Sénégal : plaidoyer pour un recentrage des politiques énergétiques autour de la justice spatiale

La non disponibilité de l’électricité en milieu rural induit à un faible niveau d’équipement des ménages et par conséquent à un faible confort domestique, souligne l’étude sur les Stratégies optimales en matière d’efficacité énergétique, rendue public ce mardi à Dakar.Au Sénégal, 94 % des ménages ne possèdent pas de réfrigérateur, souligne l’étude, ajoutant que cette même tendance est observée au Bénin et au Togo avec respectivement 97,3% et 99% de foyers ne disposant pas de frigidaire, d’où les difficultés pour conserver les aliments et les médicaments.

Financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI), la recherche démontre un besoin de justice spatiale révélée par des inégalités territoriales d’accès à l’énergie ; un besoin de justice sociale face à l’accroissement des inégalités d’accès aux services énergétiques; un besoin de justice socioculturelle révélée par des rôles de genre souvent défavorables aux femmes et un besoin de justice énergétique qui a très peu pénétré les politiques publiques.

Partant de ces constats, l’étude pilotée par la firme Econoler avec l’étroite collaboration de chercheurs universitaires du Bénin, du Sénégal et du Togo plaide pour un recentrage des politiques énergétiques autour de la justice spatiale (urbain/rural)  pour ainsi atteindre la justice énergétique (J.E). 

Par ailleurs, ce travail, dont l’objectif est de promouvoir la justice énergétique pour les femmes dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne, révèle que le niveau d’exposition aux chocs de santé dû à la recherche de ressources énergétiques reste plus élevé chez les femmes et les enfants de moins de 2 ans et que les obstacles à la productivité et les pertes d’opportunités sont plus accentuées chez les femmes que chez les hommes. 

Pour remédier à ce problème, l’étude suggère l’aménagement de forêts communautaires gérées par les populations pour réduire la pression sur les ressources forestières.  Cela permettrait, selon les auteurs de l’étude, une exploitation au bout de quelques années, une gestion durable, un approvisionnement en bois de chauffe facilité…

En outre, le document propose une plus grande implication populations dans la prise de décision dans le secteur de l’énergie, l’amélioration de l’autonomisation des femmes en milieu rural et la levée de toutes les contraintes énergétiques en milieu rural.  

« Il importe d’engager les autorités dans un changement de pratiques. Car en améliorant  les conditions de femmes c’est toute la société qui y gagne », fait remarquer le rapport. 

Jugeant « inacceptable socialement, éthiquement et humainement le coût de l’inaction », l’étude conclut que ne pas agir c’est « accepter de maintenir les femmes dans des tâches peu habilitantes; refuser des droits  aux femmes en milieu rural; s’opposer à l’égalité de chance de réussite scolaire ; empêcher les investissements rentables et profitables aux femmes en milieu rural et maintenir les obstacles à la santé et au développement.

La Cedeao aux côtés du Mali pour « une transition réussie »

​Nana Akufo-Addo, le président en exercice de la Cedeao, s’est réjoui de l’évolution du processus de transition au Mali où il a bouclé une visite officielle de vingt-quatre heures.Le Mali peut compter sur la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). En résumé, c’est le principal message porté par Nana Akufo-Addo. Dès sa descente d’avion, le président en exercice de l’organisation régionale a déclaré que « le Mali est un membre très important. Nous sommes une communauté et nous travaillons ensemble ».

 A travers cette visite démarrée dimanche, la Cedeao veut réchauffer les relations avec Bamako. En effet, elle avait vigoureusement condamné le coup d’Etat du 18 août dernier contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Avant de prendre une série de sanctions durement ressenties par le Mali tout entier.

 Pour que le pays sorte la tête de l’eau, le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), créé par les militaires putschistes, s’est résigné à appliquer les recommandations fortes de la Cedeao. Il s’agissait principalement de la nomination de civils comme président et Premier ministre de la transition, de l’impossibilité pour ces deux dirigeants d’être candidat à la prochaine présidentielle et de l’interdiction pour le vice-président de la transition de remplacer le président.

 Et quand toutes ces exigences ont été satisfaites, la Cedeao a levé le 5 octobre dernier toutes les sanctions qui pesaient sur ce pays dont la bonne santé de l’économie dépend, en grande partie, de l’ouverture des frontières de l’espace communautaire.

