Comment gagner de l’argent grâce à un programme d’affiliation

Gagner de l’argent grâce aux programmes d’affiliation des grandes marques est l’une des idées les plus populaires que des millions de propriétaires de sites Internet ont essayé d’utiliser ces dernières années.

 

Il semblerait que cela puisse être plus simple : vous vous inscrivez, vous faites de temps en temps de la publicité pour une société reconnue et vous voyez le montant de votre compte augmenter. Cependant, cette idée de gagner de l’argent en ligne présente un gros inconvénient : l’argent ne coulera pas à flots de lui-même dans vos poches.

Pourquoi ? Tout simplement parce que si vous vous contentez de saisir la première offre qui se présente sans vous demander si elle correspond aux intérêts de votre public, l’effet sera discutable. Cela n’a aucun sens de faire de la publicité pour des bijoux valant des dizaines de milliers de dollars si les visiteurs de votre site web ou de votre page sur les réseaux sociaux luttent chaque jour pour avoir un dîner le soir. Et il ne faut pas croire que les gens ne sentiront pas la fausseté si vous n’êtes pas vous-même proche des idées de la marque dont vous promouvez le programme d’affiliation.

Le premier et le plus simple des conseils est d’évaluer vos opportunités, votre public et votre plateforme. Comprenez qui est attiré par votre contenu et réfléchissez ensuite aux grandes marques avec lesquelles vous pourriez établir un partenariat. Pensez également à la manière dont vous pouvez gagner de l’argent avec cette marque et à l’ampleur de vos revenus. Essayez de comprendre, au moins à partir des commentaires en ligne, si un partenaire potentiel a la capacité de vous soutenir avec du matériel promotionnel et si son équipe d’assistance réagit vite.

Marketing d’affiliation dans le domaine des paris

Supposons que vous ayez parcouru ce chemin et décidé que la meilleure réponse à la question « Comment gagner de l’argent en ligne en Afrique » est de vous associer à une marque de jeux d’argent et/ou de paris. L’avantage de ces sociétés est la possibilité de recevoir des sommes très importantes – après tout, les Africains sont des joueurs et des amateurs de sport. Dans ce cas, il est logique de penser à travailler avec le programme d’affiliation de 1xBet.

Pourquoi ? Tout d’abord, il s’agit d’une très grande marque qui opère dans toutes les régions du monde et qui est un partenaire officiel du FC Barcelone, du Paris Saint-Germain, du Lille OSC, de la Serie A et de la Confédération africaine de football. La confiance de nombreux joueurs en 1xBet est donc très élevée. Deuxièmement, la plateforme de la société permet de parier sur une multitude de sports, de jeux de casino en ligne et d’événements dans d’autres sphères de la vie – de la remise des Oscars aux résultats des élections américaines. Troisièmement, le programme d’affiliation vous apportera de réels avantages.

Comment choisir un programme d’affiliation ?

Qu’attendez-vous au juste d’un programme d’affiliation ?

Perspectives financières

Une commission stable avec des possibilités d’augmentation et la possibilité de recevoir vos gains chaque semaine vous attendent. Il existe quelques modèles d’affiliation de base – par exemple, le partage des revenus, dans le cadre duquel un membre du programme d’affiliation reçoit jusqu’à 40 % des mises des joueurs qu’il a invités sur la plateforme. Les affiliés ont accès à du matériel promotionnel intéressant pour le public et régulièrement mis à jour en fonction de l’actualité. Ils ont également accès à des statistiques qui leur permettent de mieux comprendre ce qu’aiment les visiteurs de leur site.

Tout cela est reçu par les participants au programme d’affiliation 1xBet, qui compte déjà des dizaines de milliers de participants d’Afrique. Par exemple, l’année dernière, les partenaires ont gagné en moyenne entre 500 et 800 dollars par mois. En février 2024, les gains de l’affilié le plus élevé s’élevaient à 16 000 $. Vous pouvez retirer cet argent de la manière que vous souhaitez, y compris par le biais de votre compte de jeu.

Assistance 

Un manager personnel du programme d’affiliation qui vous est assigné vous aidera à créer un compte de démonstration, qui peut être utilisé pour montrer aux joueurs potentiels comment et ce qu’ils doivent faire sur le site Web et l’application 1xBet. Et en vous abonnant au canal Telegram du programme d’affiliation, vous pouvez découvrir toutes les dernières nouvelles et demander du matériel promotionnel et des bannières.

Profil de l’affilié

Vous pouvez consulter les informations sur vos revenus et les transferts/enregistrements de joueurs dans votre profil personnel sur le site Web du programme d’affiliation. Vous pouvez également obtenir un code promo personnalisé, qui identifiera clairement les joueurs que vous avez parrainés et vous aidera à les garder avec vous à vie.

Premiers pas

Vous avez des questions ? Ne vous inquiétez pas : dans ce cas, un partenariat avec un programme de grande marque vous offrira des opportunités impressionnantes. N’oubliez pas que le marketing d’affiliation exige de la patience – vous ne deviendrez pas millionnaire en un jour, mais avec la volonté d’apprendre et l’attention portée aux détails, vous pouvez vous assurer un revenu élevé et constant.

  1. Comprenez votre public cible

Il est important de comprendre vos joueurs – le choix d’un contenu qui les intéressera en dépend. La promotion d’un produit, même le plus cool, nécessite des efforts que personne ne fera à votre place.

  1. Évaluez vos ressources

Analysez vos ressources et vos capacités. Réfléchissez à ce que vous devez cibler dans les médias sociaux, à ce que vous devez dire à votre public et à ce qui l’accrochera. Devriez-vous utiliser des informations sur la présence d’une licence de bookmaker ou commencer par parler des bonus et des promotions, qui sont importants pour les débutants et les joueurs. Nous vous conseillons également d’étudier les restrictions à la publicité en vigueur dans votre pays. Choisissez le format de présentation du matériel. Nouvelles, histoires de réussite, histoires de stratégies, annonces des événements sportifs les plus importants – toutes les options ne peuvent pas être énumérées.

Et n’hésitez pas à demander.

  1. L’inscription

Prêt à essayer ? Commencez par vous inscrire au programme d’affiliation 1xBet. Ce n’est pas difficile – rendez-vous sur 1xpartners.com, entrez les informations nécessaires et attendez la confirmation de votre demande par e-mail.

Le marketing d’affiliation est une excellente option pour augmenter vos revenus en ligne. Faites le premier pas et commencez à gagner de l’argent !

