Côte d’Ivoire: une nouvelle possibilité d’être recensé au RGPH d’ici au 31 décembre

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a déclaré mercredi la fin du dénombrement du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH, 2021), annonçant la possibilité d’être pris en compte d’ici au 31 décembre avant l’enquête post censitaire.

« Dans la période allant du 14 décembre à minuit, date de fin officielle de l’opération de dénombrement, au 31 décembre 2021, avant la réalisation de l’enquête post censitaire, nous laissons l’opportunité à toute personne non recensée de contacter le BTPR (Bureau technique permanent du recensement) au numéro vert 101 pour être pris en compte », a dit Mme Kaba Nialé à la presse.

Mme Kaba Nialé a indiqué que « certains ménages ayant déjà reçu la visite des agents recenseurs et qui n’ont pas pu compléter le questionnaire peuvent également contacter le BTPR », organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique.  

« Il s’agit d’une opportunité supplémentaire laissée aux citoyens d’exercer leur droit d’être pris en compte »,  a fait savoir Mme Kaba Nialé, mentionnant que la phase du dénombrement du 5e RGPH 2021 s’est déroulée du 08 novembre au 14 décembre 2021.  

Cette phase a comporté deux périodes d’extension pour faire droit au besoin de rattrapage exprimé par les populations, notamment du 28 novembre au 7 décembre 2021, et du 8 au 14 décembre 2021 sur toute l’étendue du territoire national, a-t-elle fait observer.

L’opération a bénéficié de l’assistance technique permanente du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et du soutien financier de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).

L’UNFPA, partenaire technique, a rapporté que l’opération du dénombrement du RGPH 2021 de la Côte d’Ivoire a été réalisée avec un niveau globalement très satisfaisant du respect des approches de collecte électronique selon les normes des Nations Unies.

« A la fin de l’exercice de la collecte, étape principale du processus global du recensement, nous estimons que l’ensemble de la population résidente sur tout le territoire national a pu être dénombré de façon satisfaisante », a poursuivi le ministre ivoirien du Plan et du développement.

Elle a souligné que conformément aux normes des Nations Unies en la matière, les données transmises directement du terrain par les agents au serveur central sécurisé du projet seront soumises à la phase d’apurement des données.

La publication des chiffres provisoires issus de cette collecte sur le nombre de la population est prévue à fin janvier 2022. Une opération d’évaluation de la couverture et de la qualité des données du dénombrement sera réalisée du 03 janvier au 03 mars 2022, à travers l’Enquête Post-Censitaire (EPC), qui sera réalisée sur un échantillon prélevé sur l’ensemble des zones du recensement.

Les premiers résultats définitifs seront publiés à la fin du mois d’avril 2022, a relevé le ministre ivoirien du Plan et du développement, Mme Kaba Nialé, lors d’une conférence de presse à son Cabinet.

Afrique du Sud : la Haute Cour ordonne le retour de Zuma en prison

La Haute Cour d’Afrique du Sud a ordonné que l’ancien président Jacob Zuma, qui s’est vu accorder la liberté conditionnelle pour raisons médicales, retourne en prison pour purger sa peine de 15 mois, a appris APA mercredi.Une équipe juridique nommée par l’Etat, qui a eu accès au dossier médical de Zuma, a estimé qu’il était apte à être jugé, a déclaré le procureur Billy Downer.

« La décision du premier défendeur (M. Arthur Fraser) de placer le troisième défendeur en liberté conditionnelle pour raisons médicales le 5 septembre 2021 est examinée, déclarée illégale et annulée », indique le jugement de la Haute Cour.

« Il est ordonné par la présente que le troisième défendeur soit remis à la garde du ministère des Services correctionnels pour purger le reste de sa peine d’emprisonnement », a déclaré la Haute Cour.

« Il est déclaré que la période pendant laquelle le troisième défendeur (Zuma) était en liberté conditionnelle pour raisons médicales ne doit pas être prise en compte dans l’exécution de la peine de 15 mois imposée au troisième défendeur par la Cour constitutionnelle », a ajouté la Cour.