 C’est pourquoi, à Bamako, le chef de l’Etat ghanéen est « venu pour réaffirmer le soutien de la Cedeao ». Pour prendre la température, Nana Akufo-Addo s’est notamment entretenu avec le président de la transition Bah N’daw, le vice-président colonel Assimi Goïta et le Premier ministre Moctar Ouane.

 Au terme de la transition politique censée durer 18 mois, l’organisation régionale espère qu’« il y aura un président démocratiquement élu ». En attendant, le président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a appelé « les partenaires bilatéraux et multilatéraux à soutenir le Mali dans cette phase importante de son histoire ».

La FAO met le Kenya en garde contre une nouvelle invasion acridienne

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a averti de l’imminence d’une nouvelle invasion acridienne au Kenya, a appris APA mardiL’agence onusienne a déclaré à ce propos que des essaims de ravageurs des cultures pourraient arriver dans le nord du Kenya en provenance de la Somalie, de l’Ethiopie et de l’Erythrée voisines. Le pays d’Afrique de l’est est toujours en proie à la pire invasion acridienne qu’ait connue le pays depuis 70 ans.

Dans son dernier rapport publié en début d’octobre, la FAO a indiqué que des essaims de criquets migraient du Yémen vers l’Afrique de l’est et pourraient atteindre le Kenya d’ici novembre. Lors de la dernière invasion intervenue au début de cette année, les récoltes ont été détruites dans plus de 20 comtés du Kenya, notamment à Wajir et Mandera.

Sénégal : Tivaouane ne va pas célébrer le Mawlid (officiel)

Le khalife général des Tidianes a appelé mardi les fidèles à célébrer la nuit de la naissance du prophète de l’Islam chez eux, dans l’intimité familiale.« Tivaouane ne célébrera pas le Gamou (Mawlid en wolof) », déclare brièvement Serigne Babacar Sy Abdou dit « Ndiol Fouta », venu porter le message du khalife Serigne Babacar Sy Mansour sur l’organisation de cet évènement prévu cette année en fin octobre.

Cette décision ne surprend guère. Certains journaux titraient la veille sur la forte probabilité de l’annulation du Mawlid après qu’une réunion fut tenue au domicile dakarois du chef de cette importante communauté confrérique fondée par Elhadji Malick Sy. Il a été décidé d’éviter tout rassemblement pour se conformer au contexte de Covid-19, sachant que les Tidianes de Tivaouane ont l’habitude de tenir durant les dix jours précédant le Gamou des séances de prières collectives appelées « burd ».

Pour Serigne Babacar Sy Abdou, le khalife « est resté constant » depuis l’apparition de la maladie dans le pays. Réputé sans langue de bois, il avait notamment déploré, lors des funérailles de son porte-parole Pape Malick Sy, la « démission » du gouvernement devant le coronavirus. Malgré la réouverture de la plupart des mosquées, celles sous son contrôle sont encore fermées.

Mais au-delà de la « persistance de la pandémie dans notre pays et le monde entier », l’annulation du Gamou de 2020 survient après les « conseils avisés des hommes de l’art et des jurisconsultes, conformément à l’injonction coranique » et « après une large concertation avec la famille de Elhadji Malick Sy ».

« Cette adresse vient en cohérence avec les positions qu’il a déjà prises jusqu’ici. Ces positions sont fondées sur la sunna (tradition) du prophète Mohammed », a précisé un autre membre de la famille.

Côte d’Ivoire: les web tv accolées aux partis invitées à se déclarer auprès du régulateur

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), régulateur du secteur audiovisuel ivoirien, Me René Bourgoin, a invité mardi les web tv adossées à des partis politiques à se déclarer, lors d’un atelier de formulation de l’institution.« Les web tv accolées à des partis politiques, nous leur demandons de se faire connaître », a dit Me René Bourgoin, lors d’un atelier de formation de la HACA sur la régulation des services de distribution et de diffusion des programmes audiovisuels en ligne. 

Selon Me René Bourgoin, cela devrait permettre en cas de « préoccupation liée à un contenu inapproprié, appeler (les opérateurs) pour dire que ce contenu ne respecte pas les règles de l’éthique et de la déontologie de la profession » en vue de se conformer au dispositif légal. 

