Côte d’Ivoire: des travailleurs de la filière banane dénoncent de mauvaises conditions de travail

La Fédération des syndicats des travailleurs de la banane en Côte d’Ivoire (FESTRABANE), une organisation regroupant plus de 25 000 travailleurs de la filière banane dessert, a dénoncé mercredi à Abidjan, de mauvaises conditions de vie et de travail.« La conférence de ce jour se veut un moyen d’alerter l’opinion nationale et internationale sur nos mauvaises conditions de vie et de travail et les graves violations des droits élémentaires des travailleurs de notre secteur», a indiqué dans une conférence de presse, Siaka Kamagaté,  le président de la FESTRABANE.

Selon lui, les travailleurs du secteur de la banane dessert en Côte d’Ivoire sont dans la précarité. Énumérant ces difficultés de son secteur d’activité, il a déploré,  entre autres,  des mauvaises conditions de vie et de travail, des graves violations des droits des travailleurs et a réclamé, dans la foulée,  à l’État de Côte d’Ivoire, la suppression du Salaire minimum agricole garanti (SMAG) qui stagne toujours à 20 250 FCFA alors que le Salaire minimum interprofessionnel garanti ( SMIG) est passé de 36 607 à 60 000 FCFA.

« (…) Dans notre secteur, les médecins refusent systématiquement de délivrer un certificat d’arrêt de travail en cas de maladie d’un travailleur alors qu’un seul jour d’absence entraîne la perte de la moitié de la prime d’assiduité qui s’élève entre 6000 FCFA et 7000 FCFA», a regretté M. Kamagaté.

« Refusant d’embaucher les travailleurs, certains employeurs prennent le malin plaisir d’utiliser une main d’œuvre parallèle sous le nom d’une sous-traitance. Ce qui est grave, c’est l’utilisation des enfants comme travailleurs en violation flagrante des dispositions légales en la matière », s’est-il également offusqué.

 « Nous estimons qu’il est grand temps que les partenaires sociaux du secteur engagent un véritable dialogue en vue d’apporter des solutions à nos préoccupations afin d’éviter que nos travailleurs prennent le route de la migration économique», a plaidé le président de la FESTRABANE.

Créé le 13 août 2019, la FESTRABANE est une organisation qui regroupe plusieurs syndicats de la filière banane issus de 12 entreprises avec plus 25 000 travailleurs.

Af’Sud : La « solidarité Covid-19 », un modèle pour mettre fin aux conflits africains (ministre)

L’Afrique devrait s’inspirer de la même unité et de la même résilience dont elle a fait preuve dans la lutte contre Covid-19 pour faire face à d’autres défis auxquels le continent est confronté, a déclaré la Ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor.La ministre s’exprimait lors de la 37ème session du Conseil exécutif de l’Union africaine de deux jours qui doit prendre fin mercredi.

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie, nous ne devons pas perdre de vue les défis auxquels nous continuons de faire face en tant que continent », a déclaré Pandor en sa qualité de présidente du conseil.

Et d’ajouter : « Les conflits actuels en Afrique et les difficultés auxquelles nous continuons de faire face dans notre quête collective pour déposer les armes d’ici 2020 constituent une grave source de préoccupation et doivent être abordés avec l’urgence et la vigueur qu’ils méritent ».

La ministre a déclaré que les effets des changements climatiques, de la sécheresse, des niveaux extrêmes de pauvreté et de l’augmentation du chômage continuaient d’entraver le développement du continent africain.

« Cela nous oblige à n’épargner aucun effort ni aucune ressource pour nous assurer que le continent réalise son potentiel socio-économique et sa vision, comme indiqué dans l’Agenda 2063 de l’UA », a-t-elle poursuivi.

Naledi Pandor a ajouté que les défis du continent nécessitaient une UA dotée de ressources suffisantes et capables de relever les défis du continent, qui se sont poursuivis sans relâche – même pendant la pandémie.

« L’UA doit développer sa capacité à soutenir le continent dans la mise en place d’institutions fonctionnelles capables de résister aux urgences telles que Covid-19 », a déclaré Pandor.

La session devra également discuter des recommandations du Comité des représentants permanents concernant le budget 2021 de l’Union, ainsi que des progrès qui ont été réalisés à ce jour dans les efforts de l’UA pour améliorer sa gestion financière.

