Côte d’Ivoire : des journalistes formés sur le traitement de l’information en période électorale

A l’initiative de l’institution « Le médiateur de la République», un atelier de sensibilisation et de formation des journalistes ainsi que des professionnels des médias sur le traitement de l’information en période électorale, s’est déroulé vendredi à Abidjan, a constaté APA sur place.Cette session de formation dont le thème porte sur le traitement de l’information en période électorale,  vise à sensibiliser ces acteurs des médias sur leur rôle dans le déroulement pacifique de la période électorale en Côte d’Ivoire.

 « L’objectif que nous visons est de sensibiliser les journalistes et professionnels des médias sur leur rôle dans le maintien de la paix et de la cohésion sociale en période électorale et  mettre en exergue les règles d’éthique et de déontologie qui régissent cette profession», a expliqué Hadad N’Guessan Suzanne, la secrétaire générale du médiateur de la République dans un discours d’ouverture de cet atelier.

Elle a ajouté que cette rencontre entend également sensibiliser les journalistes et professionnels des médias à accompagner Le Médiateur de la République en s’appropriant la paix et la cohésion sociale.

Poursuivant, Hadad N’Guessan Suzanne a indiqué que Le médiateur de la République invite les ivoiriens « à œuvrer pour une campagne électorale apaisée et un scrutin sans violence». Auparavant, elle a fait savoir qu’au terme d’une mission de son institution, il est ressorti que  les ivoiriens appréhendent avec beaucoup d’inquiétudes les élections présidentielles ivoiriennes du 31 octobre prochain.

« Restez imprégnés de la rigueur de votre code d’éthique et de la déontologie », a dit pour sa part aux journalistes,  Jean Martial Adou, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias regrettant une prolifération des fausses informations pendant cette période électorale.

« Les journalistes sont des acteurs centraux de notre cohabitation sociale… Ils assurent la médiation entre les détenteurs de l’information et les consommateurs des contenus des médias », a-t-il estimé.

 Plusieurs communications dont celles portant sur le respect des règles d’éthique et de déontologie en période électorale et le traitement de l’information en période électorale, ont été faites au cours de cette rencontre.

Rabat et Paris déterminés à renforcer leur coopération en matière sécuritaire

Le Maroc et la France sont déterminés à renforcer davantage leur coopération sécuritaire, notamment à travers l’échange de renseignements et d’expertises et la consolidation du cadre juridique régissant leur coopération dans ce domaine, a indiqué, vendredi, un communiqué du ministère marocain de l’intérieur.Dans ce communiqué, le ministère relève qu’au cours d’une rencontre, vendredi à Rabat, entre le ministre marocain, de l’intérieur, Abdelouafi Laftit, et son homologue français, Gérald Darmanin, les deux responsables, qui se sont félicités de l’excellence des relations bilatérales, ont passé en revue les volets afférents à la coopération entre les ministères de l’Intérieur des deux pays, notamment ceux ayant trait à la lutte contre la migration irrégulière, le trafic des stupéfiants et le terrorisme.

Exprimant leur satisfaction par rapport aux efforts déployés, les deux ministres ont affiché leur détermination à renforcer davantage la coopération sécuritaire, notamment à travers l’échange de renseignements et d’expertises et la consolidation du cadre juridique régissant leur coopération dans ce domaine, ajoute la même source.

À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont exprimé leur volonté de travailler étroitement en vue de renforcer la coopération sécuritaire entre le Maroc et la France, tant au niveau bilatéral qu’aux niveaux régional et multilatéral, conclut le communiqué.

Le ministre français de l’intérieur s’est par la suite entretenu avec le ministre des marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Gérald Darmanin effectue une visite officielle dans le Royaume dans le cadre du partenariat liant le Maroc et la France.

Ligue des champions d’Afrique : La finale sera disputée en Egypte en cas de duel maroco-égyptien

La finale de la Ligue des champions sera disputée, le 6 novembre en Égypte, en cas de duel maroco-égyptien, selon un tirage au sort effectué, vendredi à Casablanca, par la Confédération africaine de football (CAF).Conduit par le directeur des compétitions de la CAF, Samson Adamu, le tirage au sort a décidé qu’en cas de finale opposant une équipe égyptienne et une autre marocaine, le match sera disputé le 6 novembre en Égypte, a indiqué un communiqué de la CAF publié sur son site internet.

