Tchad : le journaliste Mbaiguerem Tordom Evariste n’est plus

La presse tchadienne en deuil. Ce matin du 11 avril 2024, l’on annonce le décès du journaliste Mbaiguerem Tordom Evariste. D’après les premières informations, il serait mort dans des circonstances troubles.

Ancien collaborateur de la radio Vision FM et ayant officié pour radio Arc-en-ciel et la radio nationale, le corps inerte de Mbaiguerem Tordom Evariste a été découvert ce jour dans le carré 3 de Moursal dans le 6eme arrondissement de N’Djamena.

Des précisions exactes sur les causes de sa mort n’ont pas encore été déterminées. D’après Tchadinfos, des traces de sang sont visibles sur son corps. « Selon des témoins sur place, il se serait battu avec des inconnus et s’est rendu chez ses parents au quartier Moursal, dans le carré 3. Il a demandé juste une natte pour se coucher et tôt ce matin, c’est le corps sans vie qui a été retrouvé sur la natte. », Ajoute le média en ligne.

La police du 6ème arrondissement est arrivée pour le constat en attendant l’ordre du procureur pour déposer le corps à la morgue.

 

Tchad : le procureur annonce la mort de l’opposant Yaya Dillo

Le procureur de la république, Oumar Kedellaïe a convié la presse ce jeudi 29 février, pour annoncer la mort de Yaya Dillo, président du Parti socialiste sans frontière (PSF)

L’assaut du 28 février au siège du PSF a été fatal pour l’opposant politique Yaya Dillo. Au cours d’un point de point organisé ce jour, le procureur annonce officiellement la nouvelle du décès du leader politique. Il a succombé à ses blessures, fait-il savoir.

Une dizaine de personnes a succombé à cet assaut, apprend-on. De nombreux blessés ont également été enregistrés. Au total : « 26 personnes ont été interpellés et les enquêtes sont en cours » « , souligne le procureur, Oumar Kedellaïe.

Précisons que l’attaque est intervenue le 28 février 2024, au siège du Parti socialiste sans frontière à N’Djamena, au quartier Bololo dans le 2éme arrondissement de la capitale tchadienne. D’après la version officielle, les forces de l’ordre se sont déployées en riposte, à l’attaque des locaux des services de renseignements.

Cameroun : Ni John Fru Ndi, l’opposant camerounais est mort

Après plus de 30 ans d’opposition politique au Cameroun, Ni John Fru Ndi, le principal adversaire du président camerounais Paul Biya, meurt des suites d’une longue maladie, le 12 juin 2023.

Il quitte la scène à l’âge de 82 ans. Le leader et président fondateur du Social democratic front (Sdf), tire sa révérence à l’approche du Congrès de son parti. L’opposant historique de Paul Biya a préalablement annoncé son retrait officiel de la tête du parti qu’il a créé le 26 mai 1990, à l’issue d’une assise.

Avec pour slogan politique « Power », « Suffer don finish », le geste d’un poing levé vers le ciel, le SDF de Ni John Fru Ndi demeure principal parti d’opposition jusqu’à l’élection présidentielle de 2018, où il présente un autre candidat. Il accumule 36% des suffrages à sa première participation à l’élection présidentielle de 1992. Malgré que son parti soit déjà la première force de l’opposition, Le Chairman boycotte l’élection de 1997. Celui qui se revendique « candidat du changement », dénonçait une fraude dans l’élection précédente. D’où la politique de la chaise vide. De retour en 2004, il obtient 17,40% des votes. Et en 2011, 10,71%. C’était sa dernière participation.

En 2018 Ni John Fru Ndi et son parti connaissent une descente aux enfers. Le candidat du parti à ce scrutin, Joshua Osih, n’obtient que 3,36% et vient en quatrième position. Après le RDPC ((71,28%) de Paul Biya ; le MRC de Maurice Kamto (14,23%) ; et le PCRN de Cabral Libi (6,28%).

Le communiqué annonçant : « le passage à la gloire éternelle », de l’opposant camerounais porte la signature de son potentiel successeur, Joshua Osih. 

Amobé Mévégué, l’homme de culture et panafricaniste engagé s’en est allé

Le journaliste de RFI, France 24 et TV5 s’est éteint le 8 septembre 2021 à 52 ans. Amobé Mévégué bien que vivant en France a conservé ses origines africaines jusqu’à la fin de ses jours

Le journaliste culturelle et producteur, Amobé Mévégué a tiré sa révérence le 08 septembre. Il succombe au Covid-19. L’homme des médias a consacré sa vie à créer créé des ouvertures entre l’Afrique et les autres continents. Panafricaniste engagé, il se battait tous les jours pour renvoyer un reflet positif du continent africain. Le nom de ce grand homme de média apparait régulièrement dans le top 100 des africains de la diaspora les plus influents du globe.

Au début des années 90, Amobé Mévégué se défait de son prénom ‘’Alain’’ considéré comme fruit de l’occident. Il se présentait sous son patronyme jusqu’à ses derniers jours. Le camerounais d’origine s’est toujours présenté comme ‘’citoyen d’Afrique’’. Pour lui les valeurs africaines devaient prédominées partout. La diaspora africaine perd un mentor, un grand promoteur.

