Répondant aux questions des conseillers nationaux, ce 21 février 2022, le ministre de la Justice reconnu qu’il se déroule au Tchad, le trafic illicite des personnes. Il est contre le phénomène et demande de dénoncer les auteurs.
Le transport illicite des personnes pour les soumettre au travail forcé, fait couler beaucoup d’encre au Tchad. Des dénonciations se font au quotidien au travers des canaux différents. Le ministre de la Justice, a été auditionné sur la question ce jour, au Palais de la démocratie. Pour Mahamat Ahmat Alhabo les responsabilités sont partagées. « Reconnaissons que certains parents et les autorités traditionnelles vendent leurs enfants même si le terme n’est pas approprié. » Le ministre de Justice déclare que ce sont les parents qui vendent leurs enfants aux riches.
Il ajoute que : « tant que personne ne vienne porter plainte formellement, le phénomène va perdurer. » Il invite toute personne, témoin du phénomène de trafic de personnes, à dénoncer ou porter plainte. Ce n’est que de cette manière qu’on peut éradiquer la pratique, estime le membre du gouvernement.
Après les différentes questions, un protocole contre le trafic illicite des migrants par terre, air et mer a été adopté. A avec 65 voix pour, 0 contre et 1 abstention. Les dispositions de ce protocole permettent à la fois, de réprimer et punir les auteurs du trafic des êtres humains. Le trafic des personnes se fait plus vers la Lybie. Ainsi, le patron de la justice souhaite que pays : « retrouve sa souveraineté pour la sécurité de notre pays et de la sous-région ».