Washington va procéder à la construction d’un consulat au Maroc pour un coût de 312 millions de dollars

Les Etats Unis d’Amérique vont construire l’un des édifices diplomatiques les plus modernes, à savoir un nouveau consulat général à Casablanca d’un budget de 312 millions de dollars, a annoncé lundi à Rabat, le Secrétaire d’Etat adjoint américain en charge du Moyen-Orient, David Schenker.La construction de cet édifice incarne une autre réalisation dans l’histoire de notre amitié ancestrale qui sera davantage ancrée dans le futur », a-t-il dit dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le responsable américain a par ailleurs a affirmé que son pays salue le leadership continu et précieux du Roi Mohammed VI dans les questions d’intérêt commun telles que la paix au Moyen Orient, ainsi que la stabilité, la sécurité et le développement dans cette région et sur l’ensemble du continent africain.

Il a ajouté que le Royaume est un partenaire étroit des États-Unis dans un ensemble de questions liées à la sécurité, sachant qu’il participe chaque année à plus de 100 opérations militaires américaines dont l’opération « African Lion ».

David Schenker a notamment rappelé que dans le cadre de sa visite récente dans le Royaume, le secrétaire américain à la Défense Mark Esper avait signé une feuille de route décennale (2020-2030) de coopération militaire bilatérale, qui constitue un symbole de notre coopération stratégique à long terme.

« Le Maroc est le seul pays africain à être associé aux États-Unis dans le cadre d’un accord de libre-échange. Le Royaume, porte d’entrée au continent, abrite plus de 150 sociétés américaines qui offrent d’importantes opportunités d’emploi. Les deux pays vont célébrer l’année prochaine le 15ème anniversaire de l’entrée en vigueur de cet accord qui a contribué à l’intensification des échanges bilatéraux » a-t-il fait remarquer.

Il a aussi souligné que ses entretiens avec Nasser Bourita étaient une occasion d’examiner les moyens en faveur du renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, notant que les deux pays œuvrent de concert pour faire face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

« Le gouvernement des États-Unis a fourni au Maroc une aide de plusieurs millions de dollars pour soutenir ses efforts dans la lutte contre la pandémie, notamment à travers l’assistance des systèmes de laboratoires, l’amélioration de la détection et de la surveillance des cas atteints de la Covid-19 et l’assistance des experts techniques », a renchéri David Schenker.

Pour rappel, la visite au Maroc de David Schenker s’inscrit dans le cadre d’une tournée (du 12 au 21 octobre) qui commence au Liban et se termine au Royaume-Uni.

Guinée : le RPG-Arc-en-ciel condamne la déclaration «irresponsable et dangereuse» de Dallein

La mouvance présidentielle a condamné, lundi soir à Conakry, la déclaration de victoire à la présidentielle de son principal challenger, Cellou Dalein Diallo.« Le RPG-Arc-en-ciel, les partis alliés et les mouvements de soutien, respectueux des institutions de la République, condamnent sans réserve et avec la plus grande fermeté, la déclaration irresponsable et dangereuse du président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo, par laquelle il s’autoproclame élu de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 », a déclaré le porte-parole du parti au pouvoir, Naby Youssouf Kiridi Bangoura. 

Dénonçant une « attitude antirépublicaine et antidémocratique », il a appelé à « une vive indignation et une condamnation unanime » de la sortie du leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Le candidat de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD), Cellou Dalein Diallo, a revendiqué une victoire à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle organisée dimanche 18 octobre.

Dès après cette sortie, le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Bakary Mansaré, a indiqué que la déclaration de Cellou Dalein Diallo est « nulle et de nul effet ».