Dans le cas où deux équipes du même pays atteindraient la finale, celle-ci se jouerait dans leurs pays respectifs, souligne la même source.

Pour rappel, les demi-finales de cette prestigieuse coupe mettra aux prises le Wydad de Casablanca à Al Ahly d’Egypte à Casablanca, alors que le Raja de Casablanca affrontera dimanche le Zamalek. Les deux rencontres se dérouleront au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca.

Les matches retour se joueront respectivement les 23 et 24 octobre 2020 au Caire.

Af’Sud : L’opposition attaque le plan de relance économique de Ramaphosa

« Il n’y avait rien de nouveau dans le plan de relance économique de l’Afrique du Sud que le président Cyril Ramaphosa a présenté jeudi lors d’une séance conjointe du Parlement au Cap », ont estimé les dirigeants de l’opposition.Le plan de relance vise à mettre le pays sur la voie de la reprise après la perte de 2,2 millions d’emplois au cours du deuxième trimestre de cette année en raison de la récession économique et du confinement destiné à contenir la pandémie de Covid-19.

L’objectif principal du plan de relance est la création d’emplois en mettant l’accent sur les investissements dans les infrastructures, la ré-industrialisation de l’économie et l’accélération des réformes économiques, entre autres.

Ramaphosa a également annoncé la création de plus de 800.000 emplois et une prolongation des subventions de revenus Covid-19 pour trois mois supplémentaires.

Mais les partis d’opposition ont déclaré qu’ils n’étaient pas impressionnés par le plan du chef de l’Etat sud-africain, affirmant que Ramaphosa n’était pas allé assez loin dans les réformes annoncées et que les plans ne présentaient aucune nouveauté.

Le chef du Mouvement démocratique uni, Bantu Holomisa, a déclaré que le plan de relance économique n’était « pas différent de ce qu’il nous a dit lors des trois derniers discours sur l’état de la nation ».

« Parfois, c’est comme s’il faisait du copier-coller avec ses discours précédents », a déclaré Holomisa. Le dirigeant du Front de la liberté Plus, Pieter Groenewald, a qualifié le discours de Ramaphosa de « vraiment décevant » et a déclaré que le dirigeant sud-africain n’avait rien dit de nouveau. « Combien de fois l’avons-nous entendu dire qu’il y aura un développement des infrastructures? Combien de temps allons-nous entendre parler des énergies renouvelables? « Combien de temps allons-nous entendre qu’il va créer des emplois ? Ce qu’il a annoncé cet après-midi est en fait une extension des subventions sociales », a déclaré Groenewald.

Pour sa part, le chef de l’Alliance démocratique, John Steenhuisen, a déclaré : « L’Afrique du Sud n’a pas besoin d’un plan pour deux ou trois ans. Il lui faut un plan pour le présent.

« Nous sommes dans une crise économique, nous avons un chômage massif ; ce qu’il nous faut, ce sont des investissements et de la croissance », a ajouté Steenhuisen.

Le Sénégal dans le viseur des cybercriminels

Le Sénégal est le cinquième pays qui subit le plus de cyberattaques en Afrique et le soixante-onzième au niveau mondial, a révélé, ce vendredi à Dakar, le directeur général de la 4ITSEC-AFRICA, Adjeoua Haikreo.Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Petites et Moyennes Industries (PMI) constituent les principales victimes de ces attaques, a souligné M. Haikreo. Ce dernier précise également que les mails infectés, venant de l’extérieur ou parfois même de l’intérieur du pays, et les liens envoyés dans les groupes WhatsApp sont des voies très utilisées par les cybercriminels.

D’où la nécessité, selon l’enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), d’accompagner les PME/PMI à s’approprier davantage la politique de cybersécurité mise en place par le Sénégal.

Pour ce faire, Adjeoua Haikreo qui s’exprimait lors du lancement d’« Octobre Cyber », un programme dédié à la sensibilisation au plan international, des utilisateurs, en particulier les enfants sur la cybersécurité, a appelé les entreprises à se conformer à la Stratégie nationale de cybersécurité développée par l’Etat, mais aussi à appliquer et assurer le suivi et l’exécution des politiques de sécurité.

