Tchad : Sauguelni Boniface n’est plus

L’ancien ministre tchadien, Sauguelni Boniface, est décédé samedi 01er février à N’Djamena, des suites d’une maladie.

Sauguelni Boniface est décédé ce samedi 1er février 2020, à N’Djamena, après avoir été gravement malade. Retour sur la carrière riche de l’homme dans le gouvernement.

Il a au cours de sa carrière, occupé plusieurs postes en tant que membre du Gouvernement, à la Présidence et au sein de l’administration territoriale.

En août 2006, dans le gouvernement de Pascal Yoadimnadji, il a été nommé ministre chargé de la Décentralisation.

Dans le gouvernement du Dr. Nouradine Delwa Kassiré Coumakoye de juillet 2007, Sauguelni Boniface a été nommé secrétaire d’Etat à la Défense nationale, chargé des anciens combattants et des victimes de guerres. Lors des évènements du 2 février 2008, il était resté à la Présidence aux côtés du chef de l’Etat.

Après les évènements de 2008, il a été nommé en septembre de la même année au poste de Gouverneur de la Tandjilé.

Il a ensuite occupé le poste de conseiller chargé de missions à la Médiature de la République pendant une dizaine d’années, jusqu’à la suppression de l’institution en 2018 à la suite du forum des réformes institutionnelles et l’avènement de la 4ème République.

Membre actif du Mouvement patriotique du Salut (MPS), Soguelni Boniface a également occupé les postes de directeur de cabinet adjoint du Président de la République, et procureur de la République à Biltine.

Sauguelni Boniface a été également le Président de la Commission Nationale de Gouvernance au mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).

Tchad : des mérites militaires avec palme d’or pour des officiers soudanais et tchadiens

Le président de la République Idriss Déby, au terme du décret n° 2082 signé le 30 décembre 2019, cite dans l’ordre de la croix du mérite militaire à l’ordre de la nation tchadienne, des officiers généraux et supérieurs des forces de sécurité du Tchad et du Soudan pour mission bien accomplie.

Il s’agit de :

Général des armées Djamal Abdumadjid Gassam Asseid Ahmed, président de l’Office soudanais des renseignements militaires ;

Général de division Abdelmoutalib Abderahim Abdelfakhara, directeur général de renseignement militaire du Tchad ;

Général de division Yassir Mohammed Othman, vice-président de l’Office soudanais des renseignements militaires ;

Général de division Alkeir Abdallah Idriss, directeur des informations stratégiques (Soudan) ;

Général de brigade Elhadji Abdulrahman Souleyman, directeur général de la sécurité militaire (Soudan) ;

Colonel Mahamat Mamadou Aboubakar, directeur général adjoint du renseignement militaire du Tchad ;

Colonel Mahdjoub Atteib Acheikh, attaché militaire du Soudan ;

Colonel Nassour Mohamadein Argo, attaché militaire du Tchad ;

Colonel Seid Abdelaziz Adam, officier chargé des missions (Tchad) ;

Colonel Moustapha Al Adjab Hassan (Soudan) ;

Lieutenant-colonel Abdoulgassim Moustapha Alcheikh (Soudan).

Cette citation comporte l’attribution du mérite militaire avec palme d’or.

Tchad : Abakar Abdelkérim Daoud nommé chef d’état-major général des armées

Le général de division Abakar Abdelkrim Daoud a été nommé chef d’état-major général des armées tchadiennes, jeudi 30 janvier à l’issu d’un décret présidentiel.

Abakar Abdelkérim vient remplacer du général de corps d’armée Taher Erda, qui a été appelé à d’autres fonctions. Cette nomination arrive après une série d’attaques meurtrières de la secte nigériane Boko Haram.

Cette semaine, une dizaine de soldats tchadiens a trouvé la mort, suite à des accrochages dans la province du Lac avec des présumés combattants de Boko Haram.

Trois soldats tchadiens et une civile ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi dans une attaque attribuée au groupe jihadiste Boko Haram sur l’île tchadienne de Choua, dans le lac Tchad, selon l’armée.

Lundi, six soldats tchadiens ont été tués dans une embuscade sur l’île de Tetewa, toujours au lac Tchad. Une semaine auparavant, une kamikaze avait actionné sa ceinture d’explosifs dans un village de cette province, provoquant la mort de 9 civils.

Le général Abakar Abdelkérim Adam a occupé plusieurs postes, notamment à la tête de commandants de zone de défense et de sécurité ou à l’état-major de l’armée de terre.

Tchad : vers un programme de développement local et de finance inclusive

Ledit programme concerne deux millions de ménages au Tchad et est une initiative du gouvernement en collaboration avec le programme des nations unies pour le développement (PNUD).

Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne, a annoncé le lancement d’un programme d’appui au développement local et à la finance inclusive. L’annonce a été faite mercredi 29 janvier, à N’Djamena, au cours d’une rencontre avec des membres du Gouvernement, des techniciens et des partenaires.

