Tchad : les enseignants du supérieur observent une grève d’avertissement

Dès ce lundi 21 octobre 2024, les enseignants et chercheurs du supérieur observent une grève d’avertissement de trois jours. C’est la quintessence du communiqué ci-dessous.

 

Le Bureau Exécutif du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur constate avec regret la situation que traverse l’enseignement supérieur. En effet, malgré sa bonne volonté à conduire l’évolution de l’année académique dans de bonnes conditions et résoudre le problème de l’élasticité des années académiques afin de permettre aux bacheliers de poursuivre leurs études dans les institutions d’enseignement supérieur nationales, le gouvernement de la V République minimise les efforts fournis par les enseignants et chercheurs du supérieur et refuse de satisfaire aux exigences minimales du SYNECS contenues dans son point de presse du 05 Octobre 2024.

Ces revendications sont entre autres ; le statut autonome des enseignants du supérieur, l’arrêté d’application du décret sur le minima horaire ; les arrêtés rectificatifs des enseignants reversés, les primes des lauréats du CAMES et du CSUE; le retard dans le versement des primes et indemnités savamment orchestré ce dernier temps.

En conséquence, le Bureau éxécutif du Syndicat National des enseignants et chercheurs du Supérieur (SYNECS) appelle tous ses Militantes et Militants a cessé toutes les activités académiques et de Recherche sur l’ensemble du territoire national pour une durée de trois jours en guise de grève d’avertissement à partir du lundi 21 octobre 2024.

Il demande, en outre, aux militantes et militants de rester mobilisés et vigilants pour des actions de grandes envergures.

Tchad : la grève d’avertissement de trois jours a démarré

La grève d’avertissement de trois jours annoncée par la plateforme syndicale revendicative est observée. Elle se tient du 27 au 29 octobre 2020 dans toutes les structures du secteur public du pays

Les institutions du secteur public entrent en grève pour trois jours. Cette cessation d’activités de trois jours fait suite au non-respect par le gouvernement des engagements contenus dans l’accord du 9 janvier 2020. Les syndicalistes ont assuré que pendant cette cessation de travail, un service minimum sera offert dans les établissements sanitaires.

Les travailleurs tchadiens du secteur public revendiquent, la levée du gel des effets financiers des avancements et reclassements et le payement des frais de transport des années 2016 et 2019. La plateforme fait savoir que c’est le gouvernement qui a incité les travailleurs à faire ce choix.

Il est à noter que les enseignants des établissements publics de N’Djamena ont arrêté les activités le 26 octobre, soit une journée avant la grève générale.