Tchad : l’aide à la presse quitte de 150 millions à 300 millions de F

L’annonce a été faite par le premier ministre, Saleh Kebzabo.

L’aide à la presse sera de 300 millions de F en 2023 selon le chef du gouvernement Saleh Kebzabo. « Jusqu’ici, l’aide à la presse était de 150 millions de Fcfa chaque année. Je ne sais même pas combien vous toucher. L’aide à la presse a doublé en 2023, personne d’entre vous n’en a parlé », a déclaré samedi le chef du gouvernement, dans un message de vœux adressé aux militants de son parti UNDR.

« On a augmenté cette année, on va augmenter l’année prochaine pour que la presse travaille dans de bonnes conditions mais en retour, on va vous demander d’être professionnels. Non pas des journalistes commerçants », a souligné Saleh Kebzabo.

Selon le membre du gouvernement, l’idée est d’avoir une presse au-dessus de tout soupçon. « Une presse qui soit engagée dans le développement du pays, sur des bases objectives de critiques ».

Pratique du journalisme risqué

 La situation politique et sécuritaire du Tchad reste très instable et fait peser des risques importants sur l’exercice du journalisme. La mort, en avril 2021, du président Idriss Déby Itno n’offre pour l’instant aucune perspective nouvelle pour la démocratisation du pays a souligné Reporter sans frontière.

Pour cette organisation, La présence de groupes armés sur le territoire comme Boko Haram et l’État islamique constitue un facteur d’insécurité pour les journalistes, comme est venu le rappeler la mort d’un caméraman de la télévision nationale ayant sauté sur une mine en 2019. En février 2022, le reporter d’une radio communautaire a été tué par balles au cours d’une attaque dans le sud du pays.

Les professionnels subissent également la violence des forces de l’ordre lors de la couverture des manifestations contre le gouvernement et sont victimes de la répression menée par les autorités en ligne. En 2018 et 2019, les réseaux sociaux ont été coupés pendant 470 jours consécutifs, faisant du Tchad l’un des pires cybercenseurs du continent africain ces dernières années.

Tchad : le CHU-R entend porter plainte contre certains internautes pour violation du droit à l’image

Le Centre Hospitalier Universitaire la Renaissance (CHU-R), dans un communiqué du 05 février 2022, s’indigne contre la prise illégale des photos et leurs publications dans les réseaux sociaux.

« Depuis quelques temps, des images de l‘hôpital et des patients pris en charge en son sein, filmées par les individus sans aucune autorisation, circulent sur les réseaux sociaux. », regrettent les responsables du Centre Hospitalier Universitaire la Renaissance. Lesdites photos sont devenues virales sur les réseaux Facebook et Whatsapp.

« La prise d’images de l’hôpital, des professionnels de santé, patients, proches ou visiteurs ainsi que leur diffusion sans leur autorisation sont strictement interdites. », met en garde l’institution hospitalière », des recours en justice sont d’ailleurs envisageables.

« Les auteurs de ces images sont priés de les retirer immédiatement des réseaux sociaux sous peine de poursuite judiciaire pour violation flagrante du droit à l’image et d’atteinte à la vie privée. », fait savoir le chargé de communication du CHU-R, Adoum Dadi Mahadjir.

Le CHU-R rappelle qu’en aucun cas les images des personnes malades ne doivent être utilisées à des fins autres que curatives. Et exhorte le public à plus d’attention et de vigilance sur les images qui circulent sur les réseaux sociaux, car elles peuvent être interprétées à des fins inavouées.

Tchad : le Premier ministre interpelle les membres du gouvernement sur l’utilisation des réseaux sociaux

Dans une note circulaire du 10 janvier 2022, le Premier de ministre, Pahimi Padacké Albert interpelle les membres de son gouvernement à une utilisation rationnelle des réseaux sociaux.

« Il vous revient de réprimer en vous, les tentations de spontanéité et de l’immédiateté que peuvent susciter des sujets sur l’autoroute de la communication en ligne, notamment par les réseaux sociaux ; surtout quand ceux-ci sont d’intérêt public, et pour lesquels un ministre ne peut avoir d’avis personnel », peut-on lire dans la note.

Le patron du gouvernement d’ajouter que : « C’est à dessein que le Gouvernement s’est doté d’un Porte-Parole en vue de canaliser sa communication solidaire, en son nom et pour son compte, et ce, après avis de la hiérarchie. »

Il précise que, les principes de solidarité, de discipline et de devoir de réserve sont attachés à toute mission gouvernementale.

Tchad : Internet sans frontières dit « non aux coupures des réseaux sociaux »

Hier mardi 11 août, Noubarassem Blaise, représentant de Internet Sans Frontières Tchad a fait un point de presse pour dénoncer les coupures sans raisons justifiées des réseaux sociaux et la privation de la liberté d’expression au Tchad

« Non aux coupures des réseaux sociaux, oui à la liberté d’expression et au progrès technologique au tchad », clame Internet sans frontière. Le représentant Noubarassem Blaise, s’offusque de la privation d’internet à un moment important de célébration de la vie de la nation, le jour de l’indépendance du Tchad. Journée pendant laquelle les citoyens doivent avoir à leur disponibilité tous les moyens de communications pour pouvoir échanger et émettre des vœux entre familles, amis et connaissances. « si je me trouve en face de vous, c’est pour, une fois de plus, évoquer l’obsédante question de la coupure des réseaux sociaux que nous vivons depuis quelques jours sans motif officiel explicite jusqu’ici », indique-t-il dans le cadre de sa communication.

« si cette mesure n’est pas levée dans les jours qui suivent, un dossier sur cette violation gravissime et répétée de la liberté d’expression, un des droits fondamentaux, sera constitué en vue d’une plainte devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, car trop c’est trop », met en garde Internet Sans Frontières.

Le représentant de l’organisation indique que : « Des dénonciations aux pressions en passant par une action judiciaire qui ont contribué à la levée de la mesure qui a tant fait des dégâts il y a quelques mois où nous nous sommes réjouis et croyions que de telles choses ne sauraient se répéter, malheureusement, cette réjouissance ne fut que de courte durée. ». Il a ajouté que les réseaux sociaux sont aujourd’hui sortis du domaine social pour entrer dans les domaines « économique et professionnel. » C’est encore cet outil qui, en pleine crise sanitaire a permis une large et grande campagne de sensibilisation et d’information instantanée sur la prévention contre la COVID-19 où des centaines de jeunes ont mis leurs cœurs volontairement à l’ouvrage avec une contribution significative, fait savoir Noubarassem Blaise.