Le lancement prévu en février prochain, ledit programme a été initié avec le PNUD. Il entre dans le cadre du PND 2017-2021 et concerne deux millions de ménages dans tout le pays.

Le ministre de l’Economie qui est également le président du comité de pilotage du programme, a tenu a préciser que ce programme traduira sur le terrain des engagements des autorités.

« L’étape de Laï pour laquelle nous, nous préparons au lancement officiel par le président de la République Idriss Déby lui-même d’ici le 28 février, marquera le départ des prochaines étapes dans cinq autres provinces du Tchad sur les 23. Ce qui va permettre progressivement d’aller vers les 23 provinces du pays, montrant la dimension et l’envergure de cet important programme », a expliqué Issa Doubragne.

Il y aura « une composante développement local destinée à créer et développer des infrastructures de base pour susciter l’économie locale dans les 23 provinces du Tchad. », a souligné Anicet Ahouissou Brice, conseiller technique principal du PADELFIT.

Ouverture du 18e colloque du réseau international de recherche Méga-Tchad

L’évènement s’est ouvert mercredi 29 janvier et a été présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur David Houdeingar Ngarimaden.

« Les temps des changements, ruptures et continuité dans le bassin du lac Tchad », est le thème autour duquel se tient cette rencontre.

Pendant trois jours, les travaux porteront sur la dynamique démographique, les paysages, des changements positifs ou régressifs, le pastoralisme et la remise en cause des modèles d’élevage, les systèmes de production : évolutions des activités et des techniques, la montée des insécurités, le foncier et le changement.

L’examen minutieux de ces différentes thématiques contribuera à améliorer la perception des liens entre la lutte contre l’assèchement du lac Tchad et les objectifs de développement durable et à jeter les bases d’une véritable lutte.

«  En ce début du XXIe siècle , le bassin du lac Tchad est confronté à l’enchâssement de changement à long et court termes, dont les effets se cumulent dans les territoires : le changement climatique modifie durablement le fonctionnement des écosystèmes ; la forte croissance démographique accentue la pression sur les ressources ; montée des insécurités provoque des déplacement majeurs des populations qui bouleversent la fonction des territoires et les modalité d’accès aux ressources naturelles », a déclaré Dr David Houdeingar.

Bon à savoir, le réseau de recherche international Méga-Tchad a été créé en 1984 par un petit nombre de chercheurs européens, de différentes disciplines de sciences humaines travaillant l’histoire et l’évolution des sociétés dans le bassin du lac Tchad. Il s’est progressivement étoffé au rythme des thématiques de colloque et des renouvellements disciplinaires, mais aussi de l’ouverture progressive d’université dans la région. Ce réseau regroupe aujourd’hui à peu près 500 chercheurs issus d’une vingtaine de pays.

Barh El Gazel : 48 personnes arrêtées pour tentative d’orpaillage

Ces individus tentaient de se rendre dans la province du Tibesti pour l’orpaillage lorsqu’ils ont été appréhendés.

Quarante-huit (48) personnes dont huit mineurs ont été arrêtées par les forces de défense et de sécurité dans la province du Barh El Gazel. Ils ont été appréhendés à bord de deux véhicules alors qu’ils tentaient de se rendre dans la province du Tibesti pour l’orpaillage. Ce sont les éléments du sous-groupement n°10 de la Garde nationale et nomade de Moussoro qui les ont arrêtés

Le gouverneur de la province du Barh El Gazel, le général Teguen Idibeï Berdei les a présenté au tchadiens et a profité pour congratuler les forces de défense et de sécurité pour cette opération.

Il faut le dire la pratique de l’orpaillage est proscrite par la loi dans la zone du Tibesti. Ces individus « seront punies conformément à la loi en vigueur », c’est qu’a précisé le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Moussoro.

Tchad : un homme assassiné par des inconnus

Tapohol Sahal Haoussou Crios, coordonnateur du Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad dans la zone Sud-Ouest, a été assassiné dans la nuit du 28 janvier par des personnes encore non identifiées.

L’annonce de sa mort a été faite par le président national du Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad (PRET), Maître Bongoro Théophile, mercredi. Le défunt était un enseignant et  coordonnateur de la zone Sud-Ouest du Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad. Il est mort à N’Djamena suite à un assassinat par des individus non identifiés dans la nuit du 28 janvier 2020 à Gassi, non loin de son domicile.

« Une fois encore, un tchadien est tombé sous les balles de malfrats qui écument nos villes et campagnes. Souvent connus, ces individus sans foi ni loi, agissent au mépris des règles qui gouvernent nos vies en société face à un Etat qui s’illustre plus par toute sorte d’abus que d’assurer la sécurité de ses citoyens ainsi que de leurs biens », déplore son parti.

Tchad : Idriss Deby reçoit une délégation de la force Barkhane

Conduite par l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery, il s’est agi au cours de cette rencontre d’évoquer la participation des soldats tchadiens dans la zone des frontières Mali-Niger-Burkina-Faso.