A RFI, il a créé les émissions  « Plein Sud », « Africa Music », « Abidjan on dit quoi », « Acoustic » ou encore « Africanités ». Il a fondé sa propre chaine UBIZNEWS TV depuis 20 ans, accessible dans 40 pays d’Afrique. Amobé Mévégué a conservé sa nationalité malgré des dizaines d’années en occident. Les messages de condoléances fusent de partout, hommes politiques, artistes, hommes de médias etc…

Tchad : l’ancien président tchadien Hissein Habré est mort à Dakar

De sources familiales, Journal du Tchad a appris, ce 24 août 2021, le décès de l’ancien président tchadien Hissein Habré à Dakar,  où il est condamné à perpétuité depuis 2016. Il a dirigé le Tchad du 7 juin 1982 au 1er décembre 1990

Hissein Habré tire sa révérence à l’âge de 79 ans au Sénégal, où il purgeait sa peine pour les faits commis pendant son mandat. L’ancien politico-militaire a gouverné le Tchad de main de fer de 1982 à 1990. En 2016, il est condamné à la prison à perpétuité, par les Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pour : « crimes contre l’humanité, torture, viols, esclavage sexuel,  crimes de guerre. »

Son épouse, Fatimé Raymonne Habré, dans une communication récente avait laissé entendre que son mari est infecté au Covid-19. La presse sénégalaise également confirme la thèse selon laquelle, Hissein Habré a succombé à la contamination au coronavirus.

Rappelons qu’en En 2017, une chambre d’appel avait été ordonné à l’ancien président de payer près de 123 millions d’euros pour l’indemnisation des victimes.

Nigéria : Boko Haram confirme la mort de son chef, Abubakar Shekau

Le groupe nigérian jihadiste Boko Haram a confirmé la mort de son leader historique, mort lors de combats avec le groupe rival Etat islamique en Afrique de l’Ouest, l’Iswap, a annoncé Bakura Modu, dit Sahaba, le nouveau chef présumé, dans une vidéo envoyée mercredi à l’AFP par des sources vérifiées.

 

Sahaba, important commandant de Boko Haram connu par les experts pour être basé sur le lac Tchad, demande à “Allah de bénir l’âme de Shekau”, mort “en martyr” et accuse le chef de l’Iswap, “Abu Musab Al-Barnawi, cet agresseur pervers”, de l’avoir tué.

Dans son message, prononcé en arabe et qui s’arrête de manière très abrupte au milieu d’une phrase sans raison apparente, celui qui se présente comme le nouveau chef de cette ancienne secte islamique transformée en mouvement jihadiste violent, appelle à se venger contre le groupe rival, qui a fait scission de Boko Haram en 2016.

La semaine dernière, l’Iswap avait annoncé la mort d’Abubakar Shekau, chef historique du groupe depuis la mort du fondateur Mohammed Yusuf en 2009, qui se serait fait exploser pendant des combats entre les deux groupes rivaux dans la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigeria. Cette annonce venait confirmer de nombreuses rumeurs donnant Shekau pour mort depuis le mois de mai.

L’Iswap, reconnu par le groupe Etat islamique, est né en 2016 d’une scission avec Boko Haram, auquel il reproche notamment des meurtres de civils musulmans. Après être monté en puissance, il est désormais le groupe jihadiste dominant dans le nord-est du Nigeria, multipliant les attaques d’ampleur contre l’armée nigériane.

Depuis 2019, l’armée nigériane s’est retirée des villages et bases de petite importance, pour se retrancher dans des “supercamps”, une stratégie critiquée car elle permet aux jihadistes de se déplacer sans entraves dans les zones rurales.

Depuis le début de la rébellion du groupe islamiste radical Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria, le conflit a fait près de 36.000 morts et deux millions de déplacés.

Source: AFP

Béchir Ben Yahmed, fondateur du magazine panafricain « Jeune Afrique », est mort

Journaliste et homme d’affaires, il avait lancé le célèbre magazine en 1960 en Tunisie. Il est décédé à Paris des suites du Covid-19, à l’âge de 93 ans.

Béchir Ben Yahmed est décédé ce lundi 3 mai à l’hôpital Lariboisière, à Paris, des suites du
Covid-19. Jusqu’à son hospitalisation, fin mars, cet ancien élève de HEC natif de l’île tunisienne de Djerba aura délibérément refusé de porter le masque et de se faire vacciner, tout en continuant de vouloir serrer la main à ses interlocuteurs. Ainsi disparaît, à 93 ans, le patron de Jeune Afrique, le seul news magazine panafricain pouvant s’enorgueillir d’avoir franchi le cap des 60 ans.

L’aventure commença à Tunis le 17 octobre 1960 – année-phare de l’indépendance de 17 pays africains – sous la dénomination Afrique Action, avant de se poursuivre l’année suivante, après une escale à Rome, à Paris sous l’appellation Jeune Afrique. Depuis, au gré des périodes fastes ou de vaches maigres, des attentats terroristes, des crises internes et des controverses, notamment autour des publireportages ou de la complaisance supposée de l’hebdomadaire vis-à-vis de certains régimes africains, le groupe de presse a tenu le coup. Et « 1960 » est même devenu autant une année fétiche qu’un socle pour son fondateur, souvent désigné par ses initiales « BBY ». On retrouve ainsi « 1960 » dans les quatre derniers chiffres du standard téléphonique de la rédaction sise rue d’Auteuil, dans le très morne XVIe arrondissement de Paris.

