Depuis quelques jours, les eaux de pluies submergent les quartiers périphériques de la ville de N’Djamena et causent des dégâts dans certains ménages. L’ « expression après la pluie vient le beau temps », a du mal à trouver place dans la cité capitale.
Le mois d’août comme il est de coutume fait parler de lui à N’Djamena. Certains habitants de cette ville peinent à s’épanouir à cause des eaux de pluie. Il est difficile pour les populations du 7e, 9e et 10e arrondissement de paisiblement dormir sur leurs deux oreilles, une fois la nuit tombée. Les grondements de tonnerre sont aussi effrayants que la pandémie de covid-19. Certains ménages perdent le sommeil à cause des eaux de pluies qui submergent les habitations, font flotter les meubles et ustensiles.
La pluie qui s’est abattue dans la nuit de dimanche à Lundi, a coupé le sommeil à plus d’une mère, ces dernières ont été contraintes à garder les enfants, solidement attachés aux dos à l’aide du pagne. Pendant que, le chef de famille et les autres enfants s’activaient à rejeter les eaux de pluie à l’aide des sceaux.
En plus des eaux de pluies qui dictent leur loi, la boue aussi s’impose. Certains propriétaires de véhicules et de motos ont garé leurs engins pour aller à pieds. Dans les quartiers, Boutalbakar, Kamda, Atrone, Habena et Amtoukoui, il faut se déchausser ou mieux s’armer des bottes pour s’en sortir.
Malgré les travaux de canalisations qui ont précédé les pluies, des changements ne sont pas perceptibles. Il suffit de visiter les quartiers périphériques de la cité capitale pour s’imprégner du calvaire des ménages.