Tchad : le réseau social Whatsapp est de nouveau accessible sans VPN

Les mesures de restriction des réseaux sociaux a été levée  dans la soirée du jeudi 04 mars 2021 par les différents opérateurs de télécoms au Tchad. Les usagers ont reçu des messages confirmant l’information

Les messages étaient respectivement : « Cher client, désormais vous pouvez utiliser Whatsapp et les autres réseaux sociaux sans restrictions », pour l’un des opérateurs de téléphonie et : « Cher client, nous avons le plaisir de vous informer de la levée immédiate des mesures de restriction d’accès aux réseaux sociaux ».

Il est désormais possible de se connecter aux réseaux sociaux sans VPN (Virtual private network). Les internautes privés d’accès à Whatsapp depuis le mois de juillet 2020 retrouvé le sourire.

Rappelons que les réseaux sociaux avaient été censurés par le gouvernement pour empêcher la circulation des messages haineux.

Tchad: ARCEP à la barre sur la censure des réseaux sociaux

Le