« Comprimer les désirs, la liberté et les droits à l’expression et à l’information de milliers des jeunes est bien plus dangereux que le mal contre lequel on prétend lutter car l’effet boomerang sera difficile à maîtriser vu les centaines de messages d’indignations des jeunes que nous recevons au niveau d’ Internet Sans Frontières et qu’on ne pourra contenir trop longtemps », déclare l’organisation.

« Une correspondance sera adressée au gouvernement par Internet Sans Frontières Tchad pour lui demander la levée sans conditions de cette mesure », conclut Noubarassem Blaise, représentant de  Internet Sans Frontières Tchad.

Tchad : des avocats s’insurgent contre la privation d’internet

Les défenseurs de la loi,  Me Frédéric Nanadjingue et Me Maxwell Loalngar ont organisé un point de presse le 4 août 2020, pour dénoncer la restriction d’accès aux réseaux sociaux à N’Djamena et la coupure d’internet dans le Tchad profond.

Ils font savoir que c’est une « violation de la liberté d’expression, de communication et d’information constitutionnelle consacrée ». Ainsi que des droits élémentaires du consommateur tchadien, protégé par la loi n°005/PR/2015. Les avocats estiment que l’Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique et (ANSICE) et l’agence nationale de sécurité (ANS) doivent user des mécanismes légaux et adaptés pour traquer les promoteur de la haine raciale, ethnique, tribale, religieuse, du terrorisme et l’usurpation de titre dans le cyber espace. « Cependant, en lieu et place de leur identification et de leur poursuite judiciaire, le gouvernement a arbitrairement décidé de ladite mesure hautement impopulaire », notamment la privation d’internet dans tout le pays, déplorent-ils.

Les protecteurs des droits de citoyens accusent les opérateurs de téléphonie mobile d’être de mèche avec le gouvernement pour priver le citoyen de son besoin élémentaire d’information.  Ils prennent à témoin, l’opinion nationale et internationale. Les défenseurs des droits regrettent que les opérateurs : « tenus à l’égard de leurs abonnés par les devoirs d’information et de loyauté », sont prompts à appliquer les mesures de restriction. « La violation de cette obligation légale les rend complices de cette injustice », ajoutent-ils

Toutefois, indiquent les avocats : « nous interpellons le gouvernement à prendre ses responsabilités face à la mauvaise utilisation des réseaux sociaux par l’entremise de l’ANSICE et de l’appareil judiciaire ; plutôt que de priver tous les citoyens quant à la jouissance de leur droit et liberté fondamentaux, en ce temps de la COVID 19 où communiquer entre les proches dispersés par les diverses mesures barrières est devenu une nécessité impérieuse ».

 

Tchad : injures tribales sur les réseaux sociaux, les femmes sur le banc des accusés

Le procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Djamena Youssouf Tom a convoqué met en garde les internautes.

« Les femmes représentent les trois quart des internautes mal intentionnés sur les réseaux sociaux ». C’est une affirmation de Youssouf Tom, procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Ndjamena. Pour lui, cette attitude tend à conduire le pays dans l’abime. Des femmes selon lui, ont été identifiées par des moyens scientifiques légaux.

Le procureur a évoqué l’article 450 du code pénal pour illustrer ses propos. L’article stipule qu’: « est puni  d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende d’un million à dix millions de Francs ou de l’une de ces peines, Toute personne, auteure d’une insulte commise par le biais d’un système informatique envers une autre personne en raison de son appartenance à un groupe qui se caractérise par la race, la couleur, l’ascendance la filiation ou l’origine ethnique, la religion, dans la mesure où cette appartenance sert de prétexte à l’un ou à l’autre de ces caractéristiques ».

« Elles s’expriment sur cette tribune libre des réseaux sociaux et profèrent des insultes ignominieuses, haineuse, déshonorante ; indigne à l’ égard des groupes ethniques composant notre population. », a-t-il précisé

Le magistrat met en garde tous ceux qui par le biais d’un système informatique s’attaquent aux tribus.

« Tous ceux qui s’adonnent à de telles pratiques, qu’ils sachent que nous vivons dans un Etat de droit et non dans un jingle.  La loi ne vous autorise point de vous attaquer aux autres, sinon on se comporterait comme dans l’Etat de nature » a-t-il conclue

Tchad : les journalistes demandent la libération d’Ali Hamata Achène

Ce correspondant de la radio Dja FM à Mongo dans la province du Guéra, a été interpellé dimanche 29 décembre.

L’union des radios privées du Tchad, dans un communiqué, a demandé la libération d’Ali Hamata Achène, correspondant de la chaîne de radio Dja FM. Le 26 décembre dernier, le journaliste avait été convoqué par un officier de police judiciaire puis placé en détention suite à une plainte du juge d’instruction de Mongo. Une détention qui est arrivé après la publication par Hamata Achène d’un post sur les réseaux sociaux, dans lequel il s’interroge sur la lenteur de la justice dans le traitement des dossiers.

Une décision que ne comprennent pas les membres de l’association des journalistes qui exigent la libération de leur confrère. « Si un journaliste ne vient pas chercher les informations qu’il diffuse, ils diront que ce sont des rumeurs, de fausses informations. Mais quand on vient à la recherche d’informations pour les mettre à la disposition du public, on dit que c’est une diffamation, un outrage à magistrat », regrette Mekondo Sony, président de l’Union des radios privées du Tchad.

Pour Mekondo Sony,  Ali Hamata Achène était en quête d’information et son arrestation est incompréhensible. « Nous demandons sa libération pure et simple, on ne peut pas le garder, il n’a rien fait ! », insiste-t-il.

L’Association des journalistes des radios privées, ne se limitent pas à la condamnation de l’arrestation d’Ali Hamata Achène. Celle-ci indique qu’elle tiendra pour seul responsable le juge à l’origine de la procédure.

Journée de prière pour la paix : Idriss Deby appelle à cultiver l’unité nationale

Ce lundi 02 décembre, la république du Tchad a célébré la 10e édition de la journée de prière pour la paix et la cohabitation pacifique.

« Promouvoir les fondements religieux communs pour la cohabitation pacifique », c’est le thème qui a été arrêté pour la célébration de la 10e édition de la journée de prière pour la paix. L’évènement qui a eu pour cadre le palais du 15 janvier, a été présidé par le président de la république Idriss Deby Itno.

