L’Assemblée nationale en vedette dans la presse sénégalaise

Le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale et la réaction de son président Moustapha Niasse contre les critiques sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Vox Populi a vu hier mercredi un président de l’Assemblée nationale « noir de colère » face aux critiques et attaques contre l’institution. A un certain moment même, rapporte Sud Quotidien, « Niasse tape sur la table ». « Personne ne peut dicter à l’Assemblée ce qu’elle doit faire », a-t-il déclaré lors de la plénière convoquée pour le renouvellement du bureau.

Ainsi, le changement majeur dans le nouvel attelage concerne le poste de Premier vice-président, désormais occupé par Abdou Mbow qui remplace le tonitruant Moustapha Cissé Lô. Ce dernier est tombé en disgrâce dans le parti présidentiel APR après avoir proféré une série d’insultes publiques visant un camarade. « L’APR évacue Lô », titre ainsi le journal, soulignant par ailleurs que l’opposition juge « timide » la réaction du parti au pouvoir contre Aliou Dembourou Sow, le député qui a défendu la candidature du président Macky Salla à un troisième mandat quitte à utiliser des machettes.

L’Observateur braque son rétroviseur sur le député Pape Diop, ex-dignitaire du régime de Wade, mais qui se fait remarquer par son « absence à l’Assemblée nationale » et un « retrait de la scène politico-médiatique ». Le journal, affirmant qu’il vit « les dernières heures d’une carrière politique », note qu’il est « viré de l’Assemblée nationale par les articles 40 et 105 du Règlement intérieur ».

Sur la gestion de l’affaire Terme Sud, le général à la retraite Mansour Seck « met en garde » dans Walf Quotidien et Sud Quotidien contre la politisation du dossier et contre la division du Commandement par rapport à la troupe.

Le Soleil titre sur le Fonds Vert Climat, avec les 50 milliards de FCFA prévus « pour l’électrification solaire de 1000 villages ».

EnQuête et L’AS titrent sur l’accès au foncier par les femmes. Pour le premier quotidien, c’est « la loi des hommes » qui s’applique tandis que le second note que les femmes sont « ostracisées » quand elles veulent acquérir du foncier agricole.

En football, L’Observateur revient sur les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale. Le journal trouve une « Sadio-dépendance » qui confirme qu’il est « l’ion indomptable de la Tanière ».

Mais pour Stades, ils sont « quatre indispensables ». En plus de Sadio Mané, il y a les gardiens Edouard Mendy et Alfred Gomis et le défenseur Kalidou Koulibaly.

Record titre de son côté sur le match Sénégal-Guinée-Bissau de novembre et note qu’on va « vers un huis clos total » au stade Lat Dior de Thiès parce que la Fédération est « fortement préoccupée par la Covid-19 ».

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les décisions issues du Conseil des ministres, le trafic portuaire, les chiffres alarmants du don d’organes et la Coupe Mohammed VI des clubs arabes.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi, un Conseil des ministres consacré à l’examen des orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 et l’adoption de nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal.

Le Souverain s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc. Khalid Ait Taleb a affirmé qu' »il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens », ajoute le communiqué, cité par le journal.

Concernant le Projet de loi de finances 2021, le ministre de l’Économie et des Finances a présenté un exposé sur les orientations générales du texte. « Ce projet de loi a été élaboré en application des Hautes Orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif », a rappelé le ministre.

Le ministre des Finances a en outre souligné que le PLF 2021 a « été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le trafic portuaire se porte bien. A fin septembre, l’activité portuaire est de +8%, soit un volume de 8 millions de tonnes, d’après les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports. Ainsi, durant les neuf premiers mois de l’année 2020, sa croissance est de l’ordre de 6,9%, soit un volume global de 70,5 millions de tonnes (MT). Pour comparaison, au cours des neuf premiers mois de 2019, l’activité portuaire était de 65,96 MT et de 64,22 MT à fin septembre 2018.

Le top 3 des ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar. A eux trois, ils ont assuré le transit de 55 millions de tonnes, soit près de 78,2% du trafic à fin septembre. A la première place, le port de Jorf Lasfar avec une part de 40,9% du trafic global, 28,8 millions de tonnes et une progression de +7,4% comparé à la même période de l’an passé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le don d’organes, au Maroc, demeure rare. L’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales vient de publier des chiffres alarmants et tire la sonnette d’alarme à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes.

