Le Collectif des associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme a indiqué ce 20 juillet qu’elle saisira la justice dans l’affaire d’Abdoulaye Miskine, le chef rebelle de nationalité centrafricaine
En effet, Abdoulaye Miskine, de son vrai nom Koumtanmadji Martin, est un chef rebelle appréhendé sur le territoire tchadien par les forces de défense et de sécurité. Le collectif fait savoir qu’après investigations, il a été constaté la guérilla du mis en cause est à l’origine des actes ignobles. Notamment les faits d’extorsions des biens, enlèvements, vols de bétails, viols, séquestrations et assassinats entre autres dans les villages frontaliers de la RCA.
Le « seigneur de guerre » a été arrêté « arme à main » sur le sol tchadien, apprend le collectif.
Le coordonnateur national de la CASCIDHO, Mahamat Digadimbaye : «Pour cette plainte, nous plaidons pour un procès juste et équitable qui servira d’exemple à certains pays africains, où des seigneurs de guerres règnent en maître absolu dans les forêts ou les déserts en commettant des crimes odieux et des actes barbares sur les paisibles populations ». Il estime que ce phénomène n’a que trop perduré. Et indique par ailleurs, que les victimes ont demandé au gouvernement d’ouvrir une enquête judiciaire, afin que justice soit rendue.
Le collectif a fait savoir que c’est la énième fois qu’elle se saisisse d’une affaire ce cet ordre, elle ne compte pas abandonner les populations victimes des atrocités. La CASCIDHO rassure qu’elle se constituera toujours en partie civile pour plaider les sorts des victimes de droits de l’Homme devant les juridictions nationales et internationales.