 

Plusieurs journalistes et auteurs de renom ont démarré leur carrière ou ont longtemps collaboré à Jeune Afrique : Frantz Fanon, l’écrivain Kateb Yacine, le futur académicien Amin Maalouf (Prix Goncourt 1993 pour Le Rocher de Tanios), Josette Alia, Guy Sitbon, Leïla Slimani (Goncourt 2016 pour Chanson douce)… Et surtout Jean Daniel, qui raconte dans ses mémoires combien il doit la vie à Béchir Ben Yahmed, venu à sa rescousse alors qu’il était gravement blessé lors d’affrontements entre soldats tunisiens et français en juillet 1961 à Bizerte. Il s’en est suivi une longue amitié entre les deux patrons de presse jusqu’à la disparition du fondateur du Nouvel Observateur, en février 2020.

Au cours de son histoire sexagénaire, le journal a connu quatre attentats ou tentatives d’attentats terroristes. Le premier, en 1961, fut attribué à l’Organisation de l’armée secrète (OAS), favorable à la présence française en Algérie. Le deuxième au groupuscule d’extrême-droite Charlemagne. En 1979, des pains de dynamite ont été découverts et désamorcés à la rédaction. Et en mars 1986, une partie des locaux a été soufflée par la déflagration d’une bombe, un attentat probablement commandité par l’entourage immédiat de Mouammar Kadhafi.

Engagé pour la cause du tiers-monde

Très lié à Pierre Mendes France et à Michel Rocard, Béchir Ben Yahmed était un journaliste à l’intelligence vive doublé d’un redoutable homme d’affaires. Il écrivait à l’encre verte, comme Habib Bourguiba – dont il fut le ministre de l’information à l’indépendance de la Tunisie, en 1956. Ce signe distinctif fit des émules au sein de la rédaction, où l’on vit apparaître des notes de collaborateurs écrites à l’encre mauve, violette et rouge… Jusqu’au début des années 2010, il régna en maître absolu à la tête d’un groupe de presse qui compta un moment jusqu’à plusieurs titres, une maison d’édition, une agence de voyages et même un magasin de meubles. L’homme était exigeant avec lui-même comme avec ses collaborateurs. Il soumettait avant publication ses éditos – initulés « Ce que je crois » – à un petit cercle de journalistes et n’hésitait pas à intégrer leurs avis, critiques et corrections.

Sous sa houlette, les conférences de rédaction, généralement ouvertes à des invités extérieurs (ministres, diplomates, écrivains et confrères), étaient spartiates, bien souvent tendues. Il distribuait les bons et mauvais points, décrétait qui méritait le label de « vrai journaliste » et qui était « journaliste moins complet ». Il faisait calculer la production des journalistes et le plus stakhanoviste au sein de la rédaction se voyait octroyer, en fin d’année, un quatorzième mois de salaire. L’homme était avenant, à l’écoute, compréhensif et généreux. Il pouvait tout aussi bien être sentencieux. Ainsi n’hésita-t-il pas à lancer un jour, devant une assemblée médusée, la formule « être malade est une faute professionnelle », sans que l’on sache s’il s’agissait ou non d’une (mauvaise) plaisanterie.

 

Le recrutement des salariés valait aussi le détour. Il passait entre autres par le tamis d’un cabinet de graphologie, « science » d’analyse de l’écriture dont le patron était féru. BBY avait l’élégance de communiquer copie des résultats de l’analyse graphologique à la nouvelle recrue. Il répétait à l’envi l’exercice, comme pour bien s’assurer de la « bonne » évolution de l’employé et, plus probablement, de sa loyauté vis-à-vis de l’entreprise.

Engagé pour la cause du tiers-monde sans pour autant être un militant, Béchir Ben Yahmed a rencontré et parfois interviewé Gamal Abdel Nasser, Ahmed Ben Bella, Ahmed Sékou Touré, Patrice Lumumba, Mehdi Ben Barka, Che Guevara et Fidel Castro, à Cuba, tout comme Ho Chi Minh au cours d’un voyage au Vietnam en 1967. Il a assisté en 1957 à l’indépendance de la Gold Coast (le Ghana) au côté de « l’osagyefo » Kwame Nkrumah. Homme de paradoxe, il a noué sur le tard une bien étonnante amitié avec le très controversé « homme de l’ombre » du général de Gaulle, Jacques Foccart, dont Jeune Afrique a co-édité les mémoires avec Fayard. Et après avoir longtemps résisté, le fondateur de Jeune Afrique a finalement été naturalisé français en 1994.