Cette journée qui est organisée chaque année par la plateforme interconfessionnelle, a pour but de cultiver les valeurs religieuses et morales entre les Tchadiens. Elle a également pour rôle de promouvoir la paix, la cohabitation pacifique, le vivre-ensemble, l’acceptation de l’autrui, la tolérance…

Dans son adresse à la nation, le chef de l’Etat, Idriss Déby Itno tout en condamnant des conflits intercommunautaires a appelé les Tchadiens à cultiver les valeurs de l’unité nationale. Idriss Déby Itno, a demandé aux jeunes d’utiliser les réseaux sociaux comme un moyen de communication, et non d’en faire un outil de propagande de haine. « Je m’adresse à la jeunesse, celle de la génération des années 90 et 2000 qui n’a pas vécu les affreux de la guerre, vous utilisez très mal les réseaux sociaux. Arrêtez s’il vous plait. C’est du poison que vous injectez chaque jour dans votre vie et votre avenir » a-t-il dit.

Mort d’un jeune après le cortège du président de l’AN : la population en colère

Depuis lundi 04 novembre, plusieurs personnes ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux, suite à la mort d’un jeune par balles provenant de l’escorte du président du Parlement.

Ce mardi 06 novembre, la justice tchadienne a annoncé les interpellations de quatre membres de la sécurité du président de l’Assemblée nationale. Celles-ci font suite à la mort d’un jeune conducteur de moto-taxi lundi dernier, à cause de tirs provenant de l’escorte du président du Parlement.

Le sujet a été sur la table au parlement ce mercredi, à l’ouverture des travaux de la session budgétaire. Le président du Parlement est revenu sur l’incident et a expliqué que la balle qui a atteint le jeune Bonheur Matebaye avait été tirée en l’air mais a ricoché sur un poteau électrique avant d’atteindre la victime.

Il a profité de l’occasion pour dénoncer une instrumentalisation de l’affaire. Le président du parlement invite les députés à être prudents en raison des manifestations de colère observées sur les réseaux sociaux.

La réaction du président de l’assemblée nationale a davantage déchaîné la population sur la toile.

Un qui n’est pas allé par quatre chemins, c’est le musicien N2A, qui a initié une marche silencieuse partie du lieu de l’incident au domicile du défunt mardi après-midi. Pour cet artiste, l’indifférence des autorités le répugne.

« Si c’était des autorités qui respectaient leur peuple, dès lors que l’accident a eu lieu, ils doivent se manifester, faire des déclarations dans les médias, pour faire comprendre à la population qui c’est vraiment un accident qui est arrivé. Il a fallu qu’il y ait des réactions des jeunes sur la toile pour pousser le président de l’Assemblée à réagir, qui est le premier responsable de cette situation. Moi je pense qu’il y a un mépris. Cette fois-ci, la jeunesse ne se laissera pas faire. », a-t-il déploré

Le Parlement justifie son silence par une volonté de respecter la mémoire du défunt.

Tchad : ouverture du forum sur les réseaux sociaux à N’Djamena

Le secrétariat exécutif pour la gouvernance de l’Internet au Tchad a organisé, lundi 9 septembre 2019, au musée national de Ndjamena, la 5ème édition du Forum national sur la gouvernance de l’Internet au Tchad « IGF Tchad 2019 ».

L’évènement est axé sur le thème : « les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux au Tchad ». Il est placé sous le haut patronage du ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, et entre dans le cadre de la préparation du prochain Forum sur la gouvernance de l’Internet au Tchad prévu du 19 au 21 septembre 2019.

Le ministre des Postes et des NTIC a été représenté par le directeur du ministère, Jérémie Kolina. Le président du comité d’organisation du Forum, Abdeldjelil Bachar Bong, le secrétaire exécutif adjoint du Forum, Youssouf Mahamat Adawi, le président de l’Union internationale des télécommunications pour la zone Afrique centrale et Madagascar, Serge Valéry et le président d’Internet corporation for assigned and numers, Yaovi Atohoun ont pris part aux assises.

Le président du comité d’organisation, Abdeldjelil Bachar Bong a indiqué que ce Forum sur la gouvernance de l’Internet au Tchad « offre un espace de dialogue multi-parties sur les politiques publiques concernant les questions liées à la gouvernance de l’Internet comme la viabilité, la solidarité, la sécurité, la stabilité et le développement de l’Internet au Tchad. »

Le représentant du ministre des Postes et des NTIC, Jérémie Kolina a souligné que « les TIC de manière générale et l’Internet en particulier, constituent de nos jours des facteurs déterminants de développement. »

Selon lui, le Forum est « assurément une opportunité pour définir la meilleure façon d’assurer la gouvernance de l’Internet afin de favoriser sa vulgarisation dans notre pays. »

Jérémie Kolina a invité le public à participer massivement au 8ème Forum africain sur la gouvernance de l’Internet qui aura lieu à partir de demain, mardi 10 septembre jusqu’au 12 septembre 2019 à l’hôtel Radison Blu sous le thème : « responsabilités partagées des parties prenantes pour un écosystème robuste de gouvernance de l’Internet ».

Le Forum est organisé conjointement par le gouvernement tchadien et la commission de l’Union Africaine.

Tchad : 2e anniversaire du patronat de la presse tchadienne

Journalisme et les réseaux sociaux, le sujet était au centre de la conférence-débat organisé pour l’occasion.

Cette conférence organisée le 24 août pour la commémoration du 2e anniversaire a vu la participation de plusieurs journalistes, étudiants en communication et bien d’autres personnes intéressées par le sujet.

Béchir Issa Amidi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères et ancien journaliste du quotidien « Le progrès » et Mamadou Mahamat Djimtebaye, directeur de publication de Tchadinfos.com ont animé le débat qui parait plus intéressant par l’influence actuelle des réseaux sociaux sur le métier du journaliste.

D’entrée de jeu, les conférenciers ont mis l’accent sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce qui a suscité une réaction de Béchir Issa Amidi sur la question « les réseaux sociaux sont-ils des amis ou ennemis de la presse ? » Il revient dire que les réseaux sociaux sont d’une grande valeur car ceux-ci permettent à ce qu’on s’informe à temps et à la limite, a-t-il souligné.

Il faut noter que l’écriture d’un journal en ligne est différente d’un journal traditionnel et aussi les traitements des informations sont bien différents. Le directeur de publication de Tchadinfos.com a éclairci les différentes manières dans les traitements de l’information entre la presse en ligne et les journaux papiers

« Dans Tchadinfos.com, la règle de trois est très importante parce que quand une information est balancée, les journalistes cherchent d’abord à connaître l’origine de l’information avant de la diffuser pour ne pas publier des fausses informations sur le site ».