Zuma a été emprisonné en juillet pour outrage à la Cour lorsqu’il a défié la décision de la Cour constitutionnelle lui demandant d’assister aux réunions de la Commission d’enquête sur la corruption au sein de l’État à Johannesburg.

L’incarcération de l’ancien président a suscité la colère de ses partisans, qui ont saccagé des quartiers d’affaires et des propriétés privées dans les provinces du KwaZulu Natal et du Gauteng pendant deux semaines, submergeant la police, appelée en renfort pour réprimer les émeutes.

Le président Cyril Ramaphosa a été contraint de faire intervenir 25 000 soldats pour aider la police à mettre fin aux pillages et aux affrontements qui ont coûté la vie à plus de 300 personnes et fait plus de 2 milliards de dollars de dégâts matériels. 

Aucune date n’a été fixée pour le retour en prison de Zuma, qui se trouve actuellement dans son village natal de Nkandla, dans le KwaZulu Natal.

Congo : Bolloré Transport & Logistics en croisade contre le Sida en milieu scolaire

La filiale congolaise de la multinationale française a organisé, du 1er au 3 décembre dernier, une sensibilisation sur le VIH au profit de centaines de jeunes.Mieux vaut prévenir que guérir. Bolloré Transport & Logistics Congo le sait. En partenariat avec l’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef), l’entreprise s’est rendue au Collège d’Enseignement Général de Pointe-Noire.

« Une séance de dépistage contre le Sida et les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) » a été proposée à plus de 300 élèves de l’établissement, renseigne un communiqué reçu mercredi à APA.

Lors de cette activité, Franck Kinanga, Directeur Juridique Pays de Bolloré Transport & Logistics Congo, a déclaré : « Nous avons pour ambition de donner à la jeunesse les clés de son autonomie. C’est pourquoi nous nous devons de les sensibiliser sur l’existence du VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles qui présentent toujours une menace. Notre champ d’actions dépasse le cadre de la sensibilisation puisque nous prenons également en charge 100 % des frais de dépistage volontaire et anonyme ».

Pour sa part, Klément Mvembe, Coordonnateur de l’Acbef à Pointe-Noire, a souligné que « cette action est très importante car la population cible est constituée de plus de 50 % de jeunes ».

Dans la ville portuaire, soutient ce spécialiste, « la propagation du Sida parmi les adolescents et les grossesses précoces sont la principale cause de décrochage scolaire pour les filles ».

Chaque année, Bolloré Transport & Logistics et ses filiales disent se mobiliser à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/Sida en organisant notamment, pour leurs salariés et ayants droits, des campagnes de sensibilisation ainsi que des séances de dépistage volontaire pour agir de manière durable et efficace.

Covid-19 : le variant Omicron au Rwanda

Kigali, après avoir détecté six cas du nouveau mutant, a renforcé les mesures sanitaires.Le Rwanda rejoint la liste des pays africains où le variant Omicron est en circulation. En Afrique de l’Est, seul l’Ouganda avait déjà annoncé l’entrée de la nouvelle souche du coronavirus sur son territoire.

Dans un communiqué, publié mardi, le ministère rwandais de la Santé a indiqué qu’un « séquençage génomique d’échantillons recueillis auprès de voyageurs et de leurs contacts » a permis de confirmer les six cas d’Omicron.

Pour éviter la multiplication des infections, le Rwanda impose désormais aux voyageurs une quarantaine de trois jours contre un auparavant. « Un test PCR sera effectué à l’arrivée et un test supplémentaire aux frais du voyageur le troisième jour et le septième jour à partir de la date d’arrivée », indique le document.

En outre, Kigali maintient le couvre-feu en vigueur de minuit à quatre heures du matin et referme les boîtes de nuit, trois mois seulement après leur réouverture.

