L’Eswatini va soutenir la candidature de Taïwan à l’Onu

Le monarque d’Eswatini a entamé jeudi une visite officielle de six jours à Taïwan.Le roi Mswati III a engagé son pays à continuer son soutien soutenir aux appels à l’admission de Taïwan aux Nations unies. L’Eswatini « continuera à plaider pour l’admission de Taïwan dans la famille des Nations unies », a promis Mswati III au président taïwanais, Tsai Ing-wen, lors d’une réunion à Taipei ce vendredi.

Selon le roi d’Eswatini, « plus Taïwan sera maintenu en dehors la famille des Nations unies, plus le monde sera privé d’éléments vitaux de son évolution ».

 Taïwan a été exclu des Nations unies en 1971 à la suite de l’adoption de la résolution 2758 qui reconnaissait la République populaire de Chine comme le seul représentant de la Chine au sein de l’organisation.

A la suite de cet événement, Taïwan a perdu son statut de membre de toutes les organisations intergouvernementales liées aux Nations unies.

Le roi Mswati III a déclaré que Taïwan avait beaucoup à partager avec la communauté internationale et qu’il devrait être autorisé à participer aux questions mondiales, car il possède une expertise dans les domaines de la technologie, de l’aviation et de la santé.

Mswati III effectue actuellement sa 18e visite à Taïwan, sa délégation étant composée des ministres des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Thulisile Dladla, des Finances, Neal Rijkenberg, et du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Manqoba Khumalo.

Taïwan et Eswatini entretiennent des « relations diplomatiques saines » depuis que les deux pays ont établi des liens officiels en 1968, s’est félicité M. Mswati.

L’Eswatini est l’un des 13 pays ou juridictions qui ont des liens diplomatiques avec Taïwan. Les autres sont le Belize, le Guatemala, Haïti, la Cité du Vatican, le Honduras, les Îles Marshall, Nauru, Palau, le Paraguay, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines et Tuvalu.

Éthiopie : la France offre 5 millions d’euros pour restaurer les églises de Lalibela

Ces lieux de culte séculaires, situés dans le Nord de l’Éthiopie, sont classés au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, sigle en anglais).Lalibela, une ville de la région Amhara, abrite des églises chargées d’histoires. Taillées dans la roche, entre le 12e et le 13e siècle, ces sites constituent des lieux de pèlerinage pour les chrétiens coptes.

Dans le but de les préserver contre l’usure du temps, la France a accordé une subvention de cinq millions d’euros (3,2 milliards F CFA) à l’Éthiopie. Un accord dans ce sens a été signé hier jeudi.

L’Agence Française de Développement (AFD) va aider l’Autorité éthiopienne du patrimoine culturel (Echa, sigle en anglais) dans la phase préparatoire d’un programme de préservation et de restauration des églises de Lalibela.

Le soutien de la France arrive au moment où le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a demandé au gouvernement éthiopien de mener  une stratégie globale pour protéger le site des 11 églises de Lalibela.

« L’AFD démontre ainsi son fort soutien aux autorités éthiopiennes et aux communautés de Lalibela pour préserver et promouvoir leur patrimoine unique », a déclaré Valérie Tehio, la Directrice pays de l’AFD en Éthiopie lors de la signature de l’accord.

Guinée : des morts dans des manifestations à l’appel du FNDC

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), malgré sa dissolution par la junte, continue la lutte pour le retour rapide des civils au pouvoir.Plusieurs personnes seraient décédées dans les manifestations qui ont éclaté jeudi 20 octobre à Conakry à l’initiative du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).

Selon des médias locaux, les personnes tuées seraient pour la majorité des adolescents dont les proches ont annoncé des poursuites contre leurs bourreaux. Les autorités de transition n’ont pas encore annoncé un bilan alors que le FNDC évoque aussi une vingtaine de blessés par balles.

Dissout en août dernier pour « activités subversives » par la junte au pouvoir depuis septembre 2021 suite au coup d’État contre Alpha Condé, ce collectif de partis politiques et d’organisations de la société civile n’a pas, pour autant, abandonné sa lutte pour un retour à un ordre constitutionnel dans les plus brefs délais.

La veille des heurts entre manifestants et forces anti-émeutes, le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Boni Yayi, est arrivé à Conakry. Son séjour s’inscrit dans le cadre de la poursuite des échanges avec les militaires pour trouver un consensus sur la durée de la transition.