« En dépit de ses bienfaits et ses vertus, le don d’organes au Maroc reste à la traîne », fait remarquer l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de la transplantation d’organes, célébrée le 17 octobre de chaque année. Or, « le prélèvement d’organes suivi de greffes est une manifestation concrète de la générosité dont peut témoigner l’être humain », souligne l’Association dans un communiqué, cité par le quotidien.

Selon les chiffres de cette ONG, qui travaille à sensibiliser l’opinion publique sur les maladies rénales, « les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont rares », rapporte le journal. Ainsi, et depuis 1989, « seules 1.100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de don d’organes après la mort, mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume », fait savoir le communiqué de l’Association.

Au registre sportif, +Assabah+ fait savoir que l’Union arabe de football a décidé de reprendre le Championnat arabe des clubs qui avait été suspendu à cause de la pandémie de Covid-19. Une compétition dans laquelle le Raja de Casablanca est toujours en course pour le titre, en attendant sa demi-finale retour contre Al Ismaily d’Egypte.

Le rapporte que les “prize money” de la compétition ont été revus à la baisse et une nouvelle grille sera communiquée aux clubs encore en lice. Une décision qui vient à la suite de la crise liée à la pandémie de coronavirus.

Pour le moment, les quatre clubs qualifiés en demi-finale (Raja de Casablanca, Al Ismaily d’Egypte, Al Ittihad et le Chabab d’Arabie Saoudite) n’ont aucune information sur la nouvelle grille.

Initialement, le gagnant devait empocher un chèque de 6 millions de dollars, contre 2,5 millions pour le finaliste et 500.000 dollars pour les demi-finalistes.  En tout cas, selon Talal Al Cheikh, le directeur de la compétition, tous les détails seront fixés cette semaine, avec l’annonce des dates des matchs restant à jouer.

Signature d’un accord pour la formation d’étudiants ivoiriens en master des énergies renouvelables

L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, et l’école polytechnique de Paris ont signé, mercredi à Abidjan, un partenariat pour la formation en master d’étudiants ivoiriens sur les énergies renouvelables.L’accord a été paraphé par le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables  Abdourahmane Cissé et son collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara ainsi que le directeur général de l’INPHB, Koffi N’guessan et Clément Hervé, représentant de l’Ecole polytechnique de Paris.

«  Avec ce partenariat,  les étudiants vont étudier ici en Côte d’Ivoire et  ils recevront le diplôme de l’école polytechnique de Paris », a expliqué Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables.

« Il faut avoir un niveau de BAC+5 et postuler. Ce sont les  meilleurs étudiants qui seront recrutés et recevront une formation de douze mois dont six mois de stage», a poursuivi M. Cissé.

Selon lui, ce partenariat entre ces deux institutions revêt plusieurs avantages pour les étudiants ivoiriens. « Le premier avantage, c’est le coût de  la formation. Grâce à un soutien de l’État, la formation ici pour les jeunes diplômés sera environ de 300 000 FCFA pour avoir la même formation comme s’ils étaient allés à l’école polytechnique de Paris», s’est félicité Abdourahmane Cissé.

Le deuxième avantage, a-t-il ajouté, c’est le transfert des compétences avec un enseignement de qualité sur place en Côte  d’Ivoire. « Cela  permet de faire en sorte que les ressources financières ne soient pas un frein à l’éducation de notre jeunesse», a soutenu le ministre affirmant que « nous sommes contents de ce partenariat ».

Pour sa part, Adama Diawara, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est réjoui à son tour de cette convention. « Des étudiants resteront en  Côte d’Ivoire et  bénéficieront d’une formation de qualité avec un diplôme qui est reconnu comme étant celui d’une école prestigieuse de référence internationale. Cette formation est à saluer à plus d’un titre», s’est-il satisfait.

 Il y a quelques mois, rappelle-t-on,  une signature de partenariat a eu lieu  entre l’Institut français du pétrole et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro pour la création de deux masters dans le secteur des hydrocarbures. Le ministre Abdourahmane Cissé a donné le 30 septembre dernier à Yamoussoukro le cours inaugural de ces masters.

