Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel

Le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), une institution sous tutelle du Secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a signé une convention de partenariat avec ENGIE, une entreprise spécialisée dans les services énergétiques en Afrique en vue de perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel en Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise jeudi à APA, cet accord a été paraphé par Brigitte Agnissan, la directrice générale du CIDFOR et Thierry Court, le directeur général de ENGIE. Selon Mme Agnissan, ce partenariat s’inscrit dans la volonté de son institution de « s’unir et de collaborer avec le milieu productif en vue d’assurer une formation continue adéquate des enseignants de l’enseignement professionnel».

 « Le monde productif est constamment, sujet à mutation au niveau des équipements, du matériel de production et des procédures de fabrication liée à l’évolution technologique, d’où la démarche appropriée qui est le programme d’immersion en entreprise des acteurs de la formation», a soutenu la directrice du CIDFOR au nom du Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

De son côté, M. Thierry Court s’est lui-aussi félicité de la signature de cet accord de partenariat avec son entreprise. Présente en Côte d’Ivoire depuis 2016, la société ENGIE est le plus grand producteur indépendant d’électricité au monde.

Nigeria : la Covid-19 menace 13 millions d’emplois (PAM)

Le Programme alimentaire mondial (PAM), une agence spécialisée des Nations Unies affirme que la pandémie de la Covid-19 pourrait entraîner la perte de 13 millions d’emplois au Nigeria.Le Nigeria a besoin d’une intervention financière urgente pour relancer son économie, car des millions de citoyens à travers le pays souffrent actuellement de l’impact économique du virus, a indiqué l’agence.

La porte-parole principale du PAM, Elisabeth Byrs, a indiqué mercredi dans un communiqué que plus de 182 millions de dollars étaient nécessaires pour apporter une aide vitale au pays le plus peuplé d’Afrique au cours des six prochains mois.

Elle a expliqué que plus de 3,8 millions de citoyens, en particulier ceux du secteur informel, pourraient perdre leur emploi et que ce chiffre pourrait même atteindre 13 millions si la restriction des mouvements persistait.

« Nous sommes préoccupés par les communautés touchées par le conflit dans le nord-est du pays qui sont déjà confrontées à une famine extrême qui les rend particulièrement vulnérables. Ils sont sous assistance et ont besoin d’aide pour survivre », ont rapporté jeudi les médias locaux, citant Byrs.

La responsable du PAM a cependant déclaré que son organisation distribuait une aide alimentaire et nutritionnelle pour deux mois dans les camps de personnes déplacées et parmi les communautés vulnérables.

Elle a également déclaré que trois millions de personnes vulnérables à Abuja, Kano et Lagos recevraient également une assistance du PAM.

« Nous intensifions actuellement nos opérations dans le Nord-Est pour servir plus de personnes en réponse aux nouveaux défis de l’insécurité alimentaire accrue posés par COVID-19 », a déclaré Byrs.

Selon elle, les pertes d’emplois devraient davantage aggraver la faim, c’est pourquoi elle soutient les citoyens vulnérables au Nigeria.

Zimbabwe: démenti d’un putsch imminent

Le gouvernement du Zimbabwe a rejeté les propos faisant état d’un putsch « imminent » de l’armée contre le président Emmerson Mnangagwa, accusant les dirigeants de l’opposition, le clergé et certaines missions étrangères d’attiser la haine du peuple pour le dirigeant actuel du pays d’Afrique australe.Dans un communiqué publié mercredi, le Conseil national de sécurité a démenti les rumeurs selon lesquelles des membres des forces de sécurité prévoyaient de démettre Mnangagwa du pouvoir pour sa gestion et pour la détérioration de la situation politique et économique dans le pays.

« Le gouvernement voudrait avertir sévèrement ceux qui sont derrière ce tissu de mensonges, qui comprennent des personnages, tels que Saviour Kasukuwere, Job Sikhala et une horde de complices que nous connaissons, de ne pas crier au scandale lorsque le long bras de la loi zimbabwéenne s’abat sur eux », a déclaré le membre du Conseil national de sécurité et ministre des Affaires intérieures Kazembe Kazembe, qui avait à ses côtés des généraux de l’armée.

Kasukuwere est un ancien ministre en exil qui a été enfermé dans l’Afrique du Sud voisine depuis son évasion du pays en 2019, tandis que Sikhala est un critique vocal de Mnangagwa et un haut fonctionnaire de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition).