Des web tv sont quelques fois adossées à des partis politiques et le contenu est parfois « inapproprié, (or) il faut aller à un minimum de régulation », c’est pourquoi « nous avons jugé utile de les recenser et d’avoir l’identité des promoteurs et des personnes qui y travaillent pour savoir si ce sont des journalistes professionnels », a-t-il ajouté. 

Pour le président de la HACA, il convient de « leur dire qu’il est nécessaire de respecter l’éthique et la déontologie de leur profession » aux fins d’éviter des dérapages, surtout dans le contexte électoral qui connaît la Côte d’Ivoire. Et ce, pour conseiller un « retrait » ou une « modification » de l’élément incriminé. 

Me Bourgoin a tenu à préciser que lorsqu’il s’agit de service de média audiovisuel en ligne, c’est la HACA qui assure la régulation, mais quand il est question de productions d’informations numériques, c’est l’Autorité nationale de la presse (ANP) qui régule.

L’ANP assure notamment la régulation de la presse écrite et les médias de productions d’informations numériques. Dans certains cas, une entité peut être régulée à la fois par l’ANP et la HACA, au regard de ses contenus.

Intervenant à cet atelier, M. Samba Koné, le président de l’ANP, a pour sa part relevé qu’ « un site d’information, c’est d’abord pour nous un journal, avec une publicité, une mise à jour sur l’actualité et qui produit de l’information de l’actualité ». 

Toutefois, « en ce qui concerne les vidéos et les photos qui viennent sur ces sites, ce sont des éléments d’accompagnement de la production numérique », a-t-il affirmé, soutenant que tout ce qui est site de production qui travaille sur l’actualité relève de la compétence de l’ANP, cependant les supports audio et vidéo qui accompagnent ces sites sont des supports pour illustrer ces écrits sur ces sites. 

« Avec l’avènement d’Internet, des journaux joignaient des CD ROM dans leurs productions quotidiennes  et images, mais sont restés des journaux, jusqu’à ce qu’il y a ait une co-régulation que nous souhaitons de nos vœux », a-t-il poursuivi.

Le président de la HACA, René Bourgoin, a déclaré qu’un service de communication en ligne est à la fois régulé par la HACA et l’ANP dès lors qu’il fait de la production de l’information numérique et de la communication audiovisuelle. 

Il a exhorté les opérateurs de services de médias audiovisuels en ligne à se faire recenser, car certains utilisent une ressource hertzienne comme moyen de diffusion, et ont besoin d’une autorisation, à l’instar de ceux qui agrègent des contenus, évoquant « un minimum de redevance » à payer au régulateur.

« Une opération de recensement des médias en ligne initiée du 15 juin au 15 juillet 2020 a permis de recenser 31 web tv, 17 web radios, 10 web tv en cours de constitution. Maintenant, il s’agira de la mise en place d’une procédure de déclaration ou d’autorisation selon le type de services », a souligné Me Bourgoin.

La HACA envisage en outre la mise en place d’un système de labellisation afin de professionnaliser le secteur audiovisuel, ainsi que de la fixation d’un cahier des charges à minima pour les opérateurs, en vue d’une meilleure régulation.   

Covid-19 : le match Sénégal-Mauritanie annulé

Le derby sénégalo-mauritanien, prévu ce mardi 13 octobre à 19h GMT à Thiès, ne se tiendra plus.Coup de tonnerre ! La Fédération sénégalaise de football a annoncé l’annulation du match amical Sénégal-Mauritanie après la découverte de huit cas de Covid-19 au sein de la délégation mauritanienne.

« A l’issue des tests Covid-19, conformément aux protocoles sanitaires de la FIFA et de la CAF, huit membres de la délégation de la Fédération mauritanienne de football ont été malheureusement reconnus positifs », a indiqué le communiqué de la FSF parvenu à APA.

Elle souligne que cette annulation a été décidée « après concertations entre les deux parties et la CAF », exprimant d’emblée « toute sa solidarité » à la fédération mauritanienne et « souhaite prompt rétablissement aux personnes infectées ».

