Halata toutes ces reformes visent à obtenir des élections libre, démocratiques et indépendantes.