Covid-19 : l’Angleterre rouvre ses frontières à onze pays africains

Londres a décidé de lever l’interdiction de voyage contre ces pays placés sur sa liste rouge en raison du variant Omicron qui y circule.L’apparition du variant Omicron, il y a un mois en Afrique australe, avait poussé l’Angleterre à prononcer une interdiction de voyage. Les pays concernés étaient l’Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, la Namibie, Eswatini, l’Angola, le Mozambique et le Nigeria.

Avec cette décision, seuls les résidents britanniques ou les personnes de nationalité britannique ou irlandaise pouvaient quitter ces pays africains pour rejoindre celui de Boris Johnson.

Mais « à partir de 4 heures du matin, le mercredi 15 décembre, les onze pays (africains) seront retirés de la liste rouge des voyageurs », a annoncé sur Twitter Grant Shapps, le Secrétaire anglais aux transports.

De l’avis de Sajid Javid, le Secrétaire d’État anglais à la Santé et à la Protection sociale, les restrictions de voyage ont été levées car Omicron s’est propagé dans le monde rendant « moins efficaces » les mesures d’isolement.

Toutefois, Londres exige aux voyageurs des tests PCR et les dépiste à leur arrivée. Cela s’applique même aux personnes entièrement vaccinées. De plus, les passagers entrants doivent s’isoler pendant deux jours.

L’interdiction de voyage prise par les autorités anglaises avait provoqué une levée de boucliers car elle était considérée comme injuste envers l’Afrique qui a joué la carte de la transparence.

Politique et femmes au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara et la situation des femmes détenues sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.Abordant la question du Sahara, +Aujourd’hui Le Maroc+ s’attarde sur le communiqué du ministère des affaires étrangères allemand dans lequel il a rappelé sa « position inchangée » en faveur du plan d’autonomie présenté par le Royaume, soulignant que cette position qui, s’aligne sur d’autres, vient après le développement qu’a connu ce dossier.

Le Maroc a élevé le niveau d’exigence vis-à-vis de la communauté internationale et plus spécialement des pays qui se disent être des « alliés », explique-t-il, rappelant que le Discours royal du 06 novembre à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte a appelé à une position claire et explicite quant à la marocanité du Sahara qui « n’est d’ailleurs pas négociable et ne l’a jamais été ».

« Le plan d’autonomie présenté par le Maroc est synonyme de sa souveraineté pleine sur le Sahara. Être en faveur du premier c’est l’être aussi pour la deuxième », affirme-t-il.

Toujours dans le cadre de la première cause nationale, +l’Opinion+ écrit qu’un an après la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, plusieurs avancées ont été comptabilisées à l’actif du Royaume, notant que nombre de pays s’alignent de plus en plus à la cause marocaine, sous le voile de la reconnaissance du plan d’autonomie proposé par le Royaume pour ses provinces du Sud et rappelant, dans ce sens, le soutien des grandes puissances à la Résolution 2602.

« Il y a un nouveau paradigme qui émerge doucement, mais sûrement, au sein de la communauté internationale », souligne-t-il, relevant que les initiatives diplomatiques internationales en faveur de la marocanité du Sahara ne font que conforter l’image du Maroc comme pays « sérieux, crédible et réaliste ».

+L’Economiste+, qui revient sur la situation des femmes détenues, écrit que malgré l’avancée des lois, la femme doit encore se battre contre la discrimination et les pensées sclérosées.

Se référant à la première étude genre concernant les femmes détenues, élaborée par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, l’éditorialiste indique que la population carcérale féminine est une minorité estimée entre 2 à 9%.

Les résultats de cette étude ont révélé que ces femmes se retrouvent en prison suite à des faits multiples de discrimination et de privation, souvent provenant de leurs maris, leur famille, de la communauté et ont été victimes de tout type de violences, et que la formation pour leur réinsertion est en décalage avec leurs besoins, ajoute-t-il, mettant l’accent également sur la volonté de l’administration de mieux faire.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la violence dans les universités

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des tensions universitaires et du trafic de passeports diplomatiques.Sud Quotidien note l’ « élan de solidarité » des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad, Ouest) et de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, Nord) envers leurs pairs de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB, Centre).

