Tchad : le SYNAME appelle à la mobilisation pour la grève des agents du ministère de l’Elevage

Le Syndicat National des Agents du Ministère de l’Élevage (SYNAME) a lancé un appel à la grève sèche de trois jours, du 1er au 3 octobre 2024, pour revendiquer une revalorisation des salaires et une amélioration des conditions de travail au sein du ministère.

Ce mouvement, qui s’étend sur l’ensemble du territoire national, mobilise les agents du ministère de l’Élevage et de la Production animale. Dans un communiqué, le Bureau Exécutif du SYNAME a souligné l’importance de cette action, dénonçant les conditions précaires dans lesquelles les agents travaillent et l’absence de révisions salariales. Les syndicalistes insistent sur la nécessité de meilleures conditions de travail pour garantir un service de qualité au secteur.

Par ailleurs, le syndicat a alerté la population sur la qualité de la viande vendue sur les marchés. En raison de l’absence d’inspection vétérinaire, le SYNAME avertit que toute viande commercialisée pourrait être d’origine douteuse. Les agents vétérinaires précisent qu’ils ne sauraient être tenus responsables des risques sanitaires liés à la consommation de ces produits.

Le SYNAME reste néanmoins ouvert au dialogue avec les autorités afin de trouver une solution rapide aux revendications soulevées. Les travailleurs sont appelés à faire preuve de vigilance et à maintenir leur unité durant cette période de lutte.

Cette grève pourrait être renouvelée, indique Azido Hamide Batil, président du SYNAME.

Tchad : près de 300 millions de F des USA par an pour lutter contre le VIH au sein de l’armée

Le Programme de Prévention du VIH/SIDA du Département de la Défense Américain (DHAPP- Tchad) lance un appel aux organisations.

Les USA annoncent l’ouverture d’un appel à proposition de projets pour le financement d’un projet pour soutenir la réponse à l’infection au VIH/SIDA en direction des Forces des Défense et de Sécurité, de leurs membres de famille et des populations utilisant les services de sante militaire sur l’étendue du territoire du Tchad.

Le coût global estimatif annuel du projet est de quatre cent quatre-vingt-trois milles ($483,000.00) dollars américains soit 295 099 089 FCFA. La durée totale du projet est prévue pour quatre ans, et le projet est prévu démarrer le 1er octobre 2023.

Cette dotation va sans doute venir renforcer les efforts du gouvernement qui essaie de réduire le taux d’infection dans le pays et la discrimination dont sont victimes les personnes malades.

« Près de quatre décennies après le début de la réponse au VIH, certaines inégalités persistent au niveau des services les plus élémentaires tels que le dépistage, le traitement, le préservatif ou encore l’accès à la charge virale et la prise en charge pédiatrique », reconnait le secrétaire général du ministère de la Santé publique.

Pour améliorer la situation à laquelle les victimes du VIH font face au quotidien et réduire le nombre des personnes contaminées, le gouvernement a fait des efforts, comme l’explique Dr Mahamat Ahmat, secrétaire général au ministère de la Santé publique. Il s’agit « du renforcement de la qualité, de la disponibilité et de la conformité des services de traitement, du dépistage et de prévention du VIH, afin que tout le monde y soit accès correctement et sans distinction. La revue des pratiques pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation », précise-t-il.

Ces efforts ont permis la réduction de la prévalence du VIH qui passe 3,3% à 1,3%. Mais aussi la mise sous traitement ARV de 84% des personnes vivant avec le VIH sans compter la réduction de la mortalité. Mais les défis demeurent.