L’OIF va envoyer une centaine de professeurs de français au Rwanda

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) prévoit d’envoyer jusqu’à 100 enseignants au Rwanda au cours des deux prochaines années dans le cadre d’un projet visant à améliorer l’enseignement du français dans ses Etats membres, a déclaré lundi à Kigali, un haut responsable de cette organisation regroupant des pays francophones.Lors de la réouverture des écoles prévue en novembre, ces enseignants seront déployés dans des écoles de différentes régions du pays, la majorité d’entre eux dans des collèges de formation des enseignants (TTC), a déclaré Iyade Khalaf, le chef du projet de mobilité des enseignants de l’OIF.

Pendant une période de deux ans (un an renouvelable), ils enseigneront à la fois le français aux étudiants et formeront des collègues professeurs.

On s’attend à ce que pour l’année prochaine, le projet soit étendu à d’autres pays, notamment le Ghana, Madagascar, la Guinée Conakry et le Liban.

Au Rwanda, l’initiative est mise en œuvre par la Francophonie en partenariat avec le ministère de l’Education par le biais du Rwanda Education Board (Conseil de l’Education au Rwanda).

Avant que les enseignants ne se rendent en classe, ils se sont lancés dans une semaine d’ateliers d’orientation et de formation sur le contexte éducatif et sociolinguistique du Rwanda, et d’échanges de pratiques sur l’enseignement du français comme langue étrangère, a-t-il précisé.

Accompagné de l’expertise de l’OIF, le Rwanda va élaborer un plan national d’enseignement et d’apprentissage du français, lié à la stratégie du secteur de l’éducation du pays, a-t-il précisé.

Khalaf a noté que la revitalisation de la langue française pourrait favoriser le développement de l’intégration économique du Rwanda dans la région.

« Le Rwanda a de nombreux pays voisins dont le français est la langue officielle. Ainsi, si vous utilisez la langue française, vous aurez plus d’opportunités professionnelles pour travailler avec ces pays », a-t-il déclaré.

Le groupe JESA va contribuer à la réalisation de la Cité Olympique à Abidjan

Le leader de l’ingénierie au Maroc, JESA, a annoncé lundi avoir entamé une mission d’étude urbanistique en partenariat avec le bureau national d’études techniques et de développement en Côte d’Ivoire pour la réalisation de la Cité Olympique autour du stade Anyama-Ebimpé à Abidjan.Le projet établi sur un site de près de 300 hectares au nord d’Abidjan vise à développer, autour du stade d’Anyama-Ebimpé, une Eco-cité dont la vocation principale sera orientée autour du sport.

La Cité Olympique sera dotée d’un ensemble d’équipements et d’infrastructures sportives de haut niveau pour la formation, la pratique des sports, l’hébergement ou encore la médecine du sport.

Le stade d’Anyama-Ebimpé dont le chantier est en cours occupe 20 hectares sur une superficie totale de 287 hectares réservés à la Cité Olympique.

Ainsi, dans le cadre de cette mission, et à travers son département spécialisé Jesa Studio, le groupe d’ingénierie marocain sera chargé de concevoir le master plan, les études urbaines et paysagères ainsi que les études de programmation.

Cette étude inclut également l’analyse des conditions de faisabilité technique, juridique, économique et financière du projet de réalisation de la Cité. Elle a été initiée par l’Office national des sports (ONS) de la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’organisation de la CAN-2021.

Par ailleurs, JESA est une joint-venture entre OCP et le groupe australien Worley, un prestataire mondial de services techniques, spécialisé en ingénierie, urbanisme, management de projets et conseil.

Avec un effectif de plus de 1.700 salariés, la société a signé des succès commerciaux au Maroc et en Afrique subsaharienne où elle dispose de trois filiales (en Côte d’Ivoire, en Ethiopie et au Bénin).