À l’occasion de leur Sommet extraordinaire du 22 septembre dernier à New York, aux États-Unis, en marge de la 77e Assemblée Générale des Nations Unies, les chefs d’États de la Cédéao ont décidé de maintenir le contact avec les décideurs de Conakry, après avoir infligé des sanctions « graduelles au niveau diplomatique, économique et financier » à la Guinée pour l’ « insuffisance de progrès en ce qui concerne l’établissement d’un chronogramme de transition acceptable ».

Le médiateur de la Cédéao, qui effectue son troisième séjour à Conakry depuis la prise du pouvoir par le colonel Mamadi Doumbouya, a assuré que l’ « espoir est permis », au moment où un dialogue inclusif pour une transition apaisée, qui aurait dû s’ouvrir hier jeudi, a été reporté sine die.

Le Rwanda et le Mozambique signent un accord d’exemption de visa

Munis de passeports ordinaires, les citoyens des deux États peuvent désormais librement entrer dans l’un ou l’autre pays.Le Rwanda et le Mozambique ont conclu, hier jeudi, un accord d’exemption de visa pour les détenteurs de passeports ordinaires. Le document a été signé lors de la visite au Rwanda de la ministre mozambicaine de l’Intérieur, Arsenia Massingue.

D’après un communiqué de Kigali, cet accord vise à encourager la libre circulation des personnes et des biens, mais aussi à renforcer la coopération entre les deux pays à travers entre autres des services aériens plus performants et fiables.

Sur le plan sécuritaire, le Rwanda aide le Mozambique dans sa lutte contre les Shebab dans la province de Cabo Delgado (Nord) en y déployant, depuis juillet 2021, 2000 soldats agissant dans la force opérationnelle de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc).

Avec le soutien de la force régionale, des territoires d’une importance stratégique et des bases rebelles ont été reconquis au cours des derniers mois. En juillet 2018, le Rwanda et le Mozambique avaient signé cinq accords bilatéraux pour renforcer leur partenariat notamment dans les domaines de la science, des technologies, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Une Commission permanente conjointe a ainsi vu le jour avec pour objectif principal de superviser l’application des textes.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de l’actualité de l’Assemblée nationale dominée notamment par la proposition de loi du député non-aligné, Aminata Touré.Sud Quotidien annonce que « le projet de loi de règlement pour l’année 2021 n’a pas été distribué aux députés le 14 octobre dernier à l’ouverture de la Session ordinaire unique ». Or, affirme ce journal, selon les dispositions de l’article 62 de la Loi N°2011-15, loi organique relative aux lois de finances, ce texte est déposé sur le Bureau de l’Assemblée nationale et distribué au plus tard le jour de l’ouverture de la Session ordinaire de l’année suivant celle de l’exécution du budget auquel il se rapporte.

Dans les colonnes de Sud Quotidien, Alioune Souaré, spécialiste du droit parlementaire, souligne que les députés devraient réclamer ce texte pour « marquer une rupture ». Pourtant, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, soutient que « la loi de règlement afférente au budget de l’année 2021 a été déposée depuis le 29 juin à l’Assemblée nationale et à la Cour des comptes ».

À l’hémicycle, signale Vox Populi, Aminata Touré « met la pression » sur le président de l’institution. L’ancien Premier ministre, ayant récemment claqué la porte de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), a adressé une lettre à Amadou Mame Diop, qui lui a été préféré au poste de président de l’Assemblée nationale, pour dire que « l’argument d’inconstitutionnalité » ne peut être soulevé dans le cadre de l’examen de sa proposition de loi « limitant l’exercice de fonctions et responsabilités dans les institutions de la République en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le (chef de l’État) ».

Sous le titre « Les anticipations juridiques de Mimi Touré », Bés Bi indique que la tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar aux Législatives du 31 juillet dernier « a rappelé quelques dispositions du droit positif sénégalais » pour parer à toute éventualité.

WalfQuotidien, s’intéressant à l’élection présidentielle de 2024, note que « l’opposition fourbit ses armes ». En effet, rapporte ce journal, Ousmane Sonko effectue une « échappée solitaire », Malick Gakou « s’échauffe » alors que Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade sont « en salle d’attente ».