Mercredi 29 janvier 2020, le Président Idriss Déby a accordé une audience à une délégation de la force Barkhane. Celle-ci était conduite par l’Ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et à ces c ôtés le Commandant de la force Barkhane, le Général Pascal Facon.

Au centre des échanges, la participation du contingent tchadien dans la zone des trois frontières : Mali-Niger-Burkina-Faso. C’est du moins ce qu’a indiqué la Présidence de la République.

Pendant près de deux heures, les discussions entre le chef de l’Etat et le Commandant de la force Barkhane ont été intenses. Etaient aussi présents des ministres des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zène, de la Défense nationale, Général Mahamat Abali Salah et des proches collaborateurs du Président de la République.

Il faut rappeler qu’au sortir du Sommet de Pau, Idriss Deby avait pensé qu’il fallait mutualiser des efforts pour combattre efficacement les groupes armés qui opèrent dans la zone sahélo-saharienne.

Ladite rencontre était une façon de matérialiser la présence du contingent tchadien dans la zone des trois frontières : Mali-Niger et Burkina-Faso.

 

N’Djamena Ziloul forme les filles aux premiers secours

La séance de formation a été dirigée par un formateur venu d’Egypte, le Dr Abdel-Ati Almanayi.

L’association Ziloul Arch a organisé mardi au centre Wenak Labs à N’Djamena, une formation sur les premiers secours, avec la participation d’une soixantaine de filles des différents lycées de la ville de N’Djamena et de centres d’enseignement coranique.

L’évènement a eu lieu en présence d’un formateur venu d’Egypte, Dr. Abdel-Ati Almanayi. Il est spécialiste en matière de la santé.

L’objectif de cette formation est de permettre aux bénéficiaires d’intervenir dans les cas d’urgence pour porter secours en cas de nécessité, avant l’évacuation sanitaire. De nombreux conseils et orientations ont été fournis aux participantes.

Ziloul Arch a pour but d’enseigner aux femmes musulmanes le saint Coran et la sunna du prophète, de contribuer à la culture et de la civilisation islamique dans la vie quotidienne ; de renforcer les liens de fraternité et d’amitié entres les musulmans ; de participer aux manifestations culturelles et religieuses ; de promouvoir la cohabitation pacifique entre le tchadiens sans distinction aucune, et de soutenir les veuves, les orphelins et les personnes de troisième âge.

Tchad : vers la création de l’Agence africaine du médicament

Cet accord a été signé à Addis-Abeba par l’ambassadeur du Tchad auprès de l’Union africaine Fadlassid Ali Naffa, délégué par le président tchadien Idriss Deby.

L’ambassadeur Namira Negm, conseiller juridique de l’Union africaine, a reçu vendredi au siège de l’organisation à Addis-Abeba, l’ambassadeur du Tchad auprès de l’Union africaine Fadlassid Ali Naffa, qui a été délégué par le président tchadien Idriss Deby, pour signer l’accord portant création de l’Agence africaine du médicament.

L’ambassadeur a pris part à la cérémonie de signature au bureau du conseiller juridique de l’Union africaine, en présence de la commissaire aux affaires sociales de l’organisation, la soudanaise Amira Al-Fadil.

Le Tchad est le onzième pays à signer le traité.

Une délégation gouvernementale de haut niveau s’est rendue au Tchad dans le cadre du plan égyptien pour réaliser le développement économique en Afrique dans le domaine de la lutte contre les maladies du continent.

Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, dans le cadre de sa présidence de l’Union africaine, a insisté sur le transfert d’expériences égyptiennes aux pays africains frères dans le domaine de la lutte contre les maladies, en particulier les maladies non transmissibles qui sont l’une des priorités les plus importantes de l’agenda égyptien lors de sa présidence de l’Union africaine.

La délégation gouvernementale a évoqué l’élaboration de stratégies et de plans d’action nationaux pour prévenir les maladies non transmissibles, le cancer et le handicap, et accroître la sensibilisation à la santé en général sur le continent africain.

15 Etats pour entrer en vigueur

Le traité portant création de l’Agence africaine du médicament a été adopté par les chefs d’État et de gouvernement lors de leur 32e session ordinaire de l’Assemblée le 11 février 2019 à Addis-Abeba, en Éthiopie.

L’Agence africaine du médicament entrera en vigueur une fois ratifiée par quinze États membres de l’Union africaine, qui fera office d’organe de réglementation continental. L’Agence assurera le leadership afin de garantir l’existence de systèmes réglementaires harmonisés et renforcés, qui régissent la réglementation des médicaments et des produits médicaux sur le continent africain.

L’Agence réglementera l’accès à des médicaments essentiels et à des technologies de santé sûrs, efficaces, de bonne qualité et abordables. Elle y parviendra en coordonnant les systèmes de réglementation en cours, en renforçant et en harmonisant les efforts de la CUA, des CER, des organisations régionales de santé (RHO) et des États membres, en fournissant des orientations réglementaires.