Faire un « New Yorker » à la française

Gros consommateur de journaux, avec une faiblesse marquée pour les britanniques The Economist et Financial Times, ce bourreau de travail venait au journal à pied, à vélo et, avec l’âge, en voiture avec chauffeur. Il y arrivait tôt et retournait chez lui en début d’après-midi. Il aimait la bonne chère, le bon vin et s’offrait un cigare en fin de repas à domicile, tout en zappant avec la télécommande de son récepteur de télévision, comme s’il ne voulait pas louper une miette de l’actualité. A la maison, il avait table ouverte, et pas que pour des célébrités. Les invités défilaient rue de Varenne, avenue Foch, rue Descamps, rue de l’Université, dans ces beaux quartiers parisiens où vécut BBY. Parmi les personnalités dont il appréciait la compagnie, Alassane Ouattara, Abdou Diouf, Michel Rocard ou encore François Mitterrand, reçu plusieurs fois à dîner alors qu’il était à l’Elysée.

Jamais à court d’idées, profitant du changement de millénaire, il décida de renouveler le nom de l’hebdomadaire. Contre l’avis de ses amis, de ses proches et de l’écrasante majorité de la rédaction, sidérée, il décida de substituer au titre Jeune Afrique celui de L’Intelligent. « Un journal qui va vers sa 41e année peut-il continuer indéfiniment à s’intituler “jeune” ?, tenta-t-il d’expliquer dans une note interne datée du 29 décembre 1999. Le continent qu’il sert et où il trouve la majorité de ses lecteurs ne doit-il pas, lui-même, quitter la jeunesse et sa fougue qui le prédispose aux erreurs pour devenir adulte, entrer dans la voie de la maturité ? Nous avons décidé d’abandonner le nom Jeune Afrique, dont nous mesurons ce qu’il représente pour vous comme pour nous. Pour le remplacer, nous avons choisi un titre qui fera sursauter plus d’un : L’Intelligent. » Stupeur ! Protestations de lecteurs viscéralement attachés au titre, sinon au mot « Afrique ». L’aventure tourna court et l’on revint, après moult péripéties, à la dénomination originelle.

Ces dernières années, Béchir Ben Yahmed avait un peu levé le pied, consacrant l’essentiel de son énergie à l’animation du bimestriel La Revue, lancé en 2003 et dont il était l’unique actionnaire, avec pour ambition avouée d’en faire un « New Yorker à la française ». Il avait aussi commencé à « ranger ses affaires » dans la perspective d’organiser sa succession. Plusieurs solutions s’offraient à lui : confier la gestion du groupe Jeune Afrique à une fondation d’Afrique subsaharienne ; transmettre le témoin au directeur de la rédaction et fidèle compagnon de route, François Soudan ; procéder à une succession héréditaire en remettant le gouvernail à ses deux fils, Amir et Marwane Ben Yahmed, respectivement âgés de 49 et 44 ans. C’est, finalement, cette dernière solution qu’il a choisie.

Tchad : le président de la république, Idriss Deby est mort ce mardi

Le porte-parole de l’armée tchadienne, vient d’annoncer la mort d’Idriss Deby Itno sur les ondes de la radio et la télévision nationale. Le Maréchal du Tchad est mort au combat à l’âge de 69 ans

« Le président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Deby Itno vient de donner son dernier souffle protégeant l’intégrité territorial sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons ce 20 avril 2021 le décès du Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno », a déclaré le porte-parole de l’armée tchadienne, Azem Bermandoa Agouna

D’après l’armée, le Maréchal du Tchad a été blessé au cours des affrontements du 19 avril 2021 dans la province du Kanem contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Le général Azem Bermandoa Agouna confie que les: « blessures étaient persistantes depuis 24 heures ».

Etant donné que le vice-président n’avait pas encore été désigné pour assumer l’intérim, un Conseil militaire composé des généraux et officiers supérieurs va prendre la tête du pays pour 18 mois. Le Conseil est chapeauté par Mahamat Deby Itno, Commandant de la sécurité général des institutions de l’Etat.

Le Maréchal du Tchad meurt quelques heures après sa réélection pour un sixième mandat

L’ancien président ghanéen, Jery Ramlings est mort

Agé de 73 ans, l’ancien président du Ghana Jery Rawlings a rendu l’âme ce jeudi 12 novembre 2020 des suites de maladies à l’hôpital Korle-Bu d’Accra. Il a dirigé le Ghana de 1981 à 2001.

D’après les médias du Ghana, il serait hospitalisé depuis une semaine. Il s’éteint deux mois après sa mère. Il a été élu président du Ghana en 1992 après deux putshs quand il était dans l’armée

Jery Ramlings est un ancien lieutenant de l’armée de l’air dans son pays. Il est l’un des acteurs du coup d’Etat militaire manqué de mai 1979. Après avoir été arrêté et libéré, il organise un autre putsh en juin soit un mois plus tard. C’est à la suite de ce dernier essaie qu’il renversa Fred Akuffo pour présider à la tête du Ghana.

Il a rendu le pouvoir à Hilla Limann en septembre puis a renversé le régime qu’il estimait corrompu.

Il démissionne de l’armée et fonde le parti National Democratic Congress (NDC) qui le conduit pour la première fois de façon démocratique au pouvoir en 1992. En 1996 il brigue un second mandat.

