Tchad : près de 300 millions de F des USA par an pour lutter contre le VIH au sein de l’armée

Le Programme de Prévention du VIH/SIDA du Département de la Défense Américain (DHAPP- Tchad) lance un appel aux organisations.

Les USA annoncent l’ouverture d’un appel à proposition de projets pour le financement d’un projet pour soutenir la réponse à l’infection au VIH/SIDA en direction des Forces des Défense et de Sécurité, de leurs membres de famille et des populations utilisant les services de sante militaire sur l’étendue du territoire du Tchad.

Le coût global estimatif annuel du projet est de quatre cent quatre-vingt-trois milles ($483,000.00) dollars américains soit 295 099 089 FCFA. La durée totale du projet est prévue pour quatre ans, et le projet est prévu démarrer le 1er octobre 2023.

Cette dotation va sans doute venir renforcer les efforts du gouvernement qui essaie de réduire le taux d’infection dans le pays et la discrimination dont sont victimes les personnes malades.

« Près de quatre décennies après le début de la réponse au VIH, certaines inégalités persistent au niveau des services les plus élémentaires tels que le dépistage, le traitement, le préservatif ou encore l’accès à la charge virale et la prise en charge pédiatrique », reconnait le secrétaire général du ministère de la Santé publique.

Pour améliorer la situation à laquelle les victimes du VIH font face au quotidien et réduire le nombre des personnes contaminées, le gouvernement a fait des efforts, comme l’explique Dr Mahamat Ahmat, secrétaire général au ministère de la Santé publique. Il s’agit « du renforcement de la qualité, de la disponibilité et de la conformité des services de traitement, du dépistage et de prévention du VIH, afin que tout le monde y soit accès correctement et sans distinction. La revue des pratiques pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation », précise-t-il.

Ces efforts ont permis la réduction de la prévalence du VIH qui passe 3,3% à 1,3%. Mais aussi la mise sous traitement ARV de 84% des personnes vivant avec le VIH sans compter la réduction de la mortalité. Mais les défis demeurent.