Côte d’Ivoire: le lycée professionnel de Jacqueville équipé de matériels didactiques

Le lycée professionnel de Jacqueville, une localité située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan a été équipé, mercredi, de matériels didactiques destinés aux formations en photovoltaïque et efficacité énergétique ainsi que des kits d’hygiène.Ces dons qui s’inscrivent dans le cadre du projet « Formation professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité  énergétique» (ProFERE) ont été faits par l’Agence de coopération allemande (GIZ).

Cette initiative financée  à hauteur de 13,9 millions d’euros par l’Allemagne entend dispenser des formations répondant aux besoins  énergétiques nationaux, tout en accroissant l’insertion socioprofessionnelle des formés.

A cette occasion,  Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dit la gratitude de la Côte d’Ivoire au donateur.

 « Votre pays permet assurément au président de la République, Alassane Ouattara, de réaliser un volet important de sa vision pour le développement de la Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué. Selon lui, ce matériel de pointe « impactera positivement la qualité de la formation des pensionnaires du lycée professionnel de Jacqueville».

De son côté, Martin Koever, le représentant de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire  a soutenu à son tour que ce projet entend stimuler le développement du secteur de l’énergie durable, en mettant sur le  marché une expertise technique et managériale locale spécialisée et un savoir-faire en énergie solaire et efficacité énergétique.

Le projet ProFERE concerne deux 02 établissements de formation professionnelle, notamment,  le lycée professionnel Jacqueville au Sud  du pays et le Centre de formation professionnelle de Korhogo, dans l’extrême nord.

Mise en service à Abidjan de deux postes de distribution d’électricité d’un coût de 12,4 milliards Fcfa

Deux postes de distribution d’électricité à Anani et à Bingerville, dans le District d’Abidjan, d’un coût d’investissement de 12,4 milliards Fcfa ont été mis en service, mercredi, par le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.Ces postes ont été financés par un prêt de 12,4 milliards FCFA de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à l’Etat de Côte d’Ivoire pour un taux de 8% d’une durée de 15 ans dont 3 années de différé. Ils permettront non seulement l’amélioration de la qualité de l’électricité des zones d’Anani et de Bingerville, mais également offriront une réduction du temps de coupure et des pertes techniques.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a indiqué que le taux de couverture, établi à 33% en 2011, devrait atteindre 80% en 2020 et l’électrification totale du pays avant fin 2025.

En 2011, la Côte d’Ivoire qui disposait de 45 postes dans toute l’étendue du territoire, est passée aujourd’hui à 65 postes de haute tension électrique, a fait remarquer le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Avec ce dispositif de transport d’électricité, dira-t-il, la Côte d’Ivoire a doublé en neuf ans (de 2011 à 2020) le nombre d’abonnés au réseau électrique et réduit le temps moyen de coupure d’électricité.

Ce projet d’extension du réseau électrique vise à améliorer les conditions de vie des populations. Selon M. Cissé, l’on pouvait observer dans certaines zones du pays 50 heures de coupure d’électricité par an, voire 100 h/an.

Le Premier ministre Hamed Bakayoko s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui au-delà du pic de consommation dont la pointe est estimée à 1 500 Mgw contre un production du pays évaluée à 2 229 Mgw.

Il a relevé qu’avec le programme Proner (Programme national d’électrification rurale), l’Etat envisage d’électrifier tous les villages de plus de 500 habitants pour permettre que tout le monde ait accès à l’électricité.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a annoncé un autre projet important de 47 milliards de Fcfa qui a été engagé pour améliorer la fourniture d’électricité à Abobo, à Yopougon, à Abatta, des zones d’Abidjan et à l’intérieur du pays.

Maroc : Le conseil des ministres examine le projet de loi de finances 2021

Le Conseil des ministres, présidé mercredi par le Roi Mohammed VI, a examiné les orientations générales du projet de loi de finances 2021 et adopté nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, annonce un communiqué du porte-parole du cabinet royal.Au début des travaux du Conseil, le Souverain s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc.

Le ministre de la Santé a répondu qu’il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens.

Par la suite, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration a présenté un exposé sur les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021.

Le ministre a affirmé, à cet égard, que ce projet de loi a été élaboré en application des orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif.

Il a souligné également que ce projet a été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs.