Kélo : un jeune homme se suicide après la mort de sa femme et de son frère aîné

Le jeune Pirkolossou s’est donné la mort à l’aide d’une corde après le décès de son frère aîné survenu le 8 juin à Kélo dans la province de la Tandjilé Ouest

Les faits se sont déroulés dans la nuit de mardi à mercredi autour de 2h du matin. Il a été retrouvé mort par son frère cadet. Son corps était raide et pendait sur le bout de la corde accroché à un dans sa chambre. D’après les témoignages de ses proches, ce dernier aurait été traumatisé par la mort de son frère aîné survenue lundi le 8 juin. Après avoir perdu sa femme et son enfant quelques mois plus tôt, ce dernier présentait dore et déjà des signes troublants qui ont amené son frère cadet à le surveiller. Ces décès auraient créé un trouble psychique chez le jeune homme rapporte ses connaissances.

Ses voisins le chef de carré sieur Albert, explique qu’après la mort de son épouse, le suicidé a commencé à faire usage d’un langage étrange, digne de quelqu’un qui subit un trouble psychique. Depuis lors son frangin a commencé à le surveiller. Malheureusement il a attendu que son gardien s’endorme pour chercher la corde qui lui a servi d’arme.

Burundi : Le président Pierre Nkurunziza est mort (Gouvernement)

Le président burundais Pierre Nkurunziza a tiré sa révérence le 7 juin des suites d’un arrêt cardiaque. La déclaration a été faite ce mardi par le gouvernement.

« Le Gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse le décès inopiné de Son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’Hôpital du Cinquantenaire de Karusi suite à un arrêt cardiaque ce 8 juin 2020 ». Il s’en est allé à l’âge de 55 ans. Il a été élu président pour la première fois en 2005 et a fait trois mandat à la tête du Burundi.  Un deuil national de 7 sept jours a été décrété

Son dauphin Evariste Ndayishimime a gagné les dernières élections présidentielles. Il devait être investi au mois d’août prochain.

 

Tchad-Nord : trois orpailleurs torturés à mort

Abdraman Mahamat, Abdallah Ali et Mahamat Oumar auraient été attachés sur un véhicule et torturés à mort par leurs employeurs.

Dans la zone du nord au Tchad, trois orpailleurs ont trouvé la mort suite à la torture qu’ils ont subi par leur employeur. Des actes et crimes que la Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH) a condamné samedi 30 mai, avec fermeté.

« Trois orpailleurs en l’occurrence : Abdraman Mahamat, Abdallah Ali et Mahamat Oumar ont été attachés sur un véhicule et torturés à mort par leurs employeurs pour des désaccords liés à l’exploitation de l’or dans cette zone aurifère du Tibesti où des exactions les plus atroces, attentatoires aux droits de l’Homme, y sont fréquemment signalées ; faisant de cet endroit, une zone de non droit », indique la CTDDH.

Cette convention qualifie ces traitements inhumains, cruels humiliants et dégradants subis par ces orpailleurs.

« Ces citoyens avaient été séquestrés et aspergés de gasoil sur lequel leur employeur un certain Sokoy met le feu ; ayant constaté le degré de brulure des corps des victimes, le patron de Sokoy, un certain Hassan Wardougou, sur instruction duquel cette funeste action avait été exécutée, a pris la fuite vers le territoire Libyen », révèle Enock Mberbe, secrétaire à l’information et à la communication de la CTDDH.

« Ces deux personnes qui sement la terreur dans l’extrême Nord du pays sont des grands exploitants des mines d’or qui n’en sont pas à leur premier forfait », souligne la CTDDH qui « entend faire toutes les diligences pour obtenir leur arrestation et leur jugement. »

L’organisation rappelle que le droit à la vie et à l’intégrité physique sont des droits fondamentaux qui doivent être garantis à tous. « L’État étant inexistant dans cette zone, des Tchadiens continuent malheureusement d’y subir les pires atrocités », ajoute la CTDDH qui « exige l’identification de ces Hassan Wardougou et Sokoy ainsi que leurs complices en vue de leur arrestation prochaine. »

La CTDDH exige du gouvernement Tchadien qu’il s’intéresse à cette zone, partie intégrante du territoire national, afin d’assurer la sécurité des populations civiles.

Tchad : Saleh Déby devant la commission des droits de l’homme

 Le frère cadet du président tchadien, Saleh Déby est accusé d’avoir tué un jeune berger près de sa plantation.

Le frère cadet du chef de l’Etat, Salet Déby a été convoqué mardi 26 mai par la Commission nationale des droits de l’homme. Il est au centre d’une polémique depuis plusieurs semaines après la mort d’un berger près d’une de ses plantations.

Les faits se déroulent le 28 avril dernier à Bardé, Salet Déby aurait pris son arme à feu et tiré en direction des bergers pour les faire fuir alors qu’ils abreuvaient leurs chameaux près d’un point d’eau situé non loin de son jardin. En prenant la fuite, l’un des bergers se serait noyé après être tombé dans une digue.

Mardi, des représentants de l’institution nationale en charge des droits de l’homme, qui s’est saisi du dossier, ont pu poser des questions au mis en cause dans le cadre d’une enquête sur l’affaire. Le petit frère du chef de l’Etat a nié toute implication.

Tchad : le président par intérim du parti Cap-Sur est mort

Abakar Siddick, président par intérim du parti politique Cap-Sur est décédé dans la nuit du jeudi 14 mai 2020.

