Tchad : l’UNDR au font contre les malversations financières

L’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) condamne les pillages des ressources publiques pendant que la population fait face à une pénurie sévère du carburant et du gaz.

Le parti de l’opposant Saleh Kebzabo, se prononce suite aux détournements de milliards de FCFA à la Société des Hydrocarbures du Tchad. L’UNDR regrette que : « malgré les nombreuses dénonciations des citoyens, des sommes importantes puissent continuer à être détournées par des citoyens indélicats. »

Toutefois, la formation politique félicite les services de renseignements tchadiens qui ont décelé les malversations financières à la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).  « En cette période de Transition, le Gouvernement ne doit pas tolérer les pillages des ressources publiques, alors que les populations tchadiennes souffrent de diverses pénuries dont celles du carburant et du gaz », avise le communiqué.

L’UNDR invite la justice à se saisir de l’affaire afin que l’Etat rentre dans ses droits.

Pour le mouvement. Il demande également au gouvernement de prendre des mesures drastiques pour prévenir ces genres de détournements.

Tchad : un accord signé entre la SHT et Blueocean Oilfield Service

Cette convention va permettre l’envoi d’échantillons de pétrole prélevés au Tchad vers la Chine pour une étude qualitative.

Ce nouvel accord a été signé entre une délégation conduite par le directeur général de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), Seid Idriss Deby Itno et le président-directeur général du Blueocean Oilfields Service Chad et General Gaz Chad, Wuxing Jun.

Cet accord entre la SHT et la société chinoise Blueocean Oilfield Service a permis séance tenante de mettre sous scellés 15 échantillons de bouteilles de pétrole.

Le directeur général de la SHT, Seid Idriss Deby Itno, a successivement tenu une séance de travail avec les chefs traditionnels de Sedigui puis avec les responsables militaires de la zone.

Dimanche matin, la délégation conduite par le directeur général de la SHT, Seid Idriss Deby Itno, accompagné du président-directeur général du Blueocean Oilfields Service Chad et General Gaz Chad, Wuxing Jun, a visité les différentes installations de la raffinerie de Sedigui I, située à 370 km de la capitale tchadienne.

Cette visite de la délégation de la SHT a pour objectif de constater l’évolution des travaux de la raffinerie de Sedigui I qui a été inauguré par le président Idriss Deby Itno, le 20 octobre 2017.

Seid Idriss Deby Itno et sa délégation ont entamé leur visite par la salle d’alimentation électrique de la raffinerie de Sedigui. Cette salle d’alimentation électrique permet de contrôler toutes les infrastructures électriques pouvant alimenter la raffinerie en électricité.

La seconde étape a été constitué par la visite de la zone « separator », cheville ouvrière de la raffinerie. Elle a pour rôle principal de collecter, de traiter et de séparer le pétrole léger et le gaz. La zone « separator » peut également séparer ces substances de l’eau.

Tchad : Un camion de Glencore explose et fait des blessés

Cet accident a entraîné la fermeture du champ de Mangara, dans le Bassin de Doba à l’est du pays.

 

Au Tchad, Glencore a affirmé, mardi, que l’un de ses camions de transport du pétrole brut extrait sur le champ de Mangara a pris feu, blessant « légèrement » trois de ses employés.

Cette situation a entraîné la suspension immédiate des activités de production sur le site. Plus tard dans la soirée, la société suisse a déclaré que les employés blessés sont hors de danger.

Glencore a indiqué que des enquêteurs ont été déployés sur les lieux de l’accident et que ceux-ci travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales afin de déterminer les circonstances dans lesquelles l’incident s’est produit.

Le champ de Mangara est logé dans le principal bassin de production du pays, le bassin de Doba, dans le sud. Il est adjacent au champ de Badila, l’un des plus importants du bassin. En 2017, Glencore y a produit 2,5 millions de barils.

Glencore opère ces actifs avec une participation de 85%. Le reste des parts est détenu par la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).

Pétrole: pénurie de carburants Tchad

Celle-ci fait suite à la baisse du prix du carburant observer depuis quelques semaines dans le pays.

 

Le Tchad est confronté depuis une semaine à une pénurie de carburant suite à la revue à la baisse par le gouvernement des prix des différents produits pétroliers. Cette décision, saluée par les consommateurs, a mis en colère les distributeurs qui ont décidé de fermer les stations-service.

Le 24 juillet 2018, le gouvernement a fait appliquer de nouveaux prix sur les carburants. L’essence doit être vendue à 518 francs CFA le litre dans les stations-service de N’Djamena, capitale du Tchad, le gasoil à 570 francs, le jet A1 à 550 francs et le pétrole lampant à 392 francs. Dans les autres localités du pays, les nouveaux prix sont ceux pratiqués dans la capitale majorés des frais de transport en valeur absolue.

Cette tarification a été édictée pour calmer les réactions et protestations des consommateurs (notamment des transporteurs routiers qui avaient cessé toute activité en mars) face aux prix imposés par la loi de finances 2018, entrée en vigueur le 1er janvier. En application de celle-ci, le gouvernement avait relevé, le 4 janvier, les prix pratiqués sur les hydrocarbures : le super et le gasoil, vendus respectivement à 523 francs et 568 francs le litre, avaient subi une hausse de 8,9% et 3,8%.