Toutefois, précise ce journal, la Coordination des étudiants de Saint-Louis s’est exprimée à travers un communiqué, mais les étudiants de l’Ucad ont affronté, hier mardi, les forces de l’ordre devant le campus social.

WalfQuotidien en conclut que « les universités (sont) sous l’emprise de la violence ». à Dakar, rapporte ce journal, les étudiants ont réussi à bloquer, pendant des heures, l’avenue Cheikh Anta Diop très empruntée par les automobilistes.

À Bambey, la franchise universitaire a été violée. Sous le titre « L’Etat sans franchises », Le Quotidien fait savoir que le Professeur Mahy Diaw, Recteur de l’UADB, « reste ferme sur l’application des décisions prises par l’Assemblée de l’université qui a requis la présence des Forces de l’ordre dans le campus pédagogique ».

Dans les colonnes d’EnQuête, l’autorité déclare qu’il est « autorisé à recueillir la puissance publique pour maintenir l’ordre » dans son espace universitaire. L’opposant Ousmane Sonko, cité par Vox Populi, tient le président Macky Sall « pour personnellement responsable de tous les dérapages et des dégâts humains irréparables ».

Pour sa part, Ndiassé Diop, médiateur de l’Ucad, soutient dans L’Observateur que le problème est « à la fois d’ordre pédagogique (la question de la session unique) et le social (le maintien ou non de l’amicale) », mais une solution peut être trouvée autour d’une table de discussion.

Sur un tout autre sujet, L’AS informe qu’une « enquête disculpe la Présidence (de la République) et le ministère des Affaires étrangères » dans l’affaire de trafic des passeports diplomatiques.

D’après WalfQuotidien, des personnes « utilisaient les noms d’anciens ministres, de grandes personnalités pour dire (au chef de l’Etat) qu’ils sont malades et lui demander l’obtention d’un passeport diplomatique ou d’un appui financier ».

Cette mafia, renseigne Libération, a été neutralisée par la Division des investigations criminelles (Dic) entre le ministère des Affaires étrangères et la Présidence de la République après un signalement du Général Meïssa Cellé Ndiaye.  Pour ce quotidien, « l’affaire El Hadj Diadié Condé, impliquant les députés El Hadj Mamadou Sall et Boubacar Biaye, n’est que la face visible de l’iceberg ».

Système éducatif ivoirien: le PASEC 2024 évaluera les élèves du secondaire

Le Programme d’évaluation des apprentissages des systèmes éducatifs des pays de la Confemen (PASEC) regroupant les pays de la Francophonie dont la Côte d’Ivoire, évaluera les élèves du secondaire, en 2024, selon une note officielle.

La Côte d’Ivoire participe à la 4e session des correspondants nationaux de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) qui se tient à Saly au Sénégal, du 09 au 17 décembre 2021.

Cette rencontre vise à dresser un bilan du rapport 2019 du programme d’évaluation des apprentissages des systèmes éducatifs des pays de la Confemen (PASEC) et à discuter des innovations du prochain cycle d’évaluation. 

Les différents pays ont procédé à un partage d’expériences et de bonnes pratiques. Ils ont tous convenu de la contribution significative des résultats du PASEC à la revalorisation des politiques éducatives nationales.

Au sujet des acquis et à l’instar des autres pays membres, la délégation de la Côte d’Ivoire a mis en exergue, les réformes entreprises au niveau national, sur fond des suggestions pertinentes des résultats PASEC 2014 et 2019. 

En attendant la fin des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, les premières réformes ont déjà abouti  entre autres, à l’amélioration du quantum horaire, au retour des coefficients au premier cycle du secondaire et de la dictée classique, etc.

Tout en servant de cadre de renforcement de capacités des équipes nationales en analyse statistique et économétrique, la rencontre de Saly a aussi mis l’accent sur les perspectives, notamment la production du rapport PASEC 2024. 

