Au cours d’un point de presse organisé ce mercredi 10 février au QG, le consensus d’Actions Républicaines de Progrès a informé qu’à partir du 13 février, tous les samedis se tiendront de marches et actions pacifiques y compris de désobéissance civique
Le président de la Ligue tchadienne des droits de l’Homme, Me Max Loalngar demande aux acteurs de la société civile, aux partis politiques, aux travailleurs de différents corps de métiers et à toutes les corporations de sortir massivement le 13 février prochain.
Le consensus d’Actions Républicaines de Progrès fait savoir ne s’arrêtera pas. Il entend mener des marches et des actions pacifiques tous les samedis pour protester contre un sixème mandat d’Idriss Deby et l’organisation des élections en avril prochain. Max Loalhgar a laissé entendre que : « les conditions actuelles avec les institutions électorales inféodées dans les systèmes de fraude massive et d’exclusion de plus de 80% de la population », ne sont pas favorables à l’organisation des élections crédibles. Le collectif indique qu’il est prêt à tomber pour la justice et l’alternance. « Nous sommes prêts à tomber, si une personne tombe, d’autres vont se relever ».
Le consensus d’Actions Républicaines de Progrès exige également la libération immédiate et sans condition des personnes arrêtés au cours des manifestations des 05 et 06 février 2021. D’après le cadre, plus d’une centaine de personnes a été arrêtée dont le secrétaire général de la CTDDH et la trésorière du parti Les Transformateurs.
le consensus d’Actions Républicaines de Progrès prévoit également des sit-in devant l’ambassade de France au Tchad pour protester contre le sommet du G5 Sahel prévu à N’Djamena le 15 février 2021. « « Le sommet du G5 Sahel devant se tenir à N’Djamena le 15 février 2021 n’est pas la bienvenue. Un sit-in pacifique est prévu ce jour devant l’ambassade de France au Tchad pour marquer notre opposition à ce sommet qui semble destiné à adouber un sixième mandat au président Deby et en conséquence les futures fraudes électorales », note le président de la Ligue tchadienne des droits de l’Homme.