Leader du Grand Parti (GP), Malick Gakou déclare dans L’AS qu’ « une 3ème candidature est un coup d’État civil contre la Constitution ». En caravane, l’ancien membre de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP, mouvance présidentielle) a appelé « le peuple sénégalais à la vigilance et les jeunes à l’engagement ».

De son côté, Le Quotidien regrette « le silence assourdissant des autorités » face à la série de féminicides.  « En quelques jours, trois jeunes femmes ont été tuées » sans que cela n’émeuve grand monde, poussant ce journal à se demander si les gouvernants sont « insensibles au sort des femmes ». 

Par rapport à l’assassinat d’Aminata Touré dite Méta, en fin septembre, à la périphérie de Kolda (Sud), Libération se fait l’écho des « derniers développements de l’enquête » en rapport que « les enquêteurs pistent (maintenant) un véhicule qui a suivi la victime de Mbour (Ouest) à Kolda (Sud) ».

À Saint-Louis (Nord), mentionne Le Soleil, « des centaines de femmes leaders se retrouvent, depuis hier, pour réfléchir pendant trois jours sur les voies et moyens de faire valoir l’ensemble de leurs droits. D’après le quotidien national, cela entre dans le cadre de la 2e édition du Forum exclusivement féminin (Fef).

En sports, Stades analyse le match inaugural du Sénégal à la Coupe du monde 2022 contre les Pays-Bas. Ce quotidien d’informations sportives estime que dans les buts « Édouard Mendy inquiète, mais Remko Pasveer n’est pas aussi rassurant », en défense « Kalidou Koulibaly et Virgil van Dijk (signent leur) retour en forme », au milieu « Idrissa Gana Guèye redevient titulaire (au moment où) De Jong est souvent remplaçant » et en attaque « Sadio Mané reste toujours tranchant (alors que) Memphis Depay est dans le flou ».

Cacao ivoirien : pose de la 1ère pierre d’une usine de 73 Mds Fcfa

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec une offre de 40%, envisage de transformer 100% de ses fèves en 2030.Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a posé jeudi à San-Pedro, dans le Sud-ouest du pays, la première pierre d’une usine de transformation de cacao, et a exhorté à l’émergence de nombreux champions nationaux.  

« Il faut que dans notre pays, nous puissions voir émerger de grands industriels » comme le président de Atlantic Group, Koné Dossongui, promoteur de cette unité de transformation, a dit le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi.

Modèle inspirant, « Monsieur Dossongui, vous nous avez donné des leçons d’humilité, de courage, d’endurance, de passion et d’amour pour votre pays. Vous  êtes l’archétype de ce (que prône le chef de l’Etat) lorsqu’il parle de champions nationaux. », a-t-il déclaré.  

Le gouvernement ivoirien est engagé dans la construction de champions nationaux. Dans cette optique, le Premier ministre a lancé le 5 octobre 2022 le Programme PEPITE Côte d’Ivoire visant à faire des PME des championnes en vue de conquérir des marchés extérieurs, dont la Zlecaf.

Pour le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, la transformation du cacao s’inscrit dans la droite ligne des axes stratégiques de la politique de développement du secteur agro-industriel, dont l’objectif est le renforcement de la chaîne des valeurs agricoles.

L’implantation de cette unité industrielle, selon le ministre Adjoumani, participe de la vision du gouvernement de contribuer à l’essor d’un secteur agricole dynamique, compétitif et créateur de richesses et d’emplois.

Bâtie sur une superficie de 9 hectares, Atlantic Cocoa Corporation investira 73 milliards de FCFA dans ce projet. Techniquement l’usine fera, entre autres, du broyage de cacao, du pressage de liqueur, de la torréfaction, de l’alcalinisation et du vannage de fèves de cacao.

L’usine sera également en mesure de faire du nettoyage et du séchage de fèves. Sa capacité de transformation est de 64 000 tonnes par an. Elle pourra être extensible jusqu’à 100 000 tonnes par an et générer de nombreux emplois pour la jeunesse, dont 398 directs et 1286 indirects.

Economie et éducation au menu des quotidiens marocains

Le projet de loi de finances pour 2023 et la réforme de l’école publique sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que pour cette année 2023, « la tâche se trouve davantage complexifiée » à cause des paramètres conjoncturels et des priorités qui sont nombreuses, jugeant nécessaire de s’accorder sur des principes méthodologiques, notamment la hiérarchisation des priorités.