Cinq mois après la mort de son président, le parti politique de l’opposition démocratique tchadienne, Cadre d’Action Populaire pour la solidarité et l’unité de la République (Cap-Sur) vient à nouveau d’être frappé par la mort de son président national intérmaire, Abakar Siddick. Il est décédé dans la nuit du jeudi 14 mai, dans un cabinet médical à N’Djamena.

Alors que Cap-sur cinq mois après la perte du président-fondateur, Joseph Djimrangar Dadnadji, se reconstruisait à peine.

«  Derrière tout malheur, suivra inévitablement la libération du peuple. C’est une promesse et nous la tiendrons devant le peuple pour honorer leurs sacrifices pour le bien de la République », précise Ngaradoum Toldé, un cadre du parti.

Coronavirus : Pape Diouf tire sa révérence

Le Sénégalais Pape Diouf a été victime de la pandémie du nouveau Coronavirus et est décédé à Dakar  lundi 31 mars 2020.

L’Afrique vient de perdre une autre de ces figures. La blessure est encore fraiche dans les cœurs des africains après la mort de Manu Dibango que ce continent est frappé à nouveaux. Pape Diouf est mort ce mardi 31 mars, des suites de coronavirus.

Placé sous respirateur depuis le samedi dernier, l’ancien journaliste sportif perd le souffle à 68 ans, à Dakar, la capitale sénégalaise, il devait être évacué vers la France dans les heures qui suivent avant que sa situation ne se dégrade.

Qui est Pape Diouf

Né à Abéché, au Tchad le 18 décembre 1951, Mababa Diouf ou encore Pape Diouf a été à la tête du club français Olympique de Marseille de 2005 à 2009, alors qu’il était arrivé dans le club qu’un an seulement avant.

Ancien journaliste à « La Marseillaise » dans les années 1980, il a aussi été agent des joueurs. C’etait ainsi qu’il a géré les joueurs comme le Camerounais Joseph-Antoine belle, l’Ivoirien, Didier Drogba.

Il est important de rappeler qu’au Tchad, Pape Diouf a été parrain de l’élection Miss Waouw.

Tchad : au moins 2 morts et des dizaines d’évadés dans une mutinerie

Deux détenus ont été tués au cours d’une mutinerie à la maison d’arrêt de N’Djamena, qui a éclaté après la suppression des parloirs pour empêcher la propagation du coronavirus dans des prisons surpeuplées.

« Il y a eu une tentative d’évasion d’une vingtaine de prisonniers à la suite du transfert d’un Egyptien à la maison d’arrêt de N’Djamena qui a créé la panique au sein des détenus », mais aussi le soulèvement de certains « après la décision de suspendre les visites familiales  pour empêcher la propagation du virus », a indiqué le ministre de la Justice du Tchad, Djimet Arabi. L’Egypte est l’un des pays du continent les plus touchés par le virus.

« Deux prisonniers ont été tués par balle réelle parce qu’ils tentaient de s’évader », a-t-il ajouté, précisant que « quatre avaient été blessés et quatre  s’étaient évadés ».

« Cinq détenus ont été tués par des forces de l’ordre », affirme de son côté, le secrétaire général de la Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme, Mahamat Nour Ahmed Ibedou. En outre, « une trentaine s’est évadée », affirme le responsable de cette ONG tchadienne, qui demande l’ouverture d’une enquête indépendante.

Avant même l’annonce officielle d’un premier cas de nouveau coronavirus jeudi, le Tchad a pris des mesures drastiques pour empêcher la propagation du virus sur son territoire. Notamment la restriction des visites dans les prisons, souvent surpeuplées et où « l’on craint une contamination générale », a précisé le ministre.

Dans cette maison d’arrêt, on dénombre « plus de 2.000 prisonniers », explique-t-il, pour une capacité « d’environ 500 détenus ».

Plus largement au Tchad, la propagation du virus est particulièrement redoutée alors que le pays manque cruellement de structures hospitalières, de matériel et de personnels soignants.

La suppression ces dernières semaines des parloirs dans les prisons de plusieurs pays à travers le monde, a entraîné des mutineries violentes, parfois meurtrières, comme en Italie ou en Jordanie.

Tchad : un marabout fusillé à Apkouta

Cet homme a trouvé la mort après qu’il ait reçu trois balles par des personnes encore non identifiées.

Le drame s’est déroulé vers les premières heures de samedi 01er février, au village Apkouta dans le département d’Abougoudam. Des hommes inconnus à bord d’une moto ont tiré trois balles sur ce marabout qui est mort juste après sur place.

Le village Apkouta est situé à une soixantaine de kilomètres d’Abéché, une zone qui a été le théâtre des conflits intercommunautaires il y a peu.

Ces inconnus ont pris la poudre d’escampette après leur forfait. Une enquête est ouverte par la police afin de retrouver les traces des assassins.

Tchad : Sauguelni Boniface n’est plus

L’ancien ministre tchadien, Sauguelni Boniface, est décédé samedi 01er février à N’Djamena, des suites d’une maladie.

Sauguelni Boniface est décédé ce samedi 1er février 2020, à N’Djamena, après avoir été gravement malade. Retour sur la carrière riche de l’homme dans le gouvernement.