Les Mourabitounes sont arrivés samedi matin au Sénégal avant de se rendre à leur camp de base à Saly, dans les installations du centre de formation Diambars.

Ils avaient battu (2-1) quatre jours auparavant, à Nouakchott, la Sierra Leone, faisant le plein de confiance avant leur confrontation avec les Lions laminés (3-1) vendredi à Rabat par le Maroc.

La société civile ivoirienne veut un cadre de concertation dans l’élaboration du PND 2021-2025

L’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI), impliquée dans la formulation du Programme national de développement (PND 2021-2025), appelle à la mise en place d’un cadre de concertation formel Etat/société civile dans l’élaboration du PND.« Nous en appelons de nos vœux à l’avènement de ce cadre de concertation inscrit en lettre d’or dans les PND 1 et 2 et qui n’ont jamais vu le jour », a dit Mme Rachel Gogoua, présidente de l’Initiative pour la société civile pour les ODD (Objectif de développement durable) en Côte d’Ivoire, lors d’un atelier.

Cet atelier, prévu se dérouler les 13 et 14 octobre 2020, vise la consultation de la société civile pour son engagement au processus du Plan national de développement (PND 2021-2025) et l’agenda 2030. L’intérêt pour la société civile, c’est de veiller à l’intégration des ODD dans le PND.

« Enrichie par sa participation active au Rapport national volontaire et aux foras politiques de haut niveau sur les ODD, l’ISC/ODD-CI veut un cadre fédérateur des initiatives de la société civile pour l’atteinte des agendas 2030 et 2063 arrimés au PND », a indiqué Mme Rachel Gogoua.

L’ISC/ODD-CI « tient à l’amélioration de l’implication de la société civile dans le processus du PND 2021-2025, mais aussi à la mise en place d’un cadre formel de concertation Etat/société civile (car), c’est à ce seul prix que les politiques publiques pourront bénéficier véritablement aux populations », a-t-elle soutenu.

« Nous sommes allés à New-York, nous avons préparé ensemble le Rapport volontaire national sur les ODD et nous avons conçu le PND avec le dispositif de suivi et nous avons prévu ce cadre de concertation (et) les textes sont en cours d’élaboration », a assuré le directeur général du Plan, Marcelin Cissé, soulignant que « ce processus est fortement avancé».

M. Yéo Nahoua, le directeur de Cabinet du ministère du Plan et du développement, qui a ouvert les travaux de l’atelier, a fait savoir que la Côte d’Ivoire a mis en place deux PND, sur la période 2012-2015 et 2016-2020, qui ont contribué à une réduction significative de la pauvreté et permis au pays de renouer avec la croissance économique.

L’atelier, organisé par l’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI) en partenariat avec le ministère ivoirien du Plan et du développement, est financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Intervenant au nom de Mme Carol Flore, la représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, M. Bécaye Diarra, économiste principal du Pnud, s’est félicité de cet atelier qui marque une étape importante dans le processus de formulation des priorités du pays et de la mise en œuvre des ODD.

Il y a cinq ans, les autorités ivoiriennes ont adopté avec la communauté internationale l’agenda 2030 du développement durable, un agenda très ambitieux avec 17 objectifs ODD, 169 cibles et 231 indicateurs.

Selon M. Bécaye Diarra, depuis cette date, le processus de mise en œuvre de cet agenda 2030 a fait bien de progrès » avec plusieurs étapes de la feuille de route des ODD qui ont été franchies grâce à un engagement fort de la part de tous les acteurs au développement.

La date butoir pour l’atteinte des ODD est pour 2030. Cet atelier permet à la société civile d’impulser les ODD dans les stratégies nationales afin de mieux préparer et coordonner sa contribution à l’élaboration du PND 2021-2025.

Covid-19: prendre en charge la malnutrition en période de pandémie

Il y a six mois, les termes Covid-19, pandémie, distanciation sociale, isolement et quarantaine ont fait irruption dans le lexique populaire, tout comme le mot malnutrition qui a gagné en notoriété pendant cette période.La malnutrition, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fait référence à des carences, des excès ou des déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritif d’une personne.

Avant la pandémie, la malnutrition était déjà une menace pour la société et un fardeau pour le système de santé.