En effet, le Sénégal dispose d’un Plan de Sécurité des Systèmes d’Information (PSSI-ES) qui trace les grands traits de la sécurité  et aide à prévenir toutes sortes d’attaques, a-t-il signalé.

Il a, par ailleurs, invité les entreprises privées, « qui ne disposent pas souvent de Direction de Système de Sécurité et de système d’Information (DSSI) », à avoir dans leur effectif un responsable de sécurité de système d’informations. Celui-ci aura comme mission, d’après lui, de mettre en place une bonne politique de sécurité et de cybersécurité « parce que c’est comme ça que nous pouvons mieux comprendre le phénomène ». 

En outre, le directeur général de la 4ITSEC-AFRICA suggère aux sociétés de faire un audit régulier  de leur système de sécurité. Une procédure de contrôle qui devrait leur permettre de savoir ce qui a été fait, ce qui reste à faire et ce qui est prévu. Cet état des lieux devrait aussi aider les entreprises, en cas d’intrusions, de « savoir ce qui a été fait et d’où est-ce que ça vient ». 

De plus, il les a exhortés à signaler aux autorités compétentes toutes les attaques pour que celles-ci puissent engager les procédures nécessaires afin d’y remédier. « Il faudrait qu’on arrive à recenser toutes ces attaques pour que nos PME/PMI ainsi que nos autorités ne tombent pas dans ces pièges », a-t-il dit. 

Tout en se félicitant des efforts déployés par le gouvernement dans le domaine de la cybersécurité, il a plaidé pour la création d’une commission de suivi et d’évaluation de la PSSI-ES. 

« On dit que la sécurité avance très vite. Il nous faut, nous aussi, avancer un peu plus vite que ça. Mais sans se précipiter, si l’on veut atteindre les objectifs qu’on s’est fixés », a-t-il encore dit. 

De même, Adjeoua Haikreo milite en faveur de l’installation d’une Agence nationale de la cybersécurité qui, aux côtés de la Commission nationale de cybersécurité, va recevoir toutes les attaques venant du net. Cela en vue de pouvoir conseiller les personnes sur les menaces, mais aussi émettre des alertes sur l’état d’avancement de la cybersécurité. A tout cela devrait s’ajouter, selon lui, l’ouverture, au niveau national, d’un Portail de sécurité des systèmes d’information. 

Af’Sud : Ramaphosa dévoile un plan de relance économique de 6 milliards de dollars

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé jeudi que son gouvernement allait dépenser six milliards de dollars pour faire croître l’économie et créer plus de 800.000 emplois au cours des trois prochaines années.S’exprimant lors d’une séance conjointe du Parlement au Cap où il a présenté le plan de relance économique tant attendu de son gouvernement, Ramaphosa a indiqué que le paquet faisait partie des efforts du gouvernement pour assurer un atterrissage en douceur de l’économie face à une récession de deux ans et à la pandémie de Covid-19.

«Nous avons engagé 6 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour créer des emplois grâce à l’emploi public et social, alors que le marché du travail se rétablit», a déclaré Ramaphosa.

Le pays a perdu plus de 2,2 millions d’emplois au deuxième trimestre de cette année, en raison de l’impact de la récession et de la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 18.000 morts depuis mars.

« La relance de l’emploi est axée sur les interventions qui peuvent être déployées le plus rapidement et qui ont le plus grand impact sur la redressement économique ».

La relance de l’emploi comprend un soutien direct aux moyens de subsistance et la protection des emplois dans les secteurs vulnérables, a-t-il déclaré.

Ramaphosa a ajouté que le plan de reconstruction et de redressement visait à ramener le pays à des niveaux de croissance souhaitables, au lendemain de la pandémie de coronavirus.

Le plan de relance est l’un des quatre piliers qui font partie du plan de relance visant à la fois à créer des emplois et à soutenir les moyens de subsistance de la population, a déclaré le président aux législateurs.

Le plan de relance économique intervient à un moment où l’économie du pays a subi un « choc sans précédent » qui a laissé des millions de personnes sans emploi et un taux de croissance négatif de 16,4% au deuxième trimestre, par rapport au trimestre précédent.