Le président  Cyril Ramaphosa est l’actuel président de l’UA, une organisation dont la création remonte au 25 mai 1963 à Addis-Abeba sous le nom d’Organisation de l’unité Africaine (OUA), qui deviendra Union africaine (UA) en 1990.

Le Zimbabwe ratifie les APE avec le Royaume-Uni

Le Zimbabwe a ratifié les accords de partenariat économique (APE) avec le Royaume-Uni dans le cadre d’une convention censée promouvoir des concessions commerciales réciproques entre Harare et Londres.Le quotidien officiel The Herald qui cite le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international Sibusiso Moyo, a indiqué mercredi que les APE devraient fournir aux exportateurs zimbabwéens un accès sans droits de douane ni contingentement au marché britannique.

« C’est une étape considérable dans les efforts de réengagement du Zimbabwe. La signature de ce partenariat entraînera sans aucun doute une augmentation du volume des échanges commerciaux et des investissements au Zimbabwe », a déclaré Moyo.

L’ambassadrice britannique au Zimbabwe, Mélanie Robinson, a salué la décision du Zimbabwe de ratifier les APE.

« Je suis bien contente que le Zimbabwe ait ratifié les Accords de partenariat économique avec le Royaume-Uni. Cela garantit que les exportateurs continuent de bénéficier d’un accès sans droits de douane et sans contingent au marché britannique », a-t-elle déclaré.

La signature de ces accords intervient à un moment où le gouvernement zimbabwéen tente de réengager les pays occidentaux après plus de deux décennies de rancœur, à la suite du programme controversé de réforme agraire de Harare qui a vu des milliers de fermiers commerciaux blancs expulsés de leurs fermes depuis 2000.

La signature intervient également à un moment où le Royaume-Uni tente d’établir de nouveaux partenariats économiques après son retrait de l’Union européenne (Brexit).

Le Zimbabwe devient le dernier pays d’Afrique australe à signer les APE avec le Royaume-Uni après l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, l’Eswatini, le Lesotho et le Mozambique l’année dernière.

Côte d’Ivoire: décès à Abidjan de Marcel Zadi Kessy à l’âge de 84 ans

L’ex-président du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire de à 2011 à 2016, Marcel Zadi Kessy est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l’âge de 84 ans des suites d’une longue maladie, a appris APA de source proche de sa famille.Selon cette source, le décès est survenu à Abidjan, la capitale économique du pays. Ces dernières années, Marcel Zadi Kessy s’était retranché dans son village natal de Yacolidabouo, dans le département de Soubré, dans le Sud-ouest ivoirien.

En Côte d’Ivoire, le nom de Marcel Zadi Kessy rime avec le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) qu’il a intégré en 1970.

Pendant plus de dix ans, il a cumulé le poste de président directeur général de ces deux entreprises chargées de l’exploitation des services publics d’eau et d’électricité dans le pays.

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réaction des syndicats sur le projet de loi de finances 2021, la situation de l’économie nationale et le refoulement des migrants dans les pays du Maghreb.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que a rentrée politique pourrait être particulièrement chaude. Les syndicalistes affûtent déjà leurs armes. Alors que le compte à rebours pour la présentation de la loi de Finances 2021 est déjà enclenché, les centrales syndicales craignent que la logique de l’austérité ne l’emporte. C’est le cas pour l’Union marocaine du travail (UMT) qui se dit très inquiète des premières orientations dévoilées du prochain PLF 2021, indique le quotidien.

« Le secrétariat national de l’UMT suit avec inquiétude la teneur des premières orientations du projet de loi de Finances prochain et met en garde contre les mesures d’austérité tout en rappelant que le budget public est le premier moteur pour l’économie en cas de crise comme nous traversons », a appris le journal auprès des dirigeants de la centrale syndicale. Cela dit, l’un des dossiers qui risquent d’exacerber la tension entre les partenaires sociaux est le projet de loi organique sur le droit de grève.

+Le Matin+ se fait l’écho des nouvelles projections du Fonds monétaire international (FMI) qui estiment que l’économie marocaine devrait se contracter de -7% en 2020 avant de rebondir avec une croissance de 4,9% en 2021.

Dans son rapport semestriel sur les perspectives de l’économie mondiale publié mardi, le FMI estime que le chômage devrait se situer à 12,5% en 2020 avant de redescendre à 10,5% en 2021, contre 9,2% en 2019.