Les pays de la Confemen ont assuré d’apurer les arriérés de leurs cotisations qui s’élèvent à 194 431 594 Fcfa, au total, en plus de celles qui devront être effectuées pour la production du prochain rapport pour garantir l’autonomie du programme.

La présente rencontre a mis en lumière, les défis à relever pour une meilleure appropriation des rapports PASEC. Tous les pays ne sont pas à jour de leurs cotisations et les résultats ne sont pas partout suffisamment vulgarisés pour impacter positivement les politiques éducatives, note le texte. 

Pour la bonne appropriation et visibilité de ces évaluations, les participants ont tous convenu de la nécessité de la mise en place d’une cellule ou d’un bureau national « Confemen », afin d’offrir un cadre de synergie et de mutualisation des actions de ses différents démembrements au niveau national. 

Les délégations de ces assises composées des équipes nationales PASEC, des correspondants nationaux, des directeurs des Affaires administratives et financières et des responsables de l’Information et de la Communication des pays membres ont dressé le bilan du PASEC 2019 et réfléchi à l’orientation du PASEC 2024 qui va prendre en compte les élèves du secondaire.

Le PASEC demeure pour l’heure, l’outil de référence d’évaluation de la pertinence des politiques éducatives des pays de l’Afrique subsaharienne. Il reste pour la Côte d’Ivoire, de procéder à la restitution de son rapport national.

L’Etat ivoirien entend le faire sur la base des grandes orientations déclinées par le rapport de 2019 pour la redynamisation de son système éducatif, objectif visé par les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Ce rapport devra servir également de document de base aux travaux des ateliers thématiques nationaux, qui vont aboutir à l’élaboration d’un livre blanc et d’une feuille de route opérationnelle. A travers cette session, la Côte d’Ivoire veut redorer le blason de son système éducatif national.

Côte d’Ivoire : la CIE présente des produits d’efficacité énergétique

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), qui se veut une entreprise citoyenne, met à la disposition des populations et des entreprises, des équipements à haute efficacité énergétique, qui réduisent ou minimisent la consommation d’énergie.

Certains appareils électriques consomment plus d’énergie que d’autres. Pour amener les abonnés à apprécier le label énergétique (étiquette-énergie) sur les appareils électroménagers lors de l’achat ou à atteindre l’efficacité énergétique, la CIE propose des produits favorisant des gains d’énergies. 

Présente à l’espace d’exposition du Salon de l’architecture et du bâtiment, Archibat 2021, tenu du 8 au 11 décembre 2021 sur les bords de la lagune Ebrié, la compagnie a animé un stand, exhibant des appareils économiseurs d’énergie.  

Venu à ce stand, le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, s’est réjoui de la mobilisation du personnel à améliorer la prise en charge et la satisfaction des abonnés, qu’il s’agisse de clients particuliers ou des entreprises. A cette occasion, les promoteurs immobiliers ont été édifiés sur des services et solutions innovantes.   

Selon M. Guillaume Bédié, directeur marketing et relation client de la compagnie, chargé de la distribution de l’électricité en Côte d’Ivoire, il s’agit d’un nouveau bail de confiance visant à accompagner le client dont la responsabilité est engagée dans sa consommation d’énergie.  

« La consommation d’électricité est une problématique majeure pour nos clients parce que la facture est souvent jugée trop élevée ». Mais, « c’est en fonction du niveau de consommation que la facture est établie », a-t-il précisé.  

L’efficacité énergétique va consister à regarder tout ce qui est performance énergétique des appareils utilisés et ce que ces appareils consomment pour identifier les appareils les plus énergivores, afin d’intégrer des solutions pour faire des gains d’énergie, a expliqué M. Guillaume Bédié. 

« Quand le client fait attention, cela lui permet de faire énormément d’économies et à preuve, « lorsqu’on utilise une ampoule Led, ça nous permet d’économiser jusqu’à 80, voire 90% d’énergie en moins » par rapport à une ampoule à filament ou à incandescence, a-t-il relevé.    