Présidentielle ivoirienne: la CEDEAO appelle Bédié et Affi à «reconsidérer sérieusement» la décision de boycotter l’élection

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) a appelé lundi à Abidjan, les opposants ivoiriens Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, tous les deux candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, à « reconsidérer sérieusement » leur décision de boycotter ce scrutin au terme d’une mission ministérielle de diplomatie préventive.« La mission a exhorté les candidats à la présidentielle du PDCI et du FPI à reconsidérer sérieusement la décision de boycotter l’élection et l’appel à leurs partisans à se lancer dans la désobéissance civile pour protester contre le processus électoral…puisqu’ils pourraient ne pas être en mesure de contrôler les excès qui résulteraient de leur appel à la désobéissance civile », rapporte un communiqué de fin de mission de cette délégation ministérielle conduite par Shirley Ayorkor Botchwey,  la ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana.

Par ailleurs, la mission a exhorté les candidats à l’élection présidentielle ainsi que les partis politiques à faire des efforts considérables afin de parvenir à un accord concernant l’élection.

« La mission a réitéré son appel à la CEI ( organe électoral) pour qu’elle poursuive ses réunions avec les différents candidats pour trouver des solutions aux problèmes en suspens. La mission a exhorté les autorités compétentes à inviter les forces de sécurité à rester neutres, impartiales et professionnelles dans l’exercice de leurs fonctions», a ajouté le communiqué exhortant les candidats et leurs partisans à éviter les propos incendiaires et les discours haineux.

Poursuivant, la mission a « fermement condamné » les actes récents de violence dans le pays et a appelé toutes les parties à faire preuve  d’un maximum de retenue.

Au cours de cette mission de diplomatie préventive en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, la délégation ministérielle de la CEDEAO a échangé successivement du 17 au 19 octobre 2020 avec  le président sortant Alassane Ouattara, le premier ministre Hamed Bakayoko, l’ancien président Henri Konan Bédié, l’ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan et M. Kouadio Konan Bertin dit KKB ainsi que le groupe informel des ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire.

Prix national d’excellence CIE du meilleur élève 2020: le nombre de lauréats passe de 14 à plus de 100

Le Prix national d’excellence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) aux meilleurs élèves de Côte d’Ivoire, passe pour l’édition 2020 de 14 à plus de 100 lauréats qui devront être primés, selon une note transmise à APA, lundi.A travers la création du « Prix national d’excellence CIE du meilleur élève », devenu une tradition, l’entreprise qui se veut citoyenne, affiche sa détermination à « motiver la jeunesse et permettre l’éclosion d’une graine d’élite » dans le pays.   

Elle entend de ce fait encourager la culture de l’effort en milieu scolaire et de promouvoir l’excellence. Depuis sa création en 1990, la CIE soutient le développement de la Côte d’Ivoire et met toute son énergie au service des populations.

Avant la célébration au niveau national comme les années prétendantes, la compagnie a apporté une innovation au prix. Cette innovation pour l’édition 2020 porte sur l’extension du prix aux meilleurs élèves des quatorze Directions régionales de l’entreprise.

Des prix régionaux devraient être ainsi décernés aux meilleurs élèves des zones couvertes par les Directions régionales de la société et ce, selon les différents cycles d’enseignement primaire et secondaire: CEPE, BEPC, BAC A, B, C, D, E, F, G.

Les cérémonies devraient se dérouler, localement, dans chaque Direction régionale de la compagnie en présence des autorités administratives

La première et deuxième étape de cette édition ont eu lieu le 9 octobre 2020 à Aboisso et à Dabou. Quant à la deuxième étape et la troisième, elles ont eu lieu respectivement à Yamoussoukro et à Bouaké (centre), tandis que les quatrième et cinquième étapes se sont tenues simultanément à Abidjan et à Korhogo (nord).

Ces cérémonies se sont déroulées en présence  du Directeur régional de la région concernée, d’un représentant du directeur général de l’entreprise, Ahmadou Bakayoko, et les DREN des différentes villes, qui représentaient la ministre de l’Education nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. 

Selon la compagnie, à chaque étape, cette année, neuf élèves devraient être récompensés soit au final 99 élèves à travers toute la Côte d’Ivoire. A la suite de ces cérémonies, les neuf meilleurs de ces lauréats seront récompensés lors de la célébration des 30 ans de la CIE en décembre.