S’agissant de l’inflation, elle devrait se maintenir en 2020 au même niveau que 2019, soit 0,2%, et augmenter légèrement à 0,8% en 2021, selon l’institution financière basée à Washington. Pour sa part, le solde du compte courant du Maroc s’établirait à -7,3% en 2020 (-4,1% en 2019), et à -5,2% en 2021.

+Libération+ écrit que les refoulements massifs des migrants vers leurs pays d’origine ou des pays tiers dévoilent le nouveau visage des politiques migratoires des pays d’Afrique du Nord.

Selon Alarme Phone Sahara, cité par la publication, plus de 2.500 citoyens de différents pays d’Afrique subsaharienne ont été victimes des opérations de refoulements effectuées entre fin septembre et début octobre 2020 par le Maroc et l’Algérie.

De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué que 540.000 migrants ont été expulsés de la Libye et de l’Algérie vers le Niger entre janvier et octobre derniers; soit le double du chiffre enregistré en 2018 (267.000 personnes). L’Algérie demeure le pays maghrébin le plus actif au niveau du nombre des personnes expulsées.

Selon le Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE), près de 500 migrants ont été expulsés hebdomadairement de l’Algérie vers le Niger. MSF a évalué, de son côté, à près de 24.000 le nombre de ceux qui ont été expulsés, certains de force, vers le Niger, rien qu’entre janvier et octobre 2019, rappelle le quotidien.

Religion, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de l’annulation du Mawlid de Tivaouane, de l’affaire du député APR Aliou Dembourou Sow et des conséquences de l’annulation du derby sénégalo-mauritanien.Vox Populi et L’AS se font, avec presque le même titre, l’écho de l’annulation de la célébration de la nuit de la naissance du Prophète de l’Islam à Tivaouane. Si la cité religieuse a décidé de surseoir à son organisation cette année, c’est à cause de la « persistance de la Covid-19 » à laquelle il faut « faire barrage ».

Et cette posture du khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, d’après Vox Populi, se fonde sur les enseignements du Prophète Mohammed. Il recommande ainsi aux fidèles de célébrer le Gamou chez eux, dans l’intimité familiale.

Toutefois, on va assister à un « Gamou à deux vitesses » à Tivaouane, selon Sud Quotidien, notant que le khalife « confine » les Tidianes pendant que Serigne Moustapha Sy et les Moustarchidines « se démarquent ».

« Voix discordantes », commente Le Quotidien, rapportant aussi pour sa part qu’au-delà des Moustarchidines, la famille Ndiéguène et Médina Baye de Kaolack (centre) vont aussi célébrer le Maouloud.

Devant ce méli-mélo, Walf Quotidien enfonce le clou sous ce titre : « Les Tidianes divisés ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil titre sur les propos éthnicistes du député Aliou Dembourou Sow que « la majorité condamne ». Il avait appelé à défendre la candidature à un troisième mandat du président Macky Sall, quitte à utiliser des machettes. Malgré la volée de bois vert, il dit ne pas regretter ses propos qui signifient dans son fief, au Fouta (nord), « cartes d’électeur ».

« Dembourou Sow, seul au monde », titre EnQuête. Le parti présidentiel APR dont il est membre se démarque de ses propos « aux antipodes » de sa ligne. La coalition Jotna du virulent opposant Ousmane Sonko veut qu’il soit poursuivi « pour apologie de la violence » là où l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye dénonce des propos « xénophobes, irresponsables et dangereux ». Suffisant pour faire dire à Libération qu’Aliou Dembourou Sow vit un « sale temps ».

En sport, les quotidiens spécialisés Stades et Record reviennent sur l’annulation du match amical Sénégal-Mauritanie à cause de la contamination au coronavirus de huit membres de la délégation mauritanienne. Pour Record, il s’agit de « cinq Mourabitounes et trois membres du staff ».

Les Lions repartent pour leur part « avec leurs doutes avant (le match, en novembre, contre) les Djurtus » de la Guinée-Bissau que Stades se demande même s’il n’est pas « menacé ». Mais « c’est très difficile pour la Fédération », selon son président Augustin Senghor. Déjà Sénégal-Mauritanie est le « cinquième match amical annulé » à cause de la Covid-19 et le calendrier de la CAF « risque d’être encore perturbé ».

Plus optimiste, le secrétaire général de la FSF, Victor Seh Ciss, préfère retenir de cette annulation « une leçon pour les matches de novembre ».

