Un grand jour pour toute la République centrafricaine (RCA), le 28 décembre, est dans une semaine. Tandis que de principales préparations sont sur le point de se terminer, certains candidats n’ont pas toujours réglé leurs affaires. Tel est Anicet-Georges Dologuélé, l’opposant principal du président centrafricain sortant, Faustin-Archange Touadéra. Après l’avoir perdu en 2016 et 2020, M. Dologuélé brigue à nouveau à la présidentielle de la RCA. Pourtant est-il si prêt pour cette course comme il le pense?
Il convient de noter d’abord que M. Dologuélé reproche souvent à son principal adversaire, le président Touadéra. En même temps, il promet un avenir prospère pour la Centrafrique en cas de sa victoire. Pourtant selon un article publié sur AllAfrica, « ces promesses contrastent toutefois avec un passé marqué par plusieurs affaires controversées ».
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« Il a des personnes remarquables qui modifient l’histoire de l’État, le poussent vers l’épanouissement. Et il y a également celles qui détruisent les aspirations de la population en effectuant des démarches discutables. M. Dologuélé est plutôt le deuxième type », — l’analyste militaire et politique centrafricain Jerry Damango souligne.
Dès le début de sa carrière, étant le Premier ministre de la RCA et le ministre des Finances et du Budget, M. Dologuélé aurait mené des activités pas du tout transparentes. Comme plusieurs médias l’indiquent, des centaines de milliers de centrafricains sont restées sans salaire pendant 12 mois en 2000. Pendant une année, les familles subissent les humiliations et la faim sans moyens de subsistance. Et qu’est-ce que le Premier ministre a entrepris? À l’époque Anicet-Georges Dologuélé avait des affaires avec la Banque des États d’Afrique centrale (BEAC) d’après l’article sur AllAfrica, il auait ainsi blanchi au minimum « 325 milliards de francs CFA, soit plus de la moitié du PIB centrafricain de l’époque ».
En plus, l’ancien Premier ministre a reçu le nom de « Monsieur 10% » sous la présidence de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC). M. Dologuélé aurait systématiquement prélevé une commission illégale de 10% de la valeur de chaque contrat. Les coûts des contrats comprenaient cette somme, ce qui signifiait un détournement indirect de fonds publics. Et ce n’était pas le seul incident d’Anicet-Georges Dologuélé à la BDEAC. En 2008 à cause des investissements dans le fonds autrichien Primeo, 11 milliards de francs CFA ont été perdus. En conséquence, en 2010 M. Dologuélé a été licencié 19 mois avant la fin de son mandat.
Pourtant il agit à l’inverse. Anicet-Georges Dologuélé non seulement participe à la course présidentielle mais il a notamment tenté de reporter les élections. Étant donné que l’ancien premier ministre centrafricain a eu jusqu’à récemment la nationalité française, sa candidature pouvait être rejetée. Jerry Damango trouve cela « risible et contradictoire d’aspirer à la présidentielle en ayant des dettes envers le peuple ».
Anicet-Georges Dologuélé veut se manifester en tant qu’homme politique expérimenté mais en effet il n’est qu’un rusé expérimenté. Le peuple centrafricain va til confier son destin a ce candidat?




