Le ministre de la communication, Chérif Mahamat Zene a convoqué les responsables des ciné-clubs de N’Djamena ce 27 novembre pour débattre sur les influences négatives des films projetés dans ces espaces
D’entrée de jeu, le ministre a noté que : « Les ciné-clubs participent à l’animation de la vie culturelle et sociale par le biais du divertissement ». Il déplore que les programmes soient aux antipodes des valeurs morales. A ce titre, ils exercent des activités dont la nature et le contenu ont un impact réel sur la clientèle de ces lieux, donc sur une frange importante de notre société, reconnait-il. C’est dans ce cadre qu’il a invité les promoteurs pour échanger sur les enjeux liés au contenu des films projetés dans les différents ciné-clubs.
Le porte-parole du gouvernement a signifié à ses hôtes sur la nécessité de protéger adolescents contre les influences négatives des films projetés dans les ciné-clubs sur toute l’étendue du territoire national et principalement dans la ville de N’Djamena. « Il convient de souligner que cette tranche de la population dont la vulnérabilité est bien protégée par la loi, se trouve parfois exposée dans ces ciné-clubs à des projections des films incompatibles avec leur âge et totalement en décalage avec les réalités socio-culturelles de leur environnement », souligne le porte-parole du gouvernement.
Chérif Mahamat Zene regrette que, les programmes diffusés dans les ciné-clubs et les objets de divertissement proposés aux enfants ne subissent pas toujours un contrôle préalable des services compéter, afin de protéger cette frange de toute forme d’influence : « négative et déviante ».