Les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 reposent sur les axes suivants :

Premièrement : accélération du lancement du plan de relance de l’économie nationale : le gouvernement oeuvrera dans ce cadre à mettre en place tous les moyens pour renforcer l’effort financier exceptionnel annoncé dans le Discours du Trône. La préservation des postes d’emploi et l’intégration du secteur informel seront en tête des priorités à réaliser.

Il sera également procédé à la mise en oeuvre rapide de tous les mécanismes susceptibles de garantir l’efficacité nécessaires aux interventions du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Le gouvernement continuera à promouvoir l’investissement public pour atteindre 230 milliards de dirhams, en prenant en considération que 45 milliards de dirhams seront mobilisés au titre de ce Fonds.

Pour permettre aux jeunes d’accéder aux sources de financement, une nouvelle dynamique sera insufflée au Programme “Intelaka », tout en bénéficiant d’une exonération de l’Impôt sur le Revenu pour 24 mois des salaires versés aux jeunes lors de leur premier recrutement, à condition que leurs contrats de travail soient à durée indéterminée.

Deuxièmement: Début de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire : à travers l’accélération de l’adoption des amendements relatifs au cadre législatif et réglementaire, qui vont surtout permettre d’instaurer une assurance maladie obligatoire au profit des catégories précaires qui bénéficient actuellement du régime RAMED, et accélérer la généralisation de la couverture au profit de la catégorie des indépendants et ceux qui pratiquent des activités libérales.

Le gouvernement va accompagner le chantier de généralisation de la couverture sanitaire obligatoire en mettant à niveau l’offre sanitaire à travers l’augmentation du budget alloué au secteur de la santé au titre de l’année 2021 de près de deux milliards de dirhams pour atteindre plus de 20 milliards de dirhams.

Troisièmement : Renforcement de l’exemplarité de l’État et la rationalisation de sa gestion : à travers l’accélération de la mise en œuvre des Hautes orientations Royales par le lancement d’une réforme profonde du secteur public, le traitement des dysfonctionnements structurels des établissements et entreprises publics dans le but de réaliser davantage de complémentarité et de cohérence dans leurs missions et l’amélioration de leur efficience économique et sociale.

Dans ce cadre, il sera procédé à l’élaboration de deux projets de loi. Le premier porte sur la création d’une Agence nationale dont la mission sera de gérer stratégiquement les participations de l’État et d’assurer le suivi des performances des établissements publics, alors que le second projet de loi porte sur la réforme des établissements et entreprises publics.

Le ministre a conclu son exposé en affirmant que le taux de croissance de l’économie nationale devait s’établir à 4,8% et que le déficit budgétaire de 2021 devrait être ramené à 6,5% du PIB.

Par la suite, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique relative à la nomination aux fonctions supérieures. Ce projet vise à ajouter l’Agence Nationale des Registres et la Société de Garantie et de Financement de l’Entreprise à la liste des établissements et entreprises stratégiques, dont la nomination des responsables est délibérée en Conseil des ministres.

Le Conseil des ministres a approuvé trois textes juridiques relatifs au domaine militaire. Il s’agit d’un projet de loi relatif aux services de confiance pour les transactions électroniques, un projet de décret fixant les conditions et les modalités de délivrance des autorisations de la recherche scientifique marine dans les eaux sous juridiction nationale et un autre fixant la composition et le mode de fonctionnement de la commission de réforme des personnels des Forces auxiliaires.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la vision royale pertinente, concernant l’élargissement des réseaux des partenariats du Royaume et la diversification de leurs domaines de coopération, le Conseil des ministres a approuvé cinq  accords internationaux, dont deux bilatéraux et trois multilatéraux.

Les accords bilatéraux portent, d’une part, sur l’amendement de l’accord de libre-échange entre le Royaume du Maroc et la République de Turquie, qui vise à remédier aux dysfonctionnements ayant impacté la balance commerciale entre les deux pays au cours des dernières années, et la protection des industries émergentes ou fragiles, et d’autre part, les privilèges et les immunités dont bénéficient les membres des missions diplomatiques entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, conformément à l’Accord de Vienne de 1961.

Quant aux trois conventions multilatérales, elles portent sur l’ouverture du Maroc sur de nouveaux espaces économiques et le parachèvement de son adhésion au système contractuel de l’Union Africaine.