Si les nouveaux prix étaient applaudis par les consommateurs, ils ont été très mal accueillis par les acteurs du secteur de la distribution des carburants. Dès leur publication, ceux-ci sont montés au créneau pour dénoncer une décision unilatérale du gouvernement et des « erreurs graves » dans la nouvelle structure des prix qui feraient courir des risques majeurs à l’ensemble des acteurs de la distribution pétrolière. Selon eux, cette structure de prix ne permet pas aux transporteurs, aux marketeurs et aux distributeurs de super, gasoil et Jet A1 de couvrir leurs charges.

Avec les nouveaux prix, les distributeurs du pétrole affirment ne percevoir qu’une marge bénéficiaire de 8 francs CFA par litre sur l’essence et 6 francs CFA par litre sur le gasoil. Les transporteurs ont 3 francs/litre, les gérants 8 francs/litre sur le super ; 6 francs/litre sur le gasoil ; et les frais de dépôt sont fixés à 4 francs/litre.

Dans une correspondance adressée au ministre des Mines, du Développement industriel et commercial et de la Promotion du secteur privé le 24 juillet 2018, le syndicat des pétroliers déplorait que le gouvernement, en élaborant la nouvelle structure des prix pour réduire les tarifs de carburant à la pompe, a touché beaucoup plus les marges de bénéfice des autres acteurs, sans toucher ses taxes. Pour les pétroliers, s’il faut consentir un sacrifice, chaque partie doit faire des concessions pour juguler ensemble le phénomène de fraude des produits pétroliers qui envahissent le marché national.

« L’application intégrale de cette structure engendrera inéluctablement et indépendamment de leur volonté des ruptures en station, à l’aéroport, et des fermetures des dépôts et des stations-service », ont-ils prévenu.

Dès le 25 juillet, ils ont mis leur menace à exécution, refusant d’aller s’approvisionner à la raffinerie de Djarmaya, à une soixantaine de kilomètres au nord de la capitale. Depuis une semaine, tout le pays est plongé dans une pénurie sans précédent.

Devant l’attitude des pétroliers, l’Association pour la défense des droits des consommateurs (ADC) du Tchad a appelé les consommateurs à se réveiller de leur silence et leur passivité. « Le droit de boycott, arme du consommateur, doit être mis en action. Les consommateurs tchadiens ont été trop abusés par les hausses de prix imposées par les spéculations de certains opérateurs économiques avec la complicité des pouvoirs publics », a déclaré Daouda El-hadj Adam, secrétaire général de l’ADC.

Le gouvernement ne doit pas céder au chantage des marketeurs qui refusent de s’approvisionner en produits pétroliers depuis la raffinerie, et il doit utiliser tous les moyens pour assurer l’approvisionnement régulier des stations-service, a-t-il martelé.

Dans la capitale, les consommateurs sont contraints de se tourner à nouveau vers les vendeurs à la sauvette qui proposent de l’essence importée frauduleusement des pays voisins (Cameroun, Soudan et Libye). Depuis plusieurs mois, le marché tchadien des hydrocarbures était déjà envahi par ces produits pétroliers, vendus moins chers et accessibles partout.

La fermeture des stations-service fait les affaires des contrebandiers. Dans les rues, le prix du super ne cesse de grimper chaque jour et varie d’un endroit à un autre. Les automobilistes qui ont des véhicules à moteur diesel traversent la frontière pour s’approvisionner à Kousseri, ville camerounaise séparée par le fleuve Chari de la capitale tchadienne.

Mais cette vente frauduleuse du super n’est pas sans conséquence. Dimanche, dans une habitation du quartier Moursal, dans le 6e arrondissement de N’Djamena, une jeune femme et ses trois enfants sont morts dans un incendie provoqué par de l’essence stockée frauduleusement. Depuis cet incident déplorable, les agents de la police municipale et de la police nationale ont lancé une chasse impitoyable aux vendeurs clandestins.

Pour pallier la pénurie, la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) a réquisitionné six stations-service à travers la capitale. Devant ces stations-service, approvisionnées par des camions-citernes de l’armée, de longues files se forment toute la journée.

Tchad : Ahmat Khazali Acyl prends les rênes de la CNPS

L’ancien DG des hydrocarbures du Tchad a été nommé hier mardi 17 juillet par décret présidentiel.

 

Ahmat Khazali Acyl est le nouveau directeur général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS). C’est un décret du Président de la République qui l’annoncé. Celui-ci, le décret n°1432, a été publié ce mardi 17 juillet 2017.

L’ancien Directeur général de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) remplace à ce poste Dr Ahmat Ali Hissein. Ahmat Khazali Acyl revient ainsi aux affaires publiques après avoir été débarqué du premier gouvernement de la 4ème République.

La CNPS est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et présidée par un Conseil d’Administration. Le décret N° 51/PR/MTJS de 1970, détermine l’organisation et le fonctionnement de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (C.N.P.S) et son Conseil d’Administration.

Les organes de gestion de la C.N.P.S sont le Conseil d’Administration et la Direction. Le Conseil d’Administration est tripartite (les représentants du Gouvernement, des employeurs et des travailleurs y siègent). Les décisions du C.A sont exécutées par une Direction comprenant un Directeur et un Trésorier Comptable.