Les réseaux sociaux sont efficaces et très importants pour d’autres. Parce que pour eux, ils peuvent recevoir les informations sur place où qu’ils se trouvent sans un faire un déplacement et grâce à leurs smartphones ou laptops.

Les deux conférenciers ont pour eux interpeller les journalistes à faire un bon travail et de ne pas trop se fier à l’argent car, plus quand l’on se fie trop à l’argent, on ne peut pas donner le meilleur de soi et ne pas travailler par passion.

L’autre mise en garde porte sur le traitement de l’information sur le compte personnel d’un journaliste sur les réseaux sociaux. D’où certains d’entre eux se transforment en activiste à travers leurs publications. De ce fait, le directeur de publication du journal Abba Garde, Avenir de la Tchiré a interpelé ces derniers a respecté l’éthique et la déontologie du journalisme. Il a rappelé que la loi 31 ne protège que le contenu de la presse et non celui d’un compte personnel du journaliste.

Tchad : l’Ansice entend traquer les «criminels des réseaux sociaux »

Le directeur général de l’Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique (Ansice) envisage pourchasser ces malintentionnés.

Sextap, cybercriminalité, harcèlement tels sont entre autres les grands maux qui alimentent les réseaux sociaux depuis quelques temps. Ces pratiques qui portent atteinte à la dignité de l’homme et mettent à mal le bon vivre ne cessent de gagner de plus en plus les milieux jeunes. Créée par la loi numéro 006/PR/2015, l’Agence nationale de la sécurité informatique et de la certification électronique (Ansice) veut aller en guerre contre cette mauvaise utilisation des réseaux sociaux.

« Le cas d’abus, d’escroquerie et de fausses accusations ont atteint un niveau important sur les réseaux sociaux », s’inquiète le directeur général de l’Ansice, Mahamat Awar avant d’affirmer que « les réseaux sociaux au Tchad sont devenus le moteur de détachement des membres de nos sociétés et de nos normes culturelles. »

A entendre Mahamat Awar, le désordre que font les jeunes tchadiennes et tchadiens à travers les réseaux sociaux doit cesser car, « l’Ansice est outiller des moyens pour identifier et traquer ces criminels qui mettent en mal la cohabitation pacifique dans notre pays et les mettre à la disposition de la justice. » Pour la réalisation de cette mission, le directeur général de l’Ansice, Mahamat Awar entend établir des partenariats avec tous les acteurs concernés par la question de la cybercriminalité pour une lutte plus efficace.

Tchad : le gouvernement et la Cour d’appel maintiennent la décision sur la restriction des réseaux sociaux

Le dernier verdict sur la censure des réseaux sociaux au Tchad est tombé ce jeudi 28 mars. La Cour d’appel confirme la décision prononcée par le tribunal de N’Djamena, le 04 octobre dernier, pour le maintien de la restriction des réseaux sociaux au Tchad.

La levée de la restriction des réseaux sociaux au Tchad n’est pas pour aujourd’hui. La cour d’appel vient de confirmer la décision du tribunal de N’Djamena. Une décision qui rejette la requête des deux avocats demandant la levée de la censure des réseaux sociaux en République du Tchad.

L’arrêt a été rendu ce matin du 28 mars au parquet de N’Djamena. Une décision qui n’a pas satisfait les deux avocats. Selon eux, ils vont saisir la commission des droits de l’Homme des Nations-Unies, pour contraindre les autorités tchadiennes à lever cette restriction.

En effet, les plaignants ont usé de toutes les voies de recours nationales. Ils ont porté plainte le 15 aout 2018 et ont fait appel le 4 octobre 2018. Le hasard a fait que la cour d’appel rend son verdict le 28 mars, date marquant la censure des réseaux sociaux.

 

Société : des vidéos de violence créent le scandale au Tchad

Au Tchad, des vidéos montrant des personnes en train d’être maltraitées font le buzz sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.

Ce sont pour la plupart, des scènes qui ont suscité l’indignation et poussé les autorités judiciaires à agir, surtout qu’il y a quelques mois, un officier de police a déjà été condamné pour des actes de maltraitance. La scène du supplice avait aussi été filmée.

Sur la première vidéo, une femme assise à même le sol est fouettée par deux militaires. La vidéo devenue virale a suscité des commentaires indignés sur les réseaux sociaux. Un internaute a pu localiser la dame dans la région du Lac Tchad et a réussi à l’interroger.

« C’est le Com Secteur Mahamat Haroun. Il m’a fait des avances. J’ai refusé de céder et il m’a accusé de vendre de la drogue et m’a fait fouetter. Cette vidéo n’est pas la seule, il y’a une autre dans laquelle il nous met dans l’eau avant de nous fouetter », affirme la jeune femme. Sur une deuxième vidéo tournée vraisemblablement à NDjamena, plusieurs jeunes molestent un domestique dont les cris amusent ses bourreaux.

Une information judiciaire ouverte

Les associations se mobilisent. L’association Voix de la femme s’est fendue d’une lettre de protestation au procureur de la région du Lac. La convention tchadienne pour la défense des droits humains se propose d’accompagner les victimes. Pour son secrétaire général, Mahamat Nour Ibedou, il ne faut pas en rester là.

« Cela veut dire que nous sommes en train d’atteindre un seuil intolérable. La question est suffisamment grave pour nous faisions un rapport que nous allons présenter au niveau international », explique-t-il.

Le procureur de Bol, dans la région du Lac Tchad où se seraient déroulés les faits, a confirmé à RFI que les deux hommes présumés auteurs des violences auraient été identifiés comme deux militaires de la Garde nomade du Tchad. De son côté, le ministre de la Justice, Djimet Arabi, affirme qu’une information judiciaire a été ouverte pour établir clairement les responsabilités de ces deux hommes.

 

Tchad : des agitateurs de réseaux sociaux identifiés et mis aux arrêts

Le ministère de la sécurité a procédé à l’arrestation de plusieurs fauteurs de troubles, identifiés comme les auteurs de publications subversives sur les réseaux sociaux.

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, est en visite de travail dans la province du Wadi Fira. Au menu de sa visite, il a eu des rencontres avec les responsables militaires et les chefs traditionnels de la province. Le ministre et sa délégation se sont rendus à Tiné, localité située à la frontière tchado-soudanaise. Sur place, il a appelé les autorités locales à maintenir la vigilance sécuritaire.