Kazembe a également mis en garde certains diplomates occidentaux, les médias privés, les chefs religieux et les organisations non gouvernementales de colportage de « mensonges » visant à ternir l’image des autorités zimbabwéennes.

« Certains diplomates étrangers accrédités au Zimbabwe n’ont, bien souvent, pas hésité à s’engager dans un activisme anti-gouvernemental, rendant difficile leur différenciation avec les membres de l’opposition », a déclaré le ministre.

La déclaration du NSC intervient à un moment où le Zimbabwe est inondé de spéculations selon lesquelles les officiers subalternes de l’armée étaient mécontents de la situation dans le pays, en particulier de l’augmentation du coût de la vie et de la corruption au plus haut niveau.

Ironiquement, Mnangagwa est arrivé au pouvoir grâce à un coup d’état militaire qui a délogé le défunt président Robert Mugabe en novembre 2017, après des mois de tensions similaires entre les dirigeants politiques et l’armée.

Covid-19 en Côte d’Ivoire : maintien de l’isolement du Grand Abidjan

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a décidé jeudi, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, de maintenir l’état d’urgence jusqu’au 30 juin 2020 et l’isolement du Grand Abidjan.Cette décision est mue par la progression du nombre de personnes contaminées à la Covid-19. Le pays enregistre plus de 4 180 cas à la date du 10 juin. Selon le Premier ministre par intérim, Hamed Bakayoko, « on observe trop de négligences à Abidjan ». 

Le Conseil national de sécurité a décidé  jusqu’au mardi 30 juin 2020 du maintien de l’Etat d’urgence, de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes, de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacles, a dit le ministre de la Santé et de l’hygiène publique,  Aka Aouélé.  

Il a également décidé du maintien de l’isolement du Grand Abidjan en renforçant le contrôle aux entrées et sorties tout en sanctionnant les cas de violation, ainsi que le maintient du rassemblement des populations au-delà de 200 personnes pour l’intérieur du pays. 

Concernant le Grand Abidjan, le Conseil a maintenu l’interdiction des rassemblements des populations à Abidjan dont « le maximum autorisé est dorénavant réduit de 200 à 50 personnes », avec un suivi sanitaire systématique de toute personne venant de l’extérieur du pays.

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Plan de riposte sanitaire d’un montant de 95,88 milliards de F CFA, qui vise à briser la chaîne de transmission de la maladie, à garantir une meilleure prise en charge des malades. Abidjan, l’épicentre de la maladie compte 95% des infectés.

Côte d’Ivoire: 50 «survivantes» de violences sexuelles assistées psychologiquement à Abidjan

A l’initiative de la Ligue ivoirienne des droits des femmes de concert avec ses partenaires, cinquante « survivantes» (victimes) de violences physiques et sexuelles ont bénéficié à Abidjan d’un soutien psychologique et ont reçu des kits comprenant des vivres et du matériel de protection contre la Covid-19, indique un communiqué transmis jeudi à APA.« Durant cette activité, les 50 survivantes de violences ont bénéficié d’un ensemble de soutien notamment des entretiens individuels avec une psychologue en vue de dresser un diagnostic des besoins d’accompagnement de ces dernières, de kit comprenant des vivres et du matériel de protection contre le Covid-19»,  souligne le communiqué.

 Par ailleurs, elles ont bénéficié d’une séance d’information et de service en santé sexuelle et reproductive.  Selon le texte, cette action sociale dénommée « La ligue à cœur ouvert :  pour qu’elles ne soient plus jamais seules», avait pour but d’apporter un réconfort psychosocial à ces victimes de violences.

 La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes et ses associations sœurs que sont l’ONG Overcome, l’ALFEC, Smart African Women Leaders Platform, WeForHer et le Centre d’Écoute et Conseil Manowach, forment un réseau féministe engagé dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

Côte d’Ivoire: lancement d’un observatoire pour renforcer les droits de l’homme en période électorale

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a lancé jeudi à Abidjan un observatoire pour renforcer les droits de l’homme pendant les processus électoraux qui se tiendront en 2020 et 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet observatoire a pour objectif général d’évaluer les processus électoraux au regard des principes régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme concernant les élections prochaines en Côte d’Ivoire.