Les parents et les enseignants, à travers tout le pays se sont dits reconnaissants à la société pour ce Prix national d’excellence.

Fortement engagée dans une démarche de développement durable, elle s’emploie à produire et à distribuer l’électricité dans des conditions respectueuses des hommes et de l’environnement. Cet engagement aux côtés des populations se traduit par des actions de développement durable en faveur des communautés.

Au nombre des actions citoyennes que l’entreprise initie spécifiquement dans l’éducation y figurent les réhabilitations des écoles primaires qui permettent de donner un meilleur cadre d’étude et de vie aux élèves.

De 2015 à 2019, la célébration du prix excellence a permis de récompenser 63 élèves. Les prochaines régions qui recevront la caravane de l’excellence sont Daloa, Abengourou, San Pédro, Gagnoa et Man.

Il est prévu pour les meilleurs élèves au Certificat d’étude primaire et élémentaire  (CEPE), une tablette, une participation aux frais d’écolage, un diplôme de participation et un kit sanitaire covid-19.

Pour les élèves ayant réussi au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et au BAC, il est prévu pour les lauréats un ordinateur, une participation aux frais d’écolage, un diplôme de participation et un kit sanitaire covid-19.

L’UNFPA équipe des structures sanitaires pour lutter contre la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) a offert lundi à Abidjan du matériel informatique à des entités sous tutelle du ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique en vue de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire.Ce don composé d’ordinateurs de bureau, d’ordinateurs portables, de tablettes, de logiciels… d’une valeur globale de 15 millions FCFA est destiné à plusieurs structures sanitaires dont la direction générale de la santé, le Conseil national de l’ordre des sages-femmes et des maieuticiens, le programme national de la santé de la mère et de l’enfant, et la direction de la santé communautaire.

Selon Caspar Peek, le représentant résident de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, ce don  entend contribuer au renforcement du système de surveillance des décès maternels en Côte d’Ivoire et au renforcement des initiatives communautaires en faveur de la promotion de la santé de la mère et de l’enfant.

« Nous sommes fiers d’accompagner la formation des étudiants infirmiers et des sages-femmes», s’est félicité M. Peek réaffirmant l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire «dans le combat pour la protection de la vie de la femme ».

Pour sa part, Joseph Aka, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, a regretté que les statistiques de 614 décès maternels en Côte d’Ivoire pour 100.000 naissances vivantes soient encore une référence.

« Ce chiffre de 614 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes date de 2011. Nous estimons que ce chiffre n’est plus d’actualité», a soutenu M. Aka indiquant que désormais une étude sera faite chaque année en Côte d’Ivoire sur la santé mère-enfant pour mieux apprécier les efforts du gouvernement.

Malgré les efforts consentis par l’exécutif ivoirien, M. Aka a reconnu qu’il y a encore « beaucoup d’insuffisances » dans les structures sanitaires ivoiriennes. C’est pourquoi, il a appelé à un changement de mentalité des agents de santé, estimant qu’il y a encore « trop de laisser-aller ».

Selon une étude en date de 2011, 614 décès maternels sur 100.000 naissances vivantes sont enregistrés en Côte d’Ivoire.

Mobilisation du RHDP à Port-Bouët pour assurer une victoire de Ouattara avec 90% des voix à la présidentielle

Les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti du président-candidat Alassane Ouattara veulent se mobiliser et lui assurer une victoire avec 90% des voix à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan lors de la présidentielle du 31 octobre prochain.Selon une note d’information transmise lundi à APA,  ils ont exprimé cette résolution lors d’un meeting co-présidé par les ministres Siandou Fofana et Abdourahmane Cissé, tous les deux coordonnateurs régionaux de campagne du candidat du parti présidentiel dans cette commune.

