Il réagit ainsi suite aux mécontentements qui se font de plus en plus ressentir.
Le chef de l’État a demandé à son gouvernement « de rectifier le tir, face au mécontentement légitime de ses compatriotes », a-t-il déclaré dans un message lancé dimanche depuis Iriba, dans la province de Wadi-Fira, où il est en déplacement, a annoncé le site de la présidence tchadienne lundi 2 janvier.
En effet, en pleine séance, les conseillers tchadiens ont contesté la liste de 1 550 nouveaux policiers. Les parlementaires jugent que ces nominations sont entachées de favoritisme car les nouvelles recrues viennent de la même région tchadienne et qu’elle met en péril les acquis du dialogue national.
Au vu de la liste des nouvelles recrues dans la police, Takilal Ndolassem, conseiller national issu des groupes politico-militaires, a exprimé sa colère dans l’enceinte du CNT, y compris devant le ministre de l’Intérieur. « Ce n’est pas normal que pour une police nationale du Tchad, il n’y ait que des ressortissants d’une seule région. Ma réaction a été une réaction de colère. Nous avons demandé que cette liste soit purement et simplement rejetée », explique-t-il.