« La mise en place de l’Observatoire vise à accompagner le gouvernement et la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections sans violence», a dit Namizata Sangaré, la présidente du CNDH dans un discours lors de cette cérémonie de lancement qui a réuni des présidents d’institutions, des diplomates et des organisations de la société civile.

« Durant le processus électoral, nous porterons une attention particulière aux obligations, aux normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques  et sur le cadre juridique national des libertés publiques ainsi que leur applicabilité en période électorale», a également expliqué Mme Sangaré souhaitant une année électorale apaisée en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué que son organisation a entamé depuis le 08 juin dernier une mission de sensibilisation au respect des droits de l’homme et à la culture de la paix à Abidjan et dans les 31 régions administratives de la Côte d’Ivoire qui s’achèvera le 20 juin prochain.

« Je souhaite que cet Observatoire soit un cadre pour renforcer le civisme des populations et le dialogue dans notre beau pays», a, par ailleurs indiqué Mme Sangaré. « La mission de la CEI est de rendre conforme la volonté du corps électoral à ce qui est exprimé dans les urnes », a affirmé pour sa part, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de cette institution.

De son avis, l’élection fait peur parce que le langage des acteurs politiques est « guerrier». « Il faut veiller à  ce que le langage des acteurs soit apaisant et apaisé. Faisons de sorte qu’il y ait des élections sans crise», a exhorté M. Coulibaly regrettant que « la matière électorale devenue la plus grande passion dans notre pays, est source de tension ».

L’observatoire des droits de l’homme des processus électoraux 2020-2021 en Côte d’Ivoire se compose d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des agents qualifiés du CNDH et de l’ensemble des officiers des droits de l’homme des 31  commissions régionales.

Cet instrument vise entre autres, à informer les électeurs de leurs droits, relever les irrégularités, les obstacles et les faiblesses des processus d’identification préélectorale, surveiller les discours de campagne des partis politiques et des candidats, et observer le respect des droits de l’homme au cours du scrutin, au dépouillement et à la proclamation des résultats.

Achèvement des travaux de rétablissement d’un câble de la 2ème liaison de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne

Les travaux de rétablissement de l’un des câbles de la deuxième liaison de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne, se sont achevés, a annoncé mercredi l’office marocain d’électricité et de l’eau potable (ONEE).Dans un communiqué, l’ONEE indique qu’après plusieurs semaines de travaux et grâce à la longue expérience des équipes de l’Office et de Red Electrica de Espana (REE) la 2ème interconnexion a été rétablie dans de très bonnes conditions.

Le câble sous-marin était indisponible depuis qu’un navire l’a endommagé fin 2019 à 13 km des côtes marocaines, précise le communiqué, affirmant que les systèmes de  contrôle et de protection ont ordonné l’isolement de la 2ème interconnexion et un plan d’actions pour la réparation du câble qui a été lancé par le comité de maintenance composé de responsables marocains et espagnols.

La réparation en question a nécessité une expertise hautement qualifiée et de la logistique lourde notamment des navires spéciaux dédiés à ce genre d’opérations, vu que l’avarie était située à une grande profondeur (490 m), ajoute la même source.

D’après le communiqué, le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi a effectué mardi une visite technique au site de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne pour s’informer des installations après les importants travaux qui avaient été réalisés.

La Covid-19 gagne du terrain en Afrique, avertit l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que les infections à coronavirus s’accéléraient à travers l’Afrique.Selon le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, pour la première fois, les infections transcendent les grandes métropoles peuplées et atteignent d’autres parties du continent, jusque-là moins touchées par la pandémie.

Selon Moeti, les pays du continent manquent de fournitures médicales nécessaires pour effectuer des tests et intensifier la lutte contre la pandémie.

A ce jour, l’Afrique reste encore le continent avec le moins de cas de Covid-19.

Une dizaine de morts dans l’attaque d’un poste mixte de sécurité de l’armée ivoirienne

L’attaque du poste mixte armées-gendarmerie de Kafolo dans le Nord-Est ivoirien a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé, annonce le Chef d’Etat-major des armées, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia dans un communiqué.« Ce jeudi 11 juin 2020, aux environs de 3 heures du matin, le poste mixte armée-gendarmerie, à Kafolo, dans la sous sous-préfecture de Sikolo au Nord-Est de la Côte d’Ivoire a été attaqué par des individus armés non encore identifiés. Le bilan provisoire de cette attaque s’établit comme suit : une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé », stipule le communiqué.