A la lumière de la pandémie de coronavirus, cependant, la malnutrition et ses implications ont été encore amplifiées. La carence en protéines, une forme de malnutrition, qui résulte d’un manque ou d’une insuffisance de protéines alimentaires, est particulièrement préoccupante.

Une carence en protéines affaiblit le système immunitaire et augmente les risques de maladie et de mort. En outre, cela augmente la sensibilité du corps aux infections. Les perturbations causées par la pandémie ont été ressenties dans tous les secteurs, en particulier dans l’alimentation et la santé.

La chaîne d’approvisionnement alimentaire était gravement menacée, car les agriculteurs, les transporteurs et les vendeurs de produits alimentaires étaient confrontés à des restrictions de mouvement, en raison de la mise en œuvre des protocoles de prévention des infections.

La disponibilité des productions vivrières a chuté, les prix des denrées alimentaires ont augmenté et les revenus des ménages ont chuté.

Naturellement, l’accès réduit à l’approvisionnement alimentaire a un impact sur la disponibilité de la nourriture nécessaire à la croissance et au développement. Lorsque l’apport nutritionnel des individus et des familles est menacé, la santé est inévitablement compromise.

La récente série de webinaires Protein Challenge Series 4 sur le thème « La carence en protéines en période de pandémie » a fourni une plate-forme aux experts médicaux et nutritionnels pour discuter de la façon de gérer la carence en protéines en temps de pandémie.

Cet article traite de certains des points saillants soulevés : augmenter les protéines dans l’alimentation de votre enfant Les mille premiers jours de la vie d’un enfant sont importants et la qualité de l’alimentation et des soins d’un enfant à ce moment est très importante.

En effet, le cerveau se développe au tout début de la vie d’un enfant et une mauvaise alimentation peut causer des dommages irréversibles au cerveau. Pour que le cerveau d’un enfant se développe correctement, chaque repas doit contenir des quantités suffisantes de protéines.

En période de pandémie de Covid-19, la nutrition d’un enfant doit être une priorité.  Utiliser le Kwash-Pap (un mélange de soja, d’arachides, de caroube et de pap) est un moyen efficace de réduire l’incidence du kwashiorkor chez un enfant. 

Planification des repas et éducation nutritionnelle

La carence en protéines est très répandue au Nigeria. Cela est dû en grande partie au manque d’accessibilité, de disponibilité et de prix abordable des produits alimentaires, en particulier des aliments riches en nutriments.

Pour atténuer l’impact de la malnutrition dans la société, en particulier pendant cette pandémie, l’éducation nutritionnelle est cruciale. L’éducation nutritionnelle est nécessaire, car elle permet de savoir quels aliments manger, quel repas est rentable et sain, et aide à renforcer des habitudes saines.

De même, la planification des repas limite les options alimentaires malsaines et permet plutôt de s’assurer que l’on mange une variété d’aliments, de fruits et de légumes.

Explorer les aliments sous-exploités

Il y a des aliments sous-utilisés que nous devons examiner et qui sont facilement accessibles dans notre environnement immédiat

Les aliments tels que le soja, les graines de sésame, les haricots de caroube, les arachides bambara, les graines de melon, les pois cajan, etc. Les légumes verts à feuilles et les fruits comme les œufs de jardin, le concombre, l’ubé (poire africaine), les feuilles d’eau, les feuilles de menthe, les épinards, le shoko (épinards de Lagos), l’ewedu (feuilles de jute) sont de bonnes sources de nutriments très bénéfiques pour l’organisme.

Outre l’utilisation de ces aliments, il est nécessaire de lancer l’agriculture de subsistance. Avec un petit bout de terre agricole, les familles peuvent cultiver certaines des cultures vivrières dont elles ont besoin. Cela réduira la pression sur les aliments disponibles sur les marchés.

En période de pénurie, comme celle que nous avons connue pendant la pandémie, les familles possédant des jardins potagers florissants seront mieux à même de répondre à leurs besoins nutritionnels.

Mettre en œuvre les politiques de la chaîne d’approvisionnement alimentaire Les politiques visant à faciliter le transport des cultures vivrières, en particulier des cultures vivrières riches en protéines, des terres agricoles aux consommateurs, doivent être mises en œuvre rapidement.