Le président a déclaré que son gouvernement créerait 300.000 opportunités pour les jeunes d’être engagés en tant qu assistants éducatifs et scolaires dans les écoles du pays, et que plus de 40.000 postes d’enseignants vulnérables étaient en train d’être sécurisés dans des écoles qui ont perdu les revenus qu’elles tiraient des frais de scolarité.

Pour soutenir le système de santé, 6.000 agents de santé communautaires et infirmières auxiliaires supplémentaires seraient déployés, dans le cadre de la mise en place par le gouvernement de l’assurance maladie à l’échelle nationale, a poursuivi le président.

Et d’ajouter : «Un soutien est fourni à plus de 100.000 praticiens du développement de la petite enfance et à 75.000 petits agriculteurs, dont la production a été perturbée par la pandémie ».

En outre, les programmes de subventions ont été élargis dans le secteur créatif, culturel et sportif, et des fonds ont été alloués pour protéger les emplois dans les institutions culturelles, tels que les musées et les salles de cinéma, a conclu Ramaphosa.

Le Maroc récupère près de 25.000 pièces archéologiques saisies par la Douane française

Le Maroc a récupéré près de 25.500 pièces archéologiques rares touchant essentiellement à la préhistoire et à la paléontologie, saisies par les Douanes françaises en 2005 et 2006.Ces objets archéologiques ont été remis au consul général du Maroc à Marseille, Said Bakhkhar, par le directeur interrégional adjoint des douanes et droits indirects de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), lors d’une cérémonie tenue au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille.

Au total, ce sont 24.459 objets fossiles et archéologiques, trilobites, dents, crânes et mâchoires d’animaux, pointes de flèches et outils taillés et gravures rupestres, provenant de sites pré-sahariens et de l’anti-Atlas, et datant de 500.000 millions d’années et de l’époque du paléolithique et du néolithique (6 130 000 ans /- 6 000 ans), qui vont retourner au Maroc.

Parmi ce trésor inestimable, il y a lieu de citer des gravures rupestres dont certaines datant du Néolithique, un crâne de crocodile encore en partie dans sa gangue, une pièce exceptionnelle d’autant que de très nombreux faux sont mis en vente, ainsi que des dents de poissons et reptiles datées pour l’essentiel de l’Eocène, seconde époque du Paléogène et seconde de l’ère Cénozoïque (56-33 millions d’années). 

Ces objets archéologiques avaient été interceptés à l’occasion de trois saisies consécutives réalisées par les douanes d’Arles et de Perpignan entre novembre 2005 et novembre 2006.

Présidentielle ivoirienne: l’opposition lance la « phase active » de la désobéissance civile

Pascal Affi N’Guessan, porte-parole des plates-formes de l’opposition ivoirienne, a lancé vendredi « la phase active » de la désobéissance civile, appelant les militants à « empêcher » par les moyens démocratiques l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, lors d’une conférence de presse.Cette phase de la désobéissance vise à « empêcher le convoyage et la distribution de tout matériel électoral, empêcher l’affichage électoral, les meetings de campagne, la distribution et le retrait des cartes d’électeur », a déclaré M. Affi N’Guessan. 

Il a appelé les militants à « manifester dans les formes et par tous les moyens appropriés leur opposition au coup d’État électoral en cours », avant d’ajouter « notre désobéissance civile est un acte de résistance à un double coup d’Etat ». 

Pour l’opposition ivoirienne, la candidature de Alassane Ouattara, président sortant est « illégale », car selon elle, cette candidature « viole » la Constitution de 2016 qui interdit un troisième mandat présidentiel. 

Il s’agit d' »un coup d’Etat constitutionnel, Alassane Ouattara est inéligible, donc maintenant basta », a lancé M. Affi, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. 

M. Affi a en outre dénoncé « un coup d’Etat électoral avec la prise en otage du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante », clamant que ce qui est en cours est « un coup de force, un braquage, une imposture et un simulacre ».

« C’est à coup sûr une forfaiture » et l’opposition voudrait mener « un combat sans merci contre le troisième mandat pour une élection juste, transparente et inclusive et au-delà de tout, pour la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.

Selon M. Affi, « le régime est resté sourd » à tous leurs appels au dialogue pour une réforme de la Commission électorale indépendante, du Conseil constitutionnel, et « il nous contraint à entrer désormais dans une nouvelle séquence politique: l’acte 2 de la désobéissance civile ».

