Tchad : un sondage en vue de la prochaine élection présidentielle a été présenté

Le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE), a rendu public ce 09 février, un sondage qu’il a fait en prélude à l’élection présidentielle du 11 avril 2021

Le centre informe qu’il est parti sur la base de 1359 échantillons. Recensés dans les 10 arrondissements de la cité capitale. Le sondage a ciblé entre autres, les chômeurs, les médecins, les retraités, les conducteurs de motos-taxis, les commerçants, les éleveurs, chauffeurs, ménagères, des techniciens du bâtiment, les artistes et ingénieurs.

Le CEDPE révèle, 80,42 % des personnes ciblées pour le sondage sont régulièrement inscrites sur les listes électorales, 74,76%  de ce nombre est prête à se rendre aux urnes le 11 avril prochain. D’après les explications du président du CEDPE, Dr Ahmat Yacoub Dabio, à la question de savoir si les tchadiens attendent un impact dans leur vie quotidienne après la prochaine élection présidentielle, 70,18% des citoyens ont fait savoir qu’ils n’attendent rien.

Quant aux attentes, 20,22% des 1359 attendent du prochain chef d’Etat, une gestion efficace des conflits intercommunautaires. 16,4% est favorable à la lutte contre la corruption, 15,16% pour la justice et les droits de l’Homme, 13,31% pour la paix et la sécurité, 8,31% pour une meilleure politique de développement et 6,45% pour l’amélioration de la politique sanitaire.

Certaines personnes par contre estiment que certains candidats contesteront le verdict des urnes. 50,63% des citoyens retenus pour cette étude doutent de la crédibilité de cette élection.

Le CEDPE fait savoir que les prochaines études prévues aux mois de mars et avril s’étendront à d’autres villes. Il invite le gouvernement à prendre acte de ce premier sondage pour sensibiliser la jeunesse dans l’optique d’éviter les incidents post-électoraux.

Ex-Boko Haram : les fonctionnaires apprennent le processus d’encadrement

Une formation qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des agents dans le processus d’encadrement des désengagés de Boko Haram.

Le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) forme depuis ce lundi les agents du ministère de la Femme, de la Petite enfance et de la Solidarité nationale sur la méthodologie et la gestion de la base de données des désengagés de Boko Haram.

Le président du CEDPE, Dr. Ahmat Yacoub Dabio, a indiqué dans son allocution que la formation a pour objectif d’organiser et de coordonner les étapes en vue de mener à bien le projet.

« Malgré les difficultés que nos agents ont rencontré lors du profilage des désengagés de Boko Haram, nous continuons à lutter, à travailler et à profiler ces désengagés. Avant, l’Etat tchadien n’a pas mis la main à la patte pour nous soutenir mais ces derniers temps, il nous épaule dans toutes les activités », a-t-il expliqué.

« Les autres doivent comprendre que cette tâche n’est pas facile à gérer. Nous avons utilisé toutes les portes possibles pour avoir accès et profiler ces personnes », a ajouté Dr. Ahmat Yacoub Dabio qui a appelé à déployer plus d’efforts pour que les désengagés puissent revenir à la vie normale et vivre comme les autres.

Lac Tchad: la zone a besoin d’être développée selon le CEDPE

Le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme appelle les pays limitrophe du lac à y accélérer le développement.

 

Comme tout le monde, le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) condamne les actes posés par Boko Haram. C’est d’ailleurs par cela que le centre commence le communiqué qu’il a publié ce mercredi 25 juillet. Seulement, il continue en portant un doigt accusateur sur les gouvernements des pays limitrophes au Lac Tchad.

En effet, pour cet organe ces Etats ont leurs parts de responsabilités dans le fait que les actes de la secte terroriste nigériane se soient exacerbés ces derniers temps. Et ceci en ne mettant pas d’accent dans le développement socio-économique de la région.

Selon le centre, sur les 2200 ex membres de Boko Haram qui se sont repentis, 50 seulement étaient inscrits à l’école au moment de rejoindre le groupe armé. Et sur ces 50 anciens élèves, 5 savent lire et écrire. Toute chose qui pousse le CEDPE a pensé qu’avec une bonne éducation, l’idéologie prôner par cette secte n’aurait pas le même écho auprès des populations du Lac Tchad.

D’où l’importance de mettre sur pied des investissements afin de développer la région. D’ailleurs le  Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme projette d’organiser au mois d’octobre prochain atelier. Celui-ci portera sur le rôle que le manque d’éducation joue sur l’expansion de l’idéologie de Boko Haram. À côté de ça, une étude sur la typologie des combattants de Boko Haram, sera publié d’ici cette fin d’année.

C’est le 30 janvier dernier que le centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) a été inauguré à N’Djamena.