Il a au cours de sa carrière, occupé plusieurs postes en tant que membre du Gouvernement, à la Présidence et au sein de l’administration territoriale.

En août 2006, dans le gouvernement de Pascal Yoadimnadji, il a été nommé ministre chargé de la Décentralisation.

Dans le gouvernement du Dr. Nouradine Delwa Kassiré Coumakoye de juillet 2007, Sauguelni Boniface a été nommé secrétaire d’Etat à la Défense nationale, chargé des anciens combattants et des victimes de guerres. Lors des évènements du 2 février 2008, il était resté à la Présidence aux côtés du chef de l’Etat.

Après les évènements de 2008, il a été nommé en septembre de la même année au poste de Gouverneur de la Tandjilé.

Il a ensuite occupé le poste de conseiller chargé de missions à la Médiature de la République pendant une dizaine d’années, jusqu’à la suppression de l’institution en 2018 à la suite du forum des réformes institutionnelles et l’avènement de la 4ème République.

Membre actif du Mouvement patriotique du Salut (MPS), Soguelni Boniface a également occupé les postes de directeur de cabinet adjoint du Président de la République, et procureur de la République à Biltine.

Sauguelni Boniface a été également le Président de la Commission Nationale de Gouvernance au mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).

Tchad : un homme assassiné par des inconnus

Tapohol Sahal Haoussou Crios, coordonnateur du Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad dans la zone Sud-Ouest, a été assassiné dans la nuit du 28 janvier par des personnes encore non identifiées.

L’annonce de sa mort a été faite par le président national du Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad (PRET), Maître Bongoro Théophile, mercredi. Le défunt était un enseignant et  coordonnateur de la zone Sud-Ouest du Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad. Il est mort à N’Djamena suite à un assassinat par des individus non identifiés dans la nuit du 28 janvier 2020 à Gassi, non loin de son domicile.

« Une fois encore, un tchadien est tombé sous les balles de malfrats qui écument nos villes et campagnes. Souvent connus, ces individus sans foi ni loi, agissent au mépris des règles qui gouvernent nos vies en société face à un Etat qui s’illustre plus par toute sorte d’abus que d’assurer la sécurité de ses citoyens ainsi que de leurs biens », déplore son parti.

Mort d’un jeune après le cortège du président de l’AN : la population en colère

Depuis lundi 04 novembre, plusieurs personnes ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux, suite à la mort d’un jeune par balles provenant de l’escorte du président du Parlement.

Ce mardi 06 novembre, la justice tchadienne a annoncé les interpellations de quatre membres de la sécurité du président de l’Assemblée nationale. Celles-ci font suite à la mort d’un jeune conducteur de moto-taxi lundi dernier, à cause de tirs provenant de l’escorte du président du Parlement.

Le sujet a été sur la table au parlement ce mercredi, à l’ouverture des travaux de la session budgétaire. Le président du Parlement est revenu sur l’incident et a expliqué que la balle qui a atteint le jeune Bonheur Matebaye avait été tirée en l’air mais a ricoché sur un poteau électrique avant d’atteindre la victime.

Il a profité de l’occasion pour dénoncer une instrumentalisation de l’affaire. Le président du parlement invite les députés à être prudents en raison des manifestations de colère observées sur les réseaux sociaux.

La réaction du président de l’assemblée nationale a davantage déchaîné la population sur la toile.

Un qui n’est pas allé par quatre chemins, c’est le musicien N2A, qui a initié une marche silencieuse partie du lieu de l’incident au domicile du défunt mardi après-midi. Pour cet artiste, l’indifférence des autorités le répugne.

« Si c’était des autorités qui respectaient leur peuple, dès lors que l’accident a eu lieu, ils doivent se manifester, faire des déclarations dans les médias, pour faire comprendre à la population qui c’est vraiment un accident qui est arrivé. Il a fallu qu’il y ait des réactions des jeunes sur la toile pour pousser le président de l’Assemblée à réagir, qui est le premier responsable de cette situation. Moi je pense qu’il y a un mépris. Cette fois-ci, la jeunesse ne se laissera pas faire. », a-t-il déploré

Le Parlement justifie son silence par une volonté de respecter la mémoire du défunt.

Tchad : un mort après le cortège du président de l’assemblée nationale

L’incident a eu lieu en fin de journée à Chagoua de lundi 04 novembre, dans le 7ème arrondissement de la capitale.

Bonheur Mateyan puisqu’il s’agit de lui, a reçu deux balles d’un policier de la garde du président de l’assemblée nationale. Des tirs qui lui ont été fatal ce lundi à N’Djamena.  La victime circulait à moto lorsqu’il a été ciblé par des tirs d’un policier au passage du cortège du président de l’Assemblée nationale.

La victime a d’abord été évacué à l’hôpital général de référence nationale dans un état critique mais a finalement succombé à ses blessures au sein de l’hôpital. Jusqu’ici, les raisons qui ont poussé le motard de l’escorte à ouvrir le feu demeurent encore inconnues.

L’incident a suscité l’indignation au sein des réseaux sociaux, chez les défenseurs des droits de l’Homme et les hommes politiques qui ont dénoncé un énième usage inutile de la force.