En outre, nous avons besoin de politiques qui devront renforcer les chaînes d’approvisionnement locales pour les légumes, les fruits et autres denrées périssables. Pendant le confinement, il y a eu une énorme quantité de gaspillage alimentaire, qui aurait pu être évitée avec un stockage et un traitement appropriés. Pandémie ou non, il est important, et désormais incontournable, de mettre en œuvre des politiques qui promeuvent la production, la transformation, le stockage et la distribution des aliments. Il y a des leçons essentielles à tirer de cette pandémie, la première et peut-être la plus importante étant que les chaînes d’approvisionnement alimentaire doivent être renforcées.

En outre, le gouvernement doit donner la priorité à la nutrition protéique, en assurant l’approvisionnement en protéines alimentaires des ménages et en insistant constamment sur la nécessité d’une alimentation saine. Les moyens de subventionner certains intrants pour la production de cultures riches en protéines et d’améliorer l’accès à des aliments riches en protéines doivent également être envisagés.

Pour agir et briser le cercle vicieux de la malnutrition qui menace l’avenir de l’enfant nigérian, il aurait fallu intervenir il y a 20 ans. Il ne faut plus attendre car le prochain meilleur moment pour agir c’est maintenant. L’auteur Daniel Anomietei est un cadre supérieur, responsable de la recherche et du suivi des médias.

Présentation à Abidjan du mode opératoire de la présidentielle ivoirienne

Le mode opératoire et le plan de sécurisation de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain ont été présentés mardi à Abidjan lors d’un atelier qui a réuni l’ensemble des acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire y compris des représentants des candidats à ce scrutin, a constaté APA sur place.«Notre détermination a permis de tenir tous les délais jusqu’à cette date, malgré la survenue de la pandémie de la Covid-19 et la nécessaire adaptation qu’elle a imposée dans notre fonctionnement… La CEI est prête techniquement pour organiser le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020», a assuré dans un discours d’ouverture,  Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire. 

Selon lui, en faisant cette affirmation,  « nous ne voulons ni raviver la polémique, encore moins contrarier personne. Seul le respect de la Constitution et du Code électoral est notre objectif ».

 Poursuivant, M. Coulibaly a réaffirmé l’engagement de son institution à « garantir et protéger  la sincérité du scrutin » et de s’assurer de la conformité du vœu de l’ensemble des électeurs d’avec le résultat proclamé par la CEI. 

« La mission de la CEI est d’organiser des élections démocratiques dont les résultats devront être acceptés de tous. Nous ne faillirons pas à notre devoir », a promis M. Coulibaly. 

A sa suite, deux communications ont meublé cet atelier. Notamment celles de M. Antoine Adou sur le mode opératoire de ce scrutin présidentiel et du commissaire divisionnaire Aristide Adon sur le plan de sécurisation de cette élection. 

 La sécurisation du scrutin se fera en trois phases, notamment une phase préélectorale, une phase pendant le scrutin et une phase post-électorale, a fait savoir le commissaire Adon. 

Par ailleurs, il a indiqué qu’environ un total de 34 000 forces dont 14 000 policiers, 14 000 gendarmes et 6348 militaires participeront à la sécurisation de ce scrutin. Quelque 7.495.082 millions d’électeurs devraient prendre part à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain pour choisir entre quatre candidats. Il s’agit de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin. La campagne électorale pour cette élection s’ouvre jeudi prochain.

Maroc : La prière du vendredi sera accomplie dans les mosquées à partir de cette semaine

Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques annonce que la prière du vendredi sera accomplie à partir de cette semaine (16 octobre) dans les mosquées ouvertes.Le nombre des mosquées ouvertes a été porté à 10.000, dans lesquelles les prières du vendredi et les cinq prières quotidiennes seront accomplies à partir de ce vendredi 16 octobre, indique un communiqué du ministère.

Le ministère des Habous veillera à faire réussir cette opération et à en assurer le suivi, en coordination avec les autorités compétentes.

Les mêmes précautions sanitaires, prises dans les mosquées déjà ouvertes pour les cinq prières quotidiennes, seront prises en considération pour les prières du vendredi. Ces mesures prendront également en considération l’évolution de la situation épidémique aux niveaux national et local, ajoute le ministère.