«Jeunesse consciente et mature de Port-Bouët, merci d’avoir dit non à la désobéissance civile et à la violence. Ado ( M. Ouattara) a fait beaucoup pour nous les jeunes. Alors, disons oui à la continuité avec Ado et assurons la victoire du +un COUP KO+ avec 90%  des voix à Port-Bouët », a dit à cette occasion, Fernand Traoré, le président des jeunes RHDP de cette commune. 

Dans un message commun, les deux ministres ont à leur tour,  appelé les militants du parti présidentiel à la paix et à la non-violence pendant ce scrutin présidentiel.

 « Cette élection est pour chacun de nous. Ne cédons pas aux provocations. Il ne faut pas que la politique nous divise. L’objectif principal est d’assurer la victoire du +un Coup KO+ pour Alassane Ouattara ici à Port-Bouët», ont-ils exhorté.

La campagne pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain a débuté depuis le 15 octobre dernier et durera deux semaines.

Présidentielle guinéenne : Cellou Dalein annonce sa victoire au premier tour

Le candidat de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD), Cellou Dalein Diallo, a revendiqué une victoire à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle organisée dimanche 18 octobre.« Malgré les anomalies qui ont entaché le bon déroulement du scrutin du 18 octobre, et au vu des résultats sortis des urnes, je sors victorieux de cette élection présidentielle », a déclaré le président de l’Union des forces démocratiques (UFDG) devant la presse et entouré de partisans surchauffés à son quartier général à Conakry.

« J’invite tous mes compatriotes, épris de paix et de justice à rester vigilants et mobilisés pour défendre cette victoire de la démocratie », a-t-il ajouté. 

Cellou Dalein Diallo se démarque ainsi des mises en garde du gouvernement qui soutenait que seule la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a le droit d’annoncer les résultats provisoires du scrutin. 

Bénin : plus de 50% de la dette des travailleurs soldée (officiel)

Le gouvernement béninois déclare avoir payé 87 milliards sur les 173 milliards FCFA dûs aux travailleurs et retraités avant l’arrivée au pouvoir du président Talon, en 2016.Patrice Talon fait bonne figure devant les travailleurs. Selon le quotidien national La Nation, le chef de l’Etat avait trouvé une dette de 173 milliards FCFA envers ces derniers à son élection en 2016. Mais déjà, plus de 50% de l’échéancier a été honoré, a-t-il fait savoir à des responsables syndicaux qu’il recevait vendredi au palais de la Marina.

Ainsi, les travailleurs ont reçu 52 milliards sur une dette de 94 milliards là où les retraités ont obtenu 26,7 milliards sur un total de 49 milliards. Une prime exceptionnelle de motivation de 6,9 milliards et une prime de risque d’un milliard ont été également accordée aux agents de santé.

En plus de ces paiements, le gouvernement se réjouit de n’avoir contracté aucune créance depuis avril 2016, soit un mois après l’élection de Talon. D’ici fin octobre par ailleurs, le ministère de l’Economie et des Finances va débloquer 15 milliards FCFA supplémentaires pour payer des rappels dus à des travailleurs.

« Si nous parvenons à faire ces efforts, c’est bien parce que le pays entier nous donne les moyens de le faire. Notre économie est de plus en plus solide et les recettes de l’Etat sont de plus en plus solides et durables. On souffre moins de l’effet de l’effort quand on sent que les fruits seront bénéfiques à tous. Jour après jour, nous allons mieux construire notre bien-être », a déclaré le président Talon, soulignant que « nous n’avons accumulé aucune dette depuis que nous sommes là ».

Patrice Talon va remettre son mandat en jeu pour la présidentielle prévue en avril 2021. Toutefois, il n’a pas encore rendu publique son intention de briguer un second mandat. Mais pour beaucoup d’observateurs, sa candidature ne fait pas l’ombre d’un doute.

Élu en 2016 sur la promesse de n’effectuer qu’un mandat unique de cinq ans, des réformes du Code électoral lui ont balisé entre-temps le terrain, éliminant toute possibilité, pour l’opposition, d’avoir un candidat sérieux en 2021.