N’Djamena : l’employé d’un supermarché tué par des personnes non identifiées

Le drame est survenu ce dimanche 03 novembre au environ de 19h43, à Gaoui, dans la commune du 8ème arrondissement de N’Djamena.

Dimanche 03 novembre, nous sommes à Gaoui, dans le 8eme arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena, tout parait normal. Dans une salle de fête d’un supermarché de la place, se célèbre un anniversaire. A l’entrée du lieu de célébration, est tenu un gendarme du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie). Son rôle, c’est de s’assurer que tous ceux qui veulent entrer, ont bel et bien une carte d’invitation.

Tout a basculé lorsque deux jeunes armés ont voulu pénétrer dans la salle de fête alors qu’ils n’avaient pas été conviés. Ils ont tenté de forcer la porte mais se sont heurtés au refus de ce gendarme du PSIG. Les deux présumés agresseurs ont violenté le gendarme.

Voyant la scène, un employé dudit supermarché, Béchir Mahamat Zene âgé de 26 ans, a tenté de porter mains fortes au gendarme. L’un des assaillants a arraché le pistolet de son collègue et a tiré deux balles à bout portant sur l’employé de magasin qui a été atteint à la poitrine. Il est mort sur le coup. Le tireur a ensuite procédé à neuf tirs de sommation pour dissuader toute personne de s’approcher.

Une voiture à vitres teintées et sans plaque d’immatriculation est arrivée sur les lieux de l’incident et a exfiltrer les deux assaillants, avant de disparaitre.

Le gendarme a été évacué dans un état critique à l’hôpital de la liberté. La police quand a elle est arrivée sur le lieu après la fuite des assaillants. Une enquête est néanmoins ouverte.

Tchad : un mort et deux blessés dans une course poursuite

Un importateur de véhicules a trouvé la mort lorsqu’il tentait d’échapper aux agents de la douane qui le poursuivaient en voiture.

Un mort et deux blessés légers, c’est le bilan d’un accident s’est produit à moins de 10 kilomètres de Massakory, chef-lieu de la province du Hadjer Lamis Ce lundi 28 octobre. Un accident de la circulation par comme les autres. La cause de ce drame serait la course poursuite entre un importateur de véhicules et les agents de la douane.

La victime, Abdraman Korkochoni tentait dans sa tentait d’échapper aux douaniers qui le poursuivaient eux aussi dans leur véhicule. L’importateur aurait alors perdu le contrôle de son véhicule et est allé se heurter à un arbre puis a fait tonneau. Sa course s’est donc terminée en tragédie.

Selon les témoins trouvés sur le lieu du drame, après l’accident, les douaniers ont abandonné les victimes et rebroussé chemin. Les éléments mobiles des douanes dans la zone ne se reconnaissent pas impliqués dans cette affaire. Pourtant l’un des blessés dit avoir reconnu les douaniers qui les pourchassaient.

Nécrologie : Mahamat Abdoulaye Senoussi est mort

L’ex-ambassadeur et conseillé du président de la république Mahamat Abdoulaye Senoussi est décédé ce vendredi matin à Paris, des suites d’une maladie.

Mahamat Abdoulaye est mort à Paris, capitale française où il suivait un traitement. Le 18 avril dernier, par un décret présidentiel,  il a été nommé gouverneur de la province du Batha. Mais il n’avait pas pris fonction à cause de son état de santé fragilisé par la maladie.

Pour Rappel, Il a été ambassadeur du Tchad en Allemagne et pendant plusieurs années, il a occupé le poste de conseiller du président de la République Idriss Déby.

Éboulement d’une mine d’or au Tchad: le dernier bilan fait état de 52 morts

Selon une mission conduite par le chef d’état-major général des armées sur place, le bilan pourrait s’alourdir davantage.

Les fouilles se poursuivent après l’éboulement qui a provoqué la mort de plusieurs personnes il y a une semaine dans l’extrême nord du Tchad. Une mission conduite par le chef d’état-major général des armées qui est allée sur place a fait un bilan de 56 morts. Selon la liste des orpailleurs recensés, sept manquent encore à l’appel.

Les orpailleurs clandestins victimes de l’éboulement du 24 septembre dernier étaient basés dans le sud libyen et trompaient la vigilance de l’armée pour passer au Tchad chercher de l’or.

« Il doit y avoir encore des gens qui ne sont pas connus », indique une source locale qui admet qu’en raison des va-et-vient entre le Tchad et la Libye, il est difficile de tenir une liste à jour des chercheurs d’or.

Une source au sein de l’état-major explique que dans cette catastrophe, il n’y pas que des Tchadiens mais aussi des Soudanais.

Nécrologie : Mamadou Kourtou est mort

Le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale est décédé ce lundi 29 juillet à Rabat au Maroc.

La nouvelle est tombée, Mamadou Kourtou est mort. Le député du parti RDP (Rassemblement pour la démocratie et le progrès), et 2e vice-président de l’Assemblée nationale est décédé ce 29 juillet à Rabat au Maroc, des suites d’une maladie.
Reconnu comme étant l’un des piliers de son parti politique, Mamadou Kourtou avait été élu pour la circonscription du 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.