Ces conventions concernent respectivement l’adhésion aux statuts de la Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures, à la Charte africaine sur la sécurité routière et au Traité de Pelindaba pour la création d’une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique. Ces deux dernières conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la présence du Maroc au sein du système de coopération africaine conjointe et le partage de son expérience avec les pays africains dans ces deux domaines importants.

Mali : un deuil national de 3 jours décrété

Le président de la transition, Bah N’daw, annonce un deuil national de trois jours en mémoire des victimes de la double attaque dans le centre du pays.Cet hommage démarre le jeudi 15 octobre à minuit. En Conseil des ministres, le chef de l’État malien « a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles des disparus et souhaité un prompt rétablissement aux blessés ».

L’attaque du poste des Forces armées et de sécurité de Sokoura (centre) s’est produite le mardi 13 octobre. Par la suite, un renfort de l’armée dépêché sur les lieux a été victime d’un assaut réalisé avec l’explosion d’un engin et d’une embuscade au pont de Parou (centre).

En outre, douze individus qui se rendaient à la foire hebdomadaire de Bankass (centre), et dont le bus « suivait le renfort de l’armée », ont aussi perdu la vie dans cette seconde attaque, a indiqué une source policière.

Au total, douze civils et au moins autant de militaires maliens ont été tués dans la double attaque. C’est le bilan le plus lourd depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août dernier. Selon une source militaire, le camp de Sokoura a été attaqué par « des terroristes infiltrés ».

En tout cas, cette double attaque intervient quelques jours seulement après la libération de six otages. Il s’agit du leader de l’opposition Soumaïla Cissé, de l’humanitaire française Sophie Pétronin et de deux ressortissants italiens.

En contrepartie, un nombre important de jihadistes, jusque-là dans les prisons maliennes, ont recouvré la liberté. En plus du versement d’une rançon. Dans le centre du Mali, le groupe jihadiste dirigé par Amadou Koufa est très actif.

Côte d’Ivoire: les guides religieux musulmans et chrétiens prient pour une présidentielle apaisée

Les guides religieux musulmans et chrétiens ivoiriens, réunis au sein de l’Alliance des religions pour la paix en Côte d’Ivoire, ont prié mercredi à Abidjan afin que l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 soit apaisée.La séance de prière et d’adresse à la nation a eu lieu au Palais de la culture de Treichville, une commune cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, en présence de centaines de fidèles musulmans et chrétiens.

Le check Aïma Mamadou Traoré, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim),  a imploré la miséricorde de Dieu sur le pays en vue d’un scrutin sans heurts.

Il a formulé le vœu que « l’élection présidentielle qui aura lieu le 31 octobre prochain, se déroule de façon transparente, crédible, dans la paix et sans la moindre violence ».

Le président du Cosim a demandé que « les résultats (de l’élection) soient acceptés de tous, et cela, afin d’éviter à notre pays une crise postélectorale comme celle qu’il a connu en 2010 ».

L’Imam Mamadou Traoré a en outre souhaité que Dieu « amène les acteurs politiques ivoiriens à renouer le fil du dialogue, de la réconciliation vraie et de la collaboration constructive entre eux afin de préserver la paix, la concorde et la cohésion sociale ».

Le leader religieux musulman a également prié pour que « la Côte d’Ivoire soit sous une divine protection contre la pandémie de la Covid-19 qui sème actuellement à travers le monde la mort, la désolation et la pauvreté ». 

Le révérend Noël Nguessan, le président national des églises CMA de Côte d’Ivoire, porte-parole de l’Alliance des religions pour la paix, à cette occasion, a invité « les acteurs politiques à proscrire les propos discriminatoires du débat politique ».

Les guides religieux « encouragent les acteurs politiques à reprendre les concertations entre eux en vue d’un dialogue inter-ivoirien », a dit le révérend Noël Nguessan, au nom de l’Alliance des religions pour la paix en Côte d’Ivoire. 

Les leaders religieux ont, « dans le sens de la décrispation », demandé au gouvernement d' »élargir les prisonniers suite aux récentes manifestations » liées à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ils ont exhorté les partis politiques à « proscrire la référence aux religions dans leurs discours », tout en les invitant à « bannir toute sorte de violences dans la conquête du pouvoir ».

L’Alliance des religions pour la paix a par ailleurs encouragé le gouvernement à favoriser davantage le retour des exilés en Côte d’Ivoire, et demandé à l’ensemble des Ivoiriens de proscrire toute forme de violence et de faire preuve de retenue en cette période électorale.