En lutte, Record fait un petit focus sur l’ancienne gloire Mame Gorgui Ndiaye. « L’enfant chéri de Dakar, aux 149 combats », âgé aujourd’hui de 81 ans, fut une « personnalité marquante » de la mythique écurie de Fass.

Sénégal : bientôt une usine de déshydratation d’oignons pour soutenir l’agriculture

La Société financière internationale (IFC) et le Fonds d’investissement pour l’agriculture et le commerce en Afrique (AATIF), dans un communiqué parvenu mardi soir à APA, annoncent un investissement de 13 millions d’euros, soit plus de 8 milliards de FCfa, pour financer la construction d’une usine de déshydratation d’oignons au Sénégal.Cette infrastructure, « la première en Afrique subsaharienne » va permettre de créer des centaines d’emplois et d’accroître les exportations agricoles du pays, informe le document, précisant que le projet implique le démantèlement d’une usine près de Dijon, en France, et sa réimplantation à Saint-Louis (nord).

Le soutien d’IFC et de l’AATIF aidera également SAF Ingrédients entreprise bénéficiaire de cet investissement, à créer une exploitation de 760 hectares et un vaste réseau de producteurs d’oignons, poursuit la note. 

À terme, l’usine devrait produire quelque 5 000 tonnes d’oignons déshydratés par an, soit 2 % de la production mondiale, dont une partie sera exportée vers l’Europe, souligne le communiqué, rappelant que la poudre d’oignon séché est un ingrédient important dans l’assaisonnement des soupes, des sauces et de nombreux autres mets.

Au cours de la dernière décennie, la production d’oignons a fortement augmenté au Sénégal, pour s’établir à environ 400 000 tonnes par an. L’usine utilisera une variété d’oignon adaptée à la déshydratation et offrant de meilleurs rendements.

L’investissement de 13 millions d’euros se décompose en un prêt de 6 millions d’euros de l’AATIF, un prêt d’IFC pour son propre compte de 3,5 millions d’euros et un prêt concessionnel de 3,5 millions d’euros accordé au titre du mécanisme de financements mixtes du Guichet de promotion du secteur privé d’IDA.

Pour le directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, Aliou Maiga, cité dans la note, « cet investissement illustre la volonté d’IFC d’aider les PME agricoles à accéder plus facilement à des financements, une condition cruciale pour créer des emplois au Sénégal. Il permettra aussi de relancer la production agricole et de faciliter la reprise économique du Sénégal à la suite de la pandémie de COVID-19 ». 

De son côté, le président du conseil d’administration de l’AATIF, Thomas Duve, se félicite de « l’impact concret que cet investissement (…) aura sur l’économie sénégalaise ».

A l’en croire, « avec 100 % des approvisionnements réalisés sur place, essentiellement auprès de petits producteurs et de plus gros exploitants, ce projet devrait, en plus de générer des centaines d’emplois, accroître considérablement la création de valeur ajoutée au niveau local. Nous sommes ». 

Football : Maroc-RDC dos à dos (1-1)

La sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo se sont quittés sur un nul, 1 but partout, en match amical disputé mardi soir au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.Les Lions de l’Atlas ont ouvert la marque à la 45è minute de jeu grâce à Noussair Mazraoui, avant que Wissa Yoane n’égalise pour les Léopards à la 60è minute.

Dans des déclarations livrées aux médias à la fin de la rencontre, le sélectionneur marocain Wahid Halilhodzic, a qualifié ce résultat de « petite déception ». « Nous n’avons pas reproduit le même jeu que nous avons pratiqué contre le Sénégal », a-t-il déploré, arguant que « pas mal de joueurs ne sont pas encore au top physiquement » et que la rencontre était l’occasion pour permettre à de nouveaux visages de se produire.

Il s’agit du deuxième match amical disputé par l’équipe nationale après une longue trêve internationale imposée par le covid-19. Vendredi dernier, les Lions de l’Atlas s’étaient imposés devant leurs homologues du Sénégal, vice-champions d’Afrique, sur le score de 3 buts à 1.

Protocole de coopération maroco-espagnole pour soutenir l’autonomisation de femmes et jeunes dans 4 régions du Royaume

Un protocole administratif de coopération maroco-espagnole a été signé, mardi à Rabat, visant à appuyer l’autonomisation de plus de 3.000 femmes et jeunes via l’entrepreneuriat en économie sociale et solidaire dans quatre régions du Royaume.S’étalant sur une période de 36 mois, le protocole a été signé par la ministre du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, l’ambassadeur de l’Espagne au Maroc Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez et le représentant de l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), Ignacio Martínez Boluda, indique un communiqué conjoint du ministère et de l’AECID, parvenu à APA.

