Le ministère de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale a organisé mercredi à la Maison de la femme, un forum sur les 30 ans de la semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET).
Des femmes venues des 23 provinces que le Tchad se sont retrouvées à N’Djamena, pour discutées sur leurs conditions à travers un forum qui s’est ouvert le 12 et s’achèvera le 14 février 2020.
Selon la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Ardjoune Djallal Khalil, le Tchad a voulu à l’instar des autres grandes nations, affirmer son engagement pour la cause de la femme. C’est ainsi que le 25 février 1990 la SENAFET a été instituée.
« Le gouvernement a jugé opportun d’offrir aux femmes un cadre probant leur permettant de réfléchir sérieusement sur leurs conditions afin de proposer des pistes de solutions susceptibles de favoriser leur épanouissement », a déclaré la ministre.
« La SENAFET a évolué progressivement pour atteindre tous les coins et recoins du pays, mais en perdant en même temps, et de plus en plus de sa substance originelle. Malgré d’intenses activités de sensibilisation et de communication menées à l’occasion des célébrations de la SENAFET, celle-ci est souvent mal appréhendée, aussi bien par les hommes que par les femmes elles-mêmes, en raison de nombreux comportements déviants et de son caractère purement festif qui limitent l’atteinte des objectifs fixes », a estimé Dr. Ardjoune Djallal Khalil.
Selon elle, « il faut donc s’attacher à faire un diagnostic des célébrations des 30 ans de la SENAFET en vue de dégager les forces et faiblesses, de proposer des stratégies pouvant permettre d’améliorer l’organisation des éditions ultérieures pour un impact réel sur les femmes et les filles. »
Le représentant de chef de l’Etat, le ministre secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, Hissein Brahim Taha, a affirmé qu’au-delà des 52% que représentent les femmes, c’est toute la population tchadienne qui attend la conclusion de ce rendez-vous. « Vous n’avez pas droit à l’échec. Chaque articulation à cette rencontre est nécessaire, elle doit permettre de donner une relève particulière à l’édition prochaine de la SENAFET », a-t-il souligné.