Tchad : des étals modernes sont offerts aux vendeuses de poissons

Les vendeuses de poissons frais du marché moderne viaduc de Chagoua dans le 7e arrondissement ont reçu des étals améliorés hier mercredi 10 juin, don de la SNL OAPI

L’offre destinée au marché de poissons de Chagoua dans le 7e arrondissement a été réceptionnée par la ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé Achta Djibrine Sy. La structure nationale de liaison (SNL) de  l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAOPI) veut à travers cette initiative permettre aux commerçantes d’exercer dans le respect des règles d’hygiène et dans un environnement plus confortable. Les vendeuses de poissons de ce marché étaient critiquées pour non-respect des règles d’hygiène et d’indiscipline caractérisée.

Les nouvelles tables comportent chacune des tiroirs de conservation des poissons frais et des couloirs destinés à la collecte des déchets. Les femmes n’auront plus à jeter les ordures les déchets comme ce fut le cas avec les étals classiques. Les collecteurs de déchets pourront juste ouvrir les différents tiroirs pour collecter les déchets. Les matériels sont conçus pour deux

La ministre du commerce fait savoir que son département s’est engagé à éduquer et accompagner les commerçantes pour permettre à celles-ci d’être des citoyennes responsables, respectables et respectées. Il ajoute qu’un début de discipline a été observé

Les nouvelles tables ont bien été accueillies par les femmes vendeuses de poissons.

 

 

Faits divers : un bébé retrouvé mort sous le pont de Chagoua

Le lundi 25 février, un bébé a été retrouvé mort sous ce pont à N’Djamena. Selon des témoins, l’enfant y aurait été déposé au petit matin.

En effet, l’enfant sans vie a été retrouvé le lundi 25 février sous le pont Chagoua, dans le 7e arrondissement de N’Djamena. Il était couvert d’un pagne et mis dans un panier.

Par ailleurs, la mère du bébé reste introuvable. Mais, la police a lancé une alerte pour l’identifier et l’appréhender.

La ville de N’Djamena n’est pas à sa première découverte de bébés abandonnés. Au moins deux cas similaires ont été signalés à la police, au cours de ces trois derniers mois. Ainsi, au Tchad, ces cas d’infanticide sont punis par la loi d’une peine d’emprisonnement allant de cinq à dix ans.