Ce projet de coopération prévoyant une contribution financière de l’AECID de 600.000 euros, cible des femmes et des jeunes porteurs de projets innovants dans les régions de Casablanca-Settat, Souss-Massa, l’Oriental et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Il intervient dans le cadre du plan de relance du secteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS) avec des ambitions précises, claires et réalisables, l’objectif étant de rechercher de nouvelles solutions pour lutter contre les effets de la pandémie de la Covid-19.

A cette occasion, Fettah Alaoui a relevé que la promotion de l’ESS dans les régions ciblées  contribuera à la création d’emplois et de richesses, à l’inclusion sociale, au développement durable, à l’équité et à l’autonomisation de la femme et des jeunes, notamment dans le monde rural, a expliqué la responsable gouvernementale.

La plus-value de ce projet, poursuit-elle, n’est autre que le renforcement des capacités des femmes et des jeunes à structurer et à promouvoir les activités de production de biens et services, de même que la mise en place d’un écosystème favorable à l’économie sociale.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Espagne à Rabat a souligné que cet accord s’inscrit dans le cadre de la pérennisation des recommandations émanant du précédent contrat-programme de coopération 2015-2019 entre l’AECID et le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale.

Le diplomate espagnol a mis en avant le soutien institutionnel de la coopération au secteur de l’économie sociale et solidaire, à travers des projets pilotes en appui à plus de 300 coopératives, notant qu’il s’agit de promouvoir l’inclusion des femmes et des jeunes dans l’entrepreneuriat social et collectif.

L’amélioration des capacités techniques, managériales et organisationnelles des femmes et des jeunes, œuvrant dans le domaine de l’ESS, la mise en place de structures améliorées de production et de rentabilité ainsi que l’amélioration de l’environnement économique et social de l’entrepreneuriat en économie sociale sont les principaux objectifs de ce protocole de coopération.

Côte d’Ivoire : mise en route de cinq enfants malades du cœur pour être soignés gratuitement en Israël

Cinq enfants vivant en Côte d’Ivoire dont l’âge varie de un à sept ans et souffrant de pathologies cardiaques, s’envolent mercredi pour l’Israël où ils seront gratuitement opérés du cœur à l’hôpital Wolfson, le meilleur centre professionnel d’opération du cœur en Israël, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces enfants qui seront accompagnés de leurs mères pendant ce séjour médical de deux mois en Israël, ont également reçu un soutien financier de la première dame ivoirienne Dominique Ouattara lors d’une cérémonie dite de « Mise en route » de ces cinq enfants en Israël.

« (…) Leurs mamans sont à leurs côtés et les accompagneront pendant tout leur séjour. Je voudrais leur dire que je partage leur espoir de mère et je suis de tout cœur avec elles. J’ai foi que les interventions se dérouleront bien et que nous retrouverons nos chers tout-petits en pleine forme à leur retour à Abidjan», a souhaité la première dame Dominique Ouattara dans un discours.

Par ailleurs, elle a salué la Fondation Menomadin et ses partenaires qui sont à l’initiative de cette action humanitaire, réitérant l’engagement de la Fondation Children Of Africa qu’elle préside pour la cause des enfants.

« L’appui de la Fondation Menomadin et de ses partenaires a également pour but de renforcer les capacités de l’Institut de cardiologie d’Abidjan ( ICA) et de fournir des formations au personnel pour une meilleure prise en charge des enfants malades du cœur au sein même de cet institut», a également souligné Mme Ouattara.

Avant elle, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a encouragé les parents de ces cinq enfants malades à faire confiance à la science, aux praticiens et à la première dame ivoirienne.

« Le gouvernement ivoirien continuera d’assurer l’accès de tous aux services de santé», a promis Dr Aouélé regrettant que le taux élevé de mortalité des maladies cardiovasculaires en Afrique de l’ouest varie de 15 à 20%.

« Quiconque sauve une vie, sauve tout le monde. Nous sommes là aujourd’hui pour dire oui à la vie», a dit pour sa part, Vinosvezki Léo, l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire. Le diplomate israélien a conclu en assurant que « notre ambassade ne manquera aucune occasion pour donner un coup de main aux personnes qui sont dans le besoin ».