M. Claude Sahi, le représentant du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a déclaré que les guides religieux sont « un espoir et une espérance pour la Côte d’Ivoire » au regard de leur rôle, les invitant à toujours exhorter leurs fidèles à la paix et à l’amour du prochain.  

La rencontre œcuménique a regroupé principalement, le Cosim et les différentes organisations musulmanes et islamiques, la Conférence des évêques catholiques et la fédération des églises évangéliques de Côte d’Ivoire.

Le Maroc occupe le 30ème rang dans le monde en termes de contamination à la COVID-19 (ministère)

Le Maroc occupe le 30ème rang dans le monde et le 2ème au niveau au niveau africain en termes de contamination à la Covid-19 avec un total de 156.946 cas confirmés, a indiqué le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel.En termes de décès (2.685), le Royaume est classé 36ème dans le monde et 3ème en Afrique, alors qu’au niveau des tests effectués (plus de 2,7 millions teste), il se trouve au 31ème rang mondial et 2ème au niveau continental, précise le ministère.

Concernant le taux d’incidence cumulée, il est de 432,2 pour 100.000 habitants, alors que le taux de létalité est de 1,7% et de guérison de 83,8%, selon la même source.

Pour ce qui est du nombre de contamination, il a été du 1er au 14 septembre dernier de 25.613 cas, du 15 au 28 septembre (30.914) et du 29 septembre au 13 octobre courant, il a atteint 37.839 cas confirmés.

Le ministère a souligné que le Maroc a prorogé l’état d’urgence sanitaire d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 10 novembre prochain pour faire face à la pandémie après la montée en flèche des cas de contamination.

Signature de convention entre l’OIPR et WACA pour la conservation des parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé en Côte d’Ivoire

Le Projet WACA, Programme de gestion du littoral ouest-africain, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) pour la conservation et la restauration des écosystèmes des parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé.Pour le compte du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), la convention a été signée par M. Delfin Abé Ochou, coordonnateur du projet. La partie de l’OIPR a été paraphée par le colonel-major Tondossama Adama, le directeur général de cet organe.

Le directeur de Cabinet, représentant le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, François Kouablan, a souligné que le plan d’actions de cette convention s’étend sur une période de quatre ans, allant de 2020 à 2023.

Il s’agit pour le Projet WACA, dans le cadre de cette convention, de mettre à la disposition de l’OIPR un financement de 200 millions de Fcfa pour mener des activités établies de façon « consensuelle », a souligné M. Kouablan.

« Je puis vous rassurer que l’OIPR mettra tout en oeuvre pour mener à bien toutes les activités inscrites dans le plan d’actions en apportant une attention particulière à l’appui aux populations riveraines de ces aires protégées », a dit le colonel-major Tondossama Adama.

L’OIPR, ajoutera-t-il,  envisage une pleine implication des populations riveraines dans le projet en vue de les amener à prendre des initiatives pour la protection de ces « écosystèmes fragiles de mangroves ».

Cette dernière décennie a été marquée par une flambée de catastrophes d’origine naturelle et anthropique avec pour conséquences la destruction de la diversité biologique et surtout des pertes importantes en terre évaluée entre 10 et 20 mètres par an.

Ces phénomènes sont notamment à la base de l’érosion côtière qui met en mal la résilience des habitants vivant sur le littoral, a fait observer le directeur général de OIPR.

Ce programme dénommé WACA intègre dans son champ d’intervention deux aires protégées à savoir les parcs nationaux d’Azagny et les Îles Ehotilé. Il vise en outre à permettre la préservation du cordon littoral ivoirien.

M. Ochou, coordonnateur du Projet WACA, a relevé que le programme a pour objectif de développer et de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées de la côte ouest-africaine.

Financé par la Banque mondiale pour un montant d’environ 16 milliards Fcfa au bénéfice de l’Etat de Côte d’Ivoire, le projet WACA s’étend sur une durée de cinq ans, de 2018 à 2023.

Il prévoit également la réhabilitation et le reboisement des champs de mangroves dans le complexe lagunaire de Grand-Lahou (Sud ivoirien), ainsi que dans les parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé, placés sous la gestion exclusive de l’OIPR.