« Parce qu’il se sait minoritaire et qu’il ne peut pas gagner une élection transparente et démocratique, il (M. Ouattara) a décidé d’opérer un passage en force, un braquage électoral. Le peuple ivoirien a le devoir de résister pour faire barrage à la forfaiture », a-t-il dit.

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Kakou Guikahué, a fait savoir que l’opposition allait rentrer en campagne contre l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Armand Ouégnin, président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) dont le référent politique est Laurent Gbagbo, a appelé tous les militants à tout le peuple de Côte d’Ivoire de « s’abstenir de participer aux opérations de la CEI qui est illégale et illégitime ». 

« Nous avons le devoir impérieux de nous opposer par tous les moyens légaux à ce coup d’Etat électoral, ce coup d’Etat constitutionnel que s’apprête à faire le chef de l’Etat sortant », a affirmé M. Armand Ouégnin. 

La conférence, tenue au siège du Pdci à Cocody (Est Abidjan), a réuni plusieurs leaders de l’opposition ivoirienne dont Albert Toikeusse Mabri, président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), un ex-allié au pouvoir. 

Afrique du Sud: L’état d’urgence prolongé jusqu’au 15 novembre

L’Afrique du Sud a prolongé d’un mois l’état d’urgence imposé pour lutter contre la pandémie de Covid-19, a déclaré jeudi la ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma. Au plus fort de l’urgence, le pays a imposé des fermetures qui ont pratiquement empêché le bon fonctionnement de l’activité économique – sauf pour les services essentiels comme la nourriture et les structures de santé, les citoyens étant confinés à chez eux.

 Le cabinet et le ministère de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles ont déclaré que l’état d’urgence avait été prolongé à la suite de consultations avec les parties prenantes.

 « La décision d’étendre l’état d’urgence nationale n’a pas été hâtive », a déclaré M. Dlamini-Zuma.

 Et d’ajouter : « la prise en compte des conditions matérielles dans le contexte de la stratégie ajustée aux risques a motivé la décision d’approuver cette nouvelle extension ».

 Les mesures actuelles contenues dans les règlements pour faire face à la catastrophe « sont nécessaires au-delà du 15 octobre 2020 », poursuit-elle.

 « Nous devons également maintenir notre engagement à rester réactifs, agiles et compatissants, alors que nous travaillons pour sauver des vies et protéger les moyens de subsistance de tous les Sud-Africains ».

 Par ailleurs, le pays a enregistré 696.414 cas de Covid-19 dont 18.151 décès depuis son apparition dans le pays en mars, a déclaré le ministère de la Santé jeudi.

Libéria : Le président met en garde contre les rumeurs après la mort mystérieuse d’agents du fisc

Le président du Libéria, George Weah, a exhorté les citoyens à éviter de répandre des rumeurs alors qu’une enquête est en cours sur une série de décès d’agents des impôts, ont indiqué jeudi des rapports.Le président Weah a confié aux journalistes que son administration avait sollicité l’aide d’experts américains pour enquêter sur le décès récent de plusieurs fonctionnaires du fisc, dont un auditeur principal du gouvernement, un fonctionnaire de la Liberia Revenue Authority, le Directeur général de l’Agence d’audit interne du Libéria et deux fonctionnaires de l’Agence de recouvrement des impôts.

La mort mystérieuse de ces fonctionnaires a provoqué l’indignation des Libériens qui se sont toujours plaints de la poursuite de la corruption et d’une économie désastreuse. Le président Weah, dont la promesse électorale comprenait l’élimination de la corruption, a été critiqué pour « sa mauvaise gouvernance », selon beaucoup de.

En 2019, le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 0,67% tandis que le dollar libérien s’est déprécié de 19,35%.

Le Libéria a été frappé par une série de crises, notamment une guerre civile (1989 à 2003) et une épidémie de fièvre Ebola en 2014-2016, qui a tué 4 800 personnes dans ce pays d’Afrique de l’ouest.

De plus, l’épidémie de coronavirus a infecté à la date du jeudi 15 octobre 2020, 1.372 Libériens et fait 82 morts.

Cependant, le président Weah a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’enquête révèle la véritable cause de la mort des fonctionnaires des impôts qui ont déclenché des rumeurs au sujet d’une campagne d’assassinats.