« Les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan définitif de cette attaque », poursuit le chef d’Etat-major des armées, ajoutant que « des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage en vue de retrouver les assaillants ».

Le président de la République et le Gouvernement « s’inclinent devant la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur » et « présentent leurs sincères condoléances aux familles victimes et formulent des vœux de prompt rétablissement pour les blessés ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

La gestion de la sortie du confinement vue par la presse marocaine

La presse marocaine s’est focalisée ce jeudi sur la gestion de la sortie du confinement.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le pays est entré dans une nouvelle étape avec comme maître mot le déconfinement progressif, relevant que cette décision était prévisible. Certes, la situation sur le plan sanitaire et épidémiologique s’améliore dans notre pays, mais le virus continue malheureusement de circuler avec l’apparition de temps à autre de foyers de contagion dans certaines villes, prévient le quotidien, expliquant qu’il était donc tout à fait normal de prolonger l’état d’urgence sanitaire pour une période supplémentaire. « Le but est de contenir au maximum le virus et la vitesse de sa propagation ».

Pour lui, le manque de discipline de certaines personnes dans certaines zones en particulier fait que le virus soit toujours en embuscade. « Il va falloir tirer des conclusions pour rejoindre la première catégorie ».

De son côté, +l’Économiste+, souligne que le gouvernement n’a pas rendu la liberté aux habitants des grandes villes, qui voient les Français, les Algériens, les Espagnols, les Grecs, les Tunisiens et tant d’autres reprendre une vie normale, alors que leurs résultats médicaux ne valent pas ceux du Maroc.

Deux choses doivent retenir l’attention, selon la publication. « D’abord les embouteillages et les queues pour un McDo malgré le confinement à Casablanca, Marrakech, Fès… Puis, le « oui, passez » pour les uns et « non » pour les autres.

+L’Opinion+ rappelle que l’expression populaire « Donne-moi un empan de distance » a toujours été prononcée sur le mode impératif, relevant que depuis l’éclosion de l’épidémie du Coronavirus, le geste de distanciation est devenu comportemental.

Plus qu’un empan, la distance s’exprime, au moins, en mètre, ajoute le quotidien, indiquant que la formule « Donne-moi un mètre de distance » est devenue une injonction de prudence, un moyen de dispersion de la foule et une interdiction implicite des attroupements.

+Assabah+ ne manque d’ailleurs pas de soulever la confusion que font encore les Marocains entre état d’urgence sanitaire et confinement. « Celui qui saura distinguer facilement le persil de la coriandre parviendra à faire la différence entre le confinement et l’état d’urgence », ironise le quotidien. Et d’ajouter que la répartition des régions en deux zones, selon l’état épidémiologique, n’est pas figée et fait objet d’une actualisation chaque semaine.

Du coup, «les villes de la Zone 2 peuvent toujours passer leur examen de rattrapage et passer en Zone 1». La situation économique est inquiétante et plusieurs activités risquent de souffrir encore du prolongement de l’état d’urgence sanitaire.

+Al Ahdath Al Maghribia+ s’attarde, quant à lui, sur les coulisses de la prise de décision du prolongement de l’état d’urgence. Une décision à laquelle, précise le quotidien, les ministères de l’Intérieur et des Finances sont favorables. Mais le ministère de la Santé, pour sa part, s’est montré plutôt réticent.

80 jours après l’instauration de l’état d’urgence sanitaire et du confinement, les trois ministères qui gèrent le dossier de la pandémie n’étaient donc pas sur la même longueur d’onde concernant la question du déconfinement de la population, ajoute le journal.

Le ministère de la Santé a ainsi mis en avant le risque d’une deuxième vague de contamination plus virulente que le système de santé, déjà fragile, ne pourra gérer. Les effectifs seront rapidement dépassés, d’autant que le nombre de lits, d’hôpitaux et d’installations militaires n’a connu aucun changement. La position du ministère est donc claire: pas de déconfinement dans l’immédiat.

+Al Massae+ fait allusion la disposition annoncée dans le communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur de la Santé, selon laquelle l’assouplissement progressif des mesures de confinement sera soumis à une évaluation, dans les conditions requises par chaque préfecture et province.

Cette évaluation sera menée par les commissions de veille et de suivi, présidées par les gouverneurs et les walis et composées de représentants du ministère de la Santé, des services extérieurs des départements ministériels concernés et des services de sécurité, précise la publication.