Pour ce faire, il sera nécessaire de partir sur un postulat de base important, à savoir qu’une loi de Finances, quel que soit le niveau des ressources et fonds mobilisés, ne peut pas apporter des solutions à tous les problèmes, suggère le quotidien.

Les réformes lourdes nécessiteront des budgets encore plus volumineux dans la santé, l’éducation, les retraites… sans oublier les menaces conjoncturelles qui se profilent et qui pourront mettre à rude épreuve les finances publiques comme la sécheresse, le stress hydrique, l’inflation et la flambée des prix, estime-t-il, appelant à arbitrer entre urgences et priorités.

Pour +L’Opinion+, le gouvernement a placé la réforme des systèmes de la Santé et de l’Éducation en tête de ses priorités, en leur accordant une enveloppe globale dépassant les 96 milliards de dirhams, contre près de 86 milliards DH en 2022, alors que les dépenses d’investissement du Budget général sont estimées à quelque 106 milliards DH.

C’est dire que malgré le contexte économique entaché par les multiples incertitudes et les risques substantiels qui floutent toutes les projections macroéconomiques, dont les risques de stagflation, le gouvernement n’a pas rétropédalé et a décidé de poursuivre sa marche vers les réformes structurelles annoncées en grande pompe lors des élections, relève le journal.

Des chantiers, dont le coût n’est pas du tout supportable par les trésoreries de l’Etat mais qui demeurent nécessaires pour l’édification de l’Etat social, objet d’attente de tous les Marocains, depuis plusieurs décennies, constate-t-il.

Il est vrai que les «concessions» fiscales faites par l’Etat dans le PLF 2023 sont vitales pour que la machine économique puisse rouler de nouveau et pour alléger la pression financière des ménages, mais pourvu qu’elles n’aient pas de répercussions sur les prochains exercices, met-il en garde.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la réforme de l’enseignement, se demande si ce secteur devrait sans cesse attendre un “homme providentiel”, qui pourrait imposer son leadership, fédérer toutes les forces vives et décliner la vision stratégique de la réforme.

A chaque nomination, « on attend une feuille de route précisant le plan de travail”, mais le système est “tellement complexe et avec tellement de subtilités qu’aucun ministre ne peut en comprendre les rouages rapidement, surtout s’il est étranger au domaine”, fait-il remarquer.

Il estime inapproprié de “fonder tous les espoirs sur des personnes qui passent dans le secteur tels des éclairs”, estimant que la réforme devrait d’abord être un “état d’esprit” à insuffler auprès d’acteurs “soigneusement” sélectionnés, “de vrais piliers dont il faudrait garantir l’adhésion, par des incitations, de la reconnaissance et une liberté d’innover et d’oser sortir du cadre”.

[Live – Burkina] L’investiture du Capitaine Traoré, minute par minute

APAnews suit à la minute près la cérémonie d’investiture du Capitaine Ibrahim Traoré, désigné chef de l’Etat du Burkina Faso suite à l’adoption d’une charte de transition par les Assises nationales des 14 et 15 octobre.

Une soixantaine de personnes vont assister, ce vendredi 21 octobre, à l’investiture du capitaine Traoré. Il s’agit de Présidents d’institutions, de militaires et paramilitaires, de représentants de partis politiques et d’Organisations de la Société Civile. L’ensemble du corps diplomatique n’a pas été convié. « Le président souhaite que la cérémonie soit sobre », selon un officier proche du nouveau président.

100h00. Burkina (21 octobre 2022): Le capitaine Ibrahim Traoré est arrivé au Conseil constitutionnel.

Abidjan désignée « championne des frontières »

La capitale économique ivoirienne devient le centre de décisions sur les questions liées aux frontières en Afrique et abritera tous les deux ans « Abidjan Border Forum ».Elle a été désignée « championne des frontières » lors de la première édition de « Abidjan Border Forum (ABF) », qui a refermé ses portes ce jeudi 20 octobre en présence du ministre de la Communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly, représentant le Premier ministre Patrick Achi.  

Ces assises qui ont duré trois jours, ont permis de formuler des recommandations à l’endroit de toutes les parties prenantes. Au nombre de celles-ci, il ressort que les pays africains ont le devoir de s’approprier totalement le programme des frontières initié par l’Union africaine (UA).