La lutte contre la haine sur les réseaux sociaux

Mahamat Abali Salah a également procédé à l’arrestation de plusieurs hommes « fauteurs de troubles », identifiées comme les auteurs de publications subversives et portant atteinte à la cohésion nationale sur les réseaux sociaux.  « Avec la 4ème République, le pays a connu beaucoup de réformes (…) Les autorités ont pris des dispositions sécuritaires pour sécuriser le pays, la population et ses biens. Nous avons constaté que depuis quelques temps, nous avons des cas de personnes qui ont voulu être au-dessus de la loi. Ces gens ont été arrêtés », affirme le ministre.

Des véhicules réservés à l’usage militaire saisis

Plus d’une centaine de véhicules à usage militaire, détenus illégalement par des civils ont été saisis. « Dorénavant, tout individu qui foulera au pied les textes de la République sera puni », a déclaré le ministre de la Sécurité publique. Le ministre a tenu une rencontre avec les responsables militaires, en présence du gouverneur de la province du Wadi Fira, Mahamat Delio Tangal, du commandant de la garde nationale et nomade 2ème adjoint, Ibrahim Abdallah, du commandant de la zone de défense n°2, Ali Galabaye, et de deux inspecteurs généraux du ministère, Adoum Moussa et Hamid Saleh. « L’autorité de l’Etat doit se faire sentir à Tiné », explique le ministre qui a invité les responsables militaires à prendre toutes leurs responsabilités.

Un appel au changement de mentalité

Pour leur part, les chefferies traditionnelles sont appelées à « mieux collaborer avec l’administration afin de barrer la route aux bandits de grands chemins » Selon lui, « ces individus ternissent votre image et celle de votre ville. Ayez le courage de les dénoncer (…) Conscientisez les populations pour un changement de mentalité ». Le Sultan Tahir Abderaman Haggar, a pris la parole, au nom de toutes les autorités traditionnelles de la province, pour assurer le ministre de leur détermination à collaborer et à mettre en application les orientations gouvernementales.

Tchad : la cour suprême incompétente pour traiter de la censure des réseaux sociaux

Le 11 décembre dernier, la chambre constitutionnelle de la Cour Suprême s’est déclarée incompétente de statuer dans le cadre du procès sur la censure des réseaux sociaux dans le pays.

 

La chambre constitutionnelle de la Cour Suprême s’est déclarée ce mardi 11 décembre 2018 incompétente à statuer sur la censure des réseaux sociaux par l’Etat tchadien. Elle a rendu une décision suite à sa saisine par une requête introduite par des organisations de la société civile pour atteinte aux libertés d’opinion et d’expression (article 28 de la Constitution).

Cette requête de la société civile tchadienne, reçue au greffe le 27 novembre 2018, visait à mettre un terme au préjudice lié à l’atteinte aux libertés d’opinion et d’expression, droits constitutionnels prévus et protégés par l’Article 28 de la Constitution du 4 mai 2018.

Le président de la cour suprême, M. Samir Adam Annour a notifié la décision aux acteurs de la société civile présents lors de la délibération, au président de la République et au président de l’Assemblée Nationale.

Le porte-parole du collectif de la société civile, Jean Bosco Manga, a affirmé que la diligence de la Cour suprême leur a donné une grande satisfaction. « Quand on sait que dans nos juridictions, il n’est pas toujours aisé d’obtenir avec autant de célérité une décision en un temps record, la seule attention accordée à notre saisine est une lueur d’espoir pour qu’enfin le citoyen lambda puisse espérer saisir cette haute juridiction et obtenir rapidement sa réponse (en moins d’un mois). L’ordonnance n° 015/PR/2018 portant attribution, organisation, fonctionnement et règles de procédures devant la Cour Suprême est une opportunité à saisir », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il se dit déçu par la Haute Juridiction qui n’est pas allée au bout de la logique, contrairement à ce dont ils avaient souhaité. Selon lui, si ce n’est pas un vide juridique sur les compétences attributives du juge constitutionnel à déplorer, cette décision frôle un déni de justice et livre le citoyen lambda en pâture, sans protection judiciaire de ses libertés publiques fondamentales. « Nous avons à travers cette décision compris la nouvelle notion inédite de « Présidence intégrale de la République » et peut-être celle de la « République Intégrale du Président » qui est une triste réalité. C’est pour dire finalement qu’au Tchad, seul le Président de la République peut décider du sort de nos libertés publiques fondamentales pourtant prévues et protégées par la Constitution et les instruments juridiques internationaux. Seul le Président de la République a le droit de vie et de mort sur le citoyen », a fustigé le porte-parole du collectif de la société civile, Jean Bosco Manga.

Ces organisations de la société civile se disent au moins satisfaites car dans la logique d’épuiser les voies de recours internes en cas de violation de leurs droits, cette décision leur ouvre, si possible, la voie d’une saisine de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, probablement la prochaine étape avant de saisir éventuellement le Conseil des Nations-Unies pour les droits de l’Homme.

Tchad: les avocats relancent la plainte contre les opérateurs de téléphonie

En début de mois, le tribunal avait jugé leur plainte infondée et l’avait rejetée. Ils ont annoncé hier leur décision de faire appel à ce jugement.

 

« Nous avons fait appel le mardi 9 octobre de la décision de rejet de notre plainte par le tribunal et nous attendons maintenant que le juge rédige sa décision pour que l’affaire aille devant la Cour », a indiqué dimanche Me Frédéric Nadjingue.

Le tribunal de grande instance de N’Djamena avait jugé le 4 octobre « recevable » sur la forme mais « non fondée », la plainte de Me Nadjingue et Me Frédéric Daidonnet déposée fin août contre les compagnies Airtel et Tigo, poursuivies pour avoir restreint l’accès aux réseaux sociaux.

« Nous pensons saisir la Commission des droits de l’homme si l’appel n’aboutit pas », ajoute Me Nadjingue.

Depuis six mois, les réseaux sociaux comme Facebook ou Whatsapp sont difficiles d’accès au Tchad, et les consommateurs doivent passer par des réseaux privés virtuels (VPN).

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a reconnu devant la justice que la restriction avait été faite sur instruction du ministère de la Sécurité.

Les autorités restent silencieuses sur la question depuis quelques semaines. Elles avaient au départ nié être à l’origine de la coupure des réseaux sociaux.

Les avocats dénoncent une entrave au droit du consommateur, au droit d’information et une atteinte à la liberté d’expression.

Ils demandent aux opérateurs téléphoniques de s’expliquer sur ce qui paraît être une violation de leurs cahiers des charges.

Ils saluent cependant la récente réduction du prix de l’internet chez Airtel et Tigo, qui était une de leurs requêtes, explique Me Nadjingue.

Le Tchad reste un des pays les plus chers d’Afrique en matière d’internet.

