La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH) a organisé un point de presse hier pour dénoncer le caractère infondé de l’Assemblée générale qui se tiendra ce vendredi 04 décembre
Le comité exécutif a fait savoir au cours de sa communication que, le complot contre la CTDDH annoncé est arrivé à sa dernière étape. « Cette ultime étape est l’organisation ce vendredi 4 Décembre 2020, au Centre AL Mouna d’une pseudo Assemblée Générale qui sera encadrée par des agents du gouvernement qui, pour l’occasion fournirons un public fabriqué de toute pièce pour accompagner les deux individus préalablement chassés de la CTDDH que vous connaissez tous. ».
Le Comité exécutif décidé dès lors de faire signer une pétition par les militantes et militants qui réaffirment leur soutien indéfectible au camarade Secrétaire Général Mahamat Nour IBEDOU et rejettent toute manœuvre tendant à le faire .De même elle rejettera par avance toute décision d’où qu’elle vienne tendant à la mettre sous la coupe du gouvernement et à ses valets qui sont ALbissati et consorts.
La convention informe que, tout a commencé en juin 2020 quand IDRISS Deby donna des instructions fermes à Djimet Arabi ministre de la justice, d’utiliser tous les subterfuges judiciaires pour écarter Mahamat Nour IBEDOU de la tête de de la CTDDH avant les élections.
Après avoir cherché en vain un prétexte pour exécuter les ordres, Djimet ARABI tombe en juillet 2020 sur Ahmat Hassaballah, un ancien membre de la CTDDH suspendu de toutes activités au sein de l’organisation pour avoir détourné de l’argent destinée à la caisse. Des tractations administratives et judiciaires ont suivi.
« Le 30 Novembre 2020, nos sources en Europe nous informent que le camarade AlBissati Saleh Allazam ancien conseiller du Secrétaire Général de la CTDDH qui était exilé en France depuis deux ans avait été appelé à l’ambassade du Tchad en France où un titre de voyage, de l’argent et un billet d’avion lui avait été fourni en vue de revenir à Ndjamena, être à la tête de la CTDDH et remplacer ainsi le camarade IBEDOU », renseigne le comité en condamnant les subterfuges judiciaires.