Dans ce cadre, la société met à la disposition de ses clients un ensemble d’ équipements qui partent de l’éclairage à la climatisation en passant par la consommation générale. Pour la climatisation, un poste important de consommation, elle met à la disposition de ses clients un module.  

Le module est une sorte d’appareil qui se monte sur un climatiseur et qui permet de faire jusqu’à 30% d’économie, a-t-il ajouté, évoquant le smart clim ou le clim serveur, monté sur le climatiseur afin de réguler le fonctionnement du compresseur et d’optimiser la consommation.

Cela permet au climatiseur de « vivre plus longtemps tout en réduisant les frais d’entretien », a-t-il renchéri. Connaître lesquels de ses appareils électroménagers sont les plus gourmands en électricité, contribue inéluctablement à faire baisser sa facture d’électricité.  

Engagée depuis quelques années dans un nouveau paradigme d’amélioration continue de ses services, sous l’impulsion de la direction générale, l’entreprise a initié un « nouvel engagement client qui est un nouveau contrat de confiance avec les abonnés », a-t-il souligné. 

Et ce, sur trois thématiques principales, en vue d’une meilleure prise en charge des abonnés, une meilleure expérience des clients et un accompagnement dans la maîtrise de leur consommation d’énergie électrique, a-t-il poursuivi. 

Dans le cadre de la prise en charge des clients, Ma CIE en ligne (www.macieenligne.ci) a été lancée avec pour deux principaux objectifs, à savoir la proposition de produits innovants ainsi que l’amélioration de la satisfaction sur les problématiques de demande et de réclamation. 

L’e-agence se veut une plateforme permettant au client d’accéder à l’ensemble des ressources en termes de demande d’offres, de demande de services et de réclamations. M. Guillaume Bédié a annoncé par ailleurs une nouvelle version qui va être beaucoup plus intuitive pour les clients. 

« Cette innovation va consister à redonner un nouveau visage à cette application, un nouveau design, de nouvelles fonctionnalités et une simplicité d’utilisation », a-t-il dit, mentionnant qu’elle va offrir « la possibilité au client de gérer plusieurs abonnements sur son même compte ».  

« On a également le suivi de la consommation qui est une fonctionnalité nouvelle qui a été intégrée de sorte que le client pourra suivre en continu sa consommation (en ligne) en se basant sur son historique », a-t-il renseigné. 

Les nouvelles fonctionnalités de l’e-agence permettront en outre la prise en charge des clients prépayés qui pourra désormais se faire en ligne. Lancé en phase pilote en 2018 et officiellement en novembre 2019 avec une application mobile, Ma CIE en ligne enregistre deux ans après plus de 200.000 téléchargements de l’application mobile.

« Aujourd’hui, près de 50% de tout ce qui se fait comme nouveau branchement, se fait à travers Ma CIE en ligne, sur Abidjan », a fait observer M. Guillaume Bédié. Avec cette innovation, les clients ont la possibilité de faire toute leur démarche en ligne.  

Maroc: des avocats s’insurgent contre l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux

L’obligation de présenter le pass vaccinal aux portes des tribunaux, annoncée vendredi dernier par le ministère de la Justice, la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, suscite la colère des avocats. Dans un communiqué publié mardi, la Fédération des associations des jeunes avocats a exprimé son refus de l’obligation de présenter le pass vaccinal pour pouvoir accéder aux tribunaux du Maroc, considérant que cette décision est abusive et porte atteinte à l’indépendance de la profession. La Fédération demande ainsi aux avocats de s’en tenir à leur droit du libre accès aux tribunaux, comme aux autres lieux et espaces publics.

Et de souligner l’inconstitutionnalité et la non-conformité de cette mesure avec les règles fondamentales et internationales  des droits de  l’Homme surtout en l’absence d’une loi législative rendant obligatoire la vaccination anti-Covid.

Rappelons que  le ministère de la Justice, la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont annoncé cette mesure dans une circulaire conjointe adressée aux personnels des tribunaux.
La disposition, qui est appliquée depuis hier, concerne aussi bien les justiciables que les magistrats et les fonctionnaires.