L’usage de VPN « double ou triple le prix » des communications, a dénoncé l’ONG Internet sans frontières (ISF).

En 2016, une opération de censure similaire avait coûté 18 millions d’euros au pays, selon les estimations d’ISF.

Me Fréderic Dieudonné : « Nous espérons que le juge va prendre une décision à la mesure de la gravité de la situation »

Le procès opposant deux avocats tchadiens aux opérateurs de téléphonie mobile pour la restauration des réseaux sociaux dans le pays s’est ouvert hier 03 octobre.

 

Lors de la première audience, le président du Tribunal a demandé la comparution forcée de l’ARCEP. C’est ce qui a été fait. Quel est votre sentiment quant à l’issue de ce procès ?

Lors de ce procès, comme le juge avait ordonné la fois dernière l’intervention forcée d’ARCEP et de l’Etat tchadien, effectivement ARCEP est arrivé à ce procès en voulant faire comprendre que l’ordre de couper les réseaux sociaux émaneraient du ministère de la sécurité publique qui lui aurait enjoint d’enjoindre à son tour à Tigo et Airtel de couper les réseaux sociaux surtout les réseaux dans certaines à l’Est, vers Abéché.

Nous avons fait comprendre clairement que cet acte était manifestement illégal, compte tenu du fait que c’est l’ARCEP qui a enjoint à ces compagnies, alors que le cahier de charge dit le contraire. D’autre part, ce que nous avons véritablement comme sensation et nous espérons que notre impression serra la même.

Pensez-vous que le juge prendra une décision favorable aux consommateurs tchadiens ?

Le juge a compris les enjeux de la chose, parce qu’il ne s’agit pas seulement de nous en tant que citoyens, mais de tous les consommateurs. Nous espérons que le juge va prendre une décision à la mesure de la gravité de la situation que subissent les consommateurs tchadiens par rapport à ces restrictions injustifiées.

La préservation de l’ordre public n’est-elle pas une raison suffisante pour justifier ces interdictions ?

Nous ne sommes pas en période de trouble ou de conflit. Nous ne comprenons pas pourquoi de telles mesures émaneraient de l’autorité. Ça ne se justifie pas à la situation dans laquelle nous vivons, parce qu’il n’y a pas de troubler, de menace. Donc, nous ne voyons pas pourquoi cela pourrait porter atteinte à la sécurité intérieure. Cela n’a jamais été justifié par Airtel, ni par Tigo, ni par l’ARCEP.

L’avocat de l’un des opérateurs a déclaré devant le président du Tribunal que vous n’êtes pas des abonnés à leurs services. Quelle est votre réaction ?

Justement, nous avons répondu à cette question devant le Tribunal, en disant que la qualité d’abonné, c’est reconnaître la qualité de consommateur. Il faut se rapporter aux dispositions de la loi 005/PR/2015 portant protection des consommateurs en République du Tchad. Nous, nous sommes des consommateurs. Nous achetons des crédits que nous consommons. Nous avons des cartes Sim. Nous ne passons pas par d’autres moyens que les installations mises en place pour pouvoir communiquer. Nous consommons chez eux les crédits que nous achetons auprès d’eux.

En outre, les campagnes d’identification qui ont été instaurées et imposées par ces deux opérateurs de téléphonies mobiles font que nous figurons dans les registres des abonnés de ces sociétés de téléphonie mobile. Nous détenons des cartes Sim produites et mises sur les marchés, à la disposition des populations consommatrices. De ce fait, notre qualité de consommateurs nous permet d’ester en justice. Notre qualité de consommateurs de crédits de téléphonie mobile est indéniable et indiscutable.

Tchad: les sociétés de téléphonie mobile s’expliquent sur la coupure des réseaux sociaux

Ces entreprises ont été appelées à la barre hier 20 septembre dans le cadre du procès sur la coupure des réseaux sociaux observés dans le pays depuis plusieurs mois.

 

Tout a commencé le 21 aout dernier, lorsqu’un collectif d’avocats tchadiens décide de porter plainte contre les opérateurs de téléphonie mobile au Tchad. Il est question pour ces hommes de loi de faire pression sur les opérateurs de téléphonie mobile afin qu’ils donnent des comptent sur les raisons des coupures des réseaux sociaux observées dans le pays depuis le mois de mars.

Le 28 aout donc suite à leur plainte, deux avocats sont passés à la barre pour expliquer leurs récriminations. Après quoi, les avocats des deux principales compagnies de téléphonie mobile du Tchad ont également été convoqués.

Lors de leur audience, les avocats de Airtel et Tigo ont déclaré avoir reçu des injonctions de l’Autorité de régulation des télécommunications. Les deux sociétés affirment n’avoir fait qu’exécuter les ordres reçus. A son tour invité à se présenter devant la justice le 18 septembre, l’ARCEP n’a pas jugé nécessaire de présenter à la convocation.

« C’est l’Etat via son institution dénommée ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et postes) qui a donné des consignes dans le sens de la restriction de l’accès aux réseaux sociaux et des documents ont été produits », a déclaré Maître Frédéric Nanadjingué, membre du collectif des avocats.

« Il y a un cahier des charges signé entre Airtel, l’ARCEP et le ministère des Postes qui stipule que toutes les fois qu’il y aura une situation impliquant la sécurité nationale, Airtel est censée coopérer avec les hautes autorités et au besoin restreindre le réseau », a déclaré l’avocat d’Airtel.

Suite au refus de l’ARCEP de répondre à la convocation, le tribunal de grande instance de Ndjamena a décidé d’ordonner une présence forcée de l’institution. « C’est Airtel et Tigo qui ont sollicité du juge d’ordonner l’intervention forcée d’ARCEP puisque seule cette institution pourrait justifier les raisons de cette consigne »a expliqué Maître Frédéric Nanadjingué.

 

 

 

Tchad: ARCEP à la barre sur la censure des réseaux sociaux

Le président du tribunal de grande instance a convoqué l’Autorité de régulation des communications et des postes le 2 octobre.

 

L’audience sur la restriction des réseaux sociaux au Tchad se poursuit. Ce mardi 18 septembre, le tribunal a décidé de la convocation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) pour l’audience du 2 octobre 2018.

Selon Airtel et Tigo, l’autorité de régulation serait à l’origine de la consigne de restriction des réseaux sociaux. À l’audience dernière, les deux compagnies de téléphonie mobile ont reconnu qu’il y a bien un blocage des réseaux sociaux au Tchad. Mais elles appliqueraient simplement une « consigne des autorités ». À l’appui, Airtel et Tigo ont présenté le cahier des charges et les courriers qui leur ont été transmis pour demander la restriction de Facebook, WhatsApp et Twitter dans le pays.