Le Programme des frontières initié par l’Union africaine (UA) s’inscrit dans la perspective d’une meilleure gestion des espaces frontaliers et des difficultés inhérentes à ces zones, à travers le continent africain.  

Le point focal de l’UA, Fréderic Gateretse a lancé l’appel en direction des gouvernants du continent. « Nous devons aller plus vite dans la démarcation et dans la délimitation des frontières, en vue de prévenir les conflits dans le futur ».

Il s’est félicité par ailleurs de la signature par la Côte d’Ivoire de la Convention de Niamey, et a appelé à sa ratification par l’ensemble des gouvernants. Selon lui, l’objectif de la délimitation et de la démarcation des frontières africaines doit se faire d’ici à l’an 2027.

M. Fréderic Gateretse a souligné que 35% des frontières sont délimitées à ce jour. Pour sa part, le ministre ivoirien de la Communication et de l’économie numérique s’est réjoui de ce qu’Abidjan ait été désignée « championne des frontières » dans le cadre de ce forum.

Abidjan accueillera tous les deux ans cet événement. Quant aux recommandations prises lors de cette première édition de l’Abf, il a promis les restituer au Premier ministre, puis a salué la prise en compte des espaces virtuels dans la gestion des frontières.

« Ce que je retiens de ce forum c’est l’engagement de tous les participants à accompagner la politique de gestion des frontières. (…) Je voudrais vous assurer du soutien du gouvernement ivoirien à faire d’Abidjan à travers ce forum la capitale des frontières en Afrique, a-t-il ajouté.  

Pour ce faire « nous travaillerons à offrir les appuis et moyens nécessaires pour relever les défis importants pour le continent », a affirmé Amadou Coulibaly. Le représentant du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Jean Gbato a dit prendre acte des recommandations et mettre tout en œuvre pour leur application.

« En ce qui concerne notre département, ces résultats que nous venons d’entendre viendront sans aucun doute alimenter les réflexions et mieux orienter en collaboration avec le secrétariat exécutif de la commission nationale des frontières de Côte d’ivoire nos actions de coopération transfrontalière avec les pays africains », a indiqué M. Gbato.

Pour lui, il devient plus qu’évident que la gouvernance des frontières est un levier essentiel pour la sécurité, la paix et le développement des différents Etats. Il a assuré que son département ministériel favorisera la gestion coopérative aux frontières en appuyant le secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire

Le directeur de cabinet du ministère de l’intérieur a conseillé que les actions soient faites en synergie avec les acteurs étatiques et non étatiques pour mieux renforcer la coopération transfrontalière et le développement des espaces frontaliers.   

Les recommandations adressées à l’endroit des Etats portent, entre autres, sur la sensibilisation des pays membres de l’Union africaine pour une ratification rapide de la convention de l’organisation sur la coopération transfrontalière en vue d’initier la diplomatie et la réconciliation dans le règlement des différends transfrontaliers.

Les participations ont soutenu, en outre, le renforcement de la participation des femmes et des jeunes dans les mécanismes de mise en œuvre d’un climat de paix dans les zones frontalières ; et un investissement massif dans les espaces frontaliers en vue d’y combler les déficits infrastructurels et renforcer la présence de l’Etat et le lien d’appartenance des populations qui y vivent.

Sahara : Bruxelles considère le plan d’autonomie comme « une bonne base pour une solution »

La Belgique considère le plan d’autonomie, présenté en 2007 par le Maroc, comme « une bonne base pour une solution acceptée par les parties » concernant la question du Sahara.Dans une Déclaration conjointe rendue publique à l’issue des entretiens, jeudi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères, et son homologue belge, Mme Hadja Lahbib, en visite de travail dans le Royaume, « la Belgique considère le plan d’autonomie, présenté en 2007, comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties ».

Selon la Déclaration conjointe, les deux ministres sont convenus de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et ont réaffirmé leur soutien à la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis. Le Maroc et la Belgique saluent aussi la nomination de l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Staffan de Mistura, et réaffirment leur soutien actif à ses efforts pour faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies, souligne la Déclaration conjointe. 

Par cette position, la Belgique vient ainsi rejoindre la liste des pays européens qui soutiennent clairement le plan d’autonomie comme l’Espagne, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, Chypre, le Luxembourg, la Hongrie, la Roumanie, le Portugal et la Serbie. *