« Nous ne considérons pas encore cette décision préparatoire comme une victoire. Elle nous procure une grande satisfaction car notre action est de connaître les raisons exactes des restrictions des réseaux sociaux et ensuite la levée de cette restriction », a déclaré Me Dainonet Frédéric, l’un des avocats qui portent le dossier. Pour les plaignants, seule la justice peut soumettre une obligation au gouvernement de se présenter à la date du 2 octobre prochain pour donner les raisons de cette restriction. En cas de refus, « ce serait une sorte de rébellion vis-à-vis d’une décision de justice ».

L’ARCEP sera représentée par le Secrétariat général du gouvernement à cette audience.

 

 

Tchad : Internet sans frontières collecte des preuves pour prouver la censure des réseaux sociaux

L’Organisation non gouvernementale qui a installée il y a quelques jours, ses bureaux dans le pays, vient de lancer une consultation publique sur la censure des réseaux sociaux.

 

Internet Sans Frontières ne chôme pas au Tchad. Alors que l’ONG a lancé ses activités dans le pays seulement le 09 aout dernier, la voilà déjà dans le feu de l’action. En effet, il y a quelques jours, elle a lancé une opération de collecte des preuves « afin de déterminer le niveau de censure que subissent les internautes de ce pays ». Il sera donc question pour ces activistes, de récolter « des preuves techniques irréfutables de la censure des réseaux sociaux ».

Cette activité consultation publique se fait avec l’appui de son partenaire technique Netblocks. Elle n’est ouverte qu’aux personnes résidant au Tchad. Et pour y participer, il suffit de se connecter sans VPN à l’adresse https://netblocks.org/scan/. une fois fait, il ne restera plus qu’à Netblocks de recueillir les données de connexion.

Le site internet de l’ONG explique que « votre connexion au Scan nous permettra d’établir un rapport clair et irréfutable sur la connectivité aux principaux sites internet depuis le Tchad ».

Ce n’est pas la première action que Internet Sans frontière mène dans sa lutte pour le retour des réseaux sociaux au Tchad. En effet, dès sa naissance, le bureau du Tchad de l’ONG avait mis en demeure l’Etat de rétablir l’accès aux réseaux sociaux.

Mais ils ne sont pas les seuls à œuvrer pour le retour d’internet. En effet, un collectif d’avocats tchadiens vent debout contre la coupure des réseaux sociaux au Tchad, a porté au tribunal une action visant à exiger aux opérateurs de téléphonie mobile Airtel et Tigo de rétablir l’accès aux plateformes sociales dont WhatApp, Messenger, Twitter et Facebook.

Selon le Ministre de la Sécurité Publique et de l’Administration, « le gouvernement n’aurait autorisé aucune perturbation ou restriction des réseaux sociaux ». il e s’agit donc que de « mauvaises langues, des ragots ».

 

Tchad : des avocats vont en justice pour le retour des réseaux sociaux

Depuis environs cinq mois déjà les internautes tchadiens n’arrivent pas avoir accès aux réseaux sociaux.

 

Un collectif d’avocats tchadiens vent debout contre la coupure des réseaux sociaux au Tchad a porté au tribunal une action visant à exiger aux opérateurs de téléphonie mobile Airtel et Tigo de rétablir l’accès aux plateformes sociales dont WhatApp, Messenger, Twitter et Facebook.

Cette coupure a été constatée par les Tchadiens dans la foulée du forum national sur la réforme des institutions. Un forum qui a également sanctionné un amendement de la constitution qui se prête entre autres à deux nouveaux mandats du président Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990.

Si la coupure des réseaux sociaux n’a pas été justifiée par les maisons de téléphonie mobile, le collectif d’avocats regrette toutefois une “violation” des droits des consommateurs. Un tribunal de N’Djaména devrait débuter les audiences à ce sujet dès le 28 août.

Les utilisateurs sont obligés de passer par des moyens détournés, comme les réseaux VPN, pour s’offrir la connexion internet. Un choix qui a bien sûr un coût, estimé à plus du double de ce que doivent habituellement débourser les consommateurs.

Le 9 août dernier marquait le lancement officiel des activités du bureau local de l’ONG Internet Sans Frontières au Tchad. Selon son représentant le pays, Blaise Noubarassem, « Le droit à la liberté d’expression, sous quelle forme que ce soit, est garanti par la Constitution de la République du Tchad et le Tchad a ratifié des conventions internationales en matière de liberté d’expression. Donc, il n’y a pas de raison qu’un Etat puisse empêcher toute une population d’accéder aux réseaux sociaux ».

 

 

 

 

Tchad: la coupure du réseau inquiète Internet sans frontières

Afin de mieux travailler sur la lutte pour la levée des coupures du réseau, l’ONG a décidé de mettre sur pied un bureau au Tchad depuis hier 09 aout.

 

Internet sans frontières a annoncé la mise en place d’une équipe de dix membres au Tchad, ce jeudi 9 août. Ce 9 août marquait le lancement officiel des activités du bureau local de l’ONG. Il y a quelques mois, Internet sans frontières a mis en demeure l’Etat devant le tribunal de grande instance tchadien, pour avoir coupé internet depuis le mois de mars dernier. Cela fait cinq mois que les Tchadiens doivent user de moyens détournés pour avoir accès aux réseaux sociaux. L’ONG lutte pour faire lever la censure.

« Tous les internautes sont obligés de passer par des applications telles que VPN et autres, alors que ces applications coûtent extrêmement cher. Nous avons fait des recommandations, des communiqués de presse, pour interpeller le gouvernement afin de lever la censure, mais rien n’a été fait jusque-là », constate Blaise Noubarassem, le représentant d’Internet sans frontières au Tchad.

« C’est pourquoi le 2 avril, nous avons diffusé un rapport pour envoyer à la Commission des droits de l’homme des Nations unies. Ce rapport sera donc examiné lors de l’examen périodique universel qui est prévu à Genève en novembre. Nous avons également contacté quelques avocats au barreau du Tchad pour porter plainte contre ces compagnies de téléphonie mobile.

Le droit à la liberté d’expression, sous quelle forme que ce soit, est garanti par la Constitution de la République du Tchad et le Tchad a ratifié des conventions internationales en matière de liberté d’expression. Donc, il n’y a pas de raison qu’un Etat puisse empêcher toute une population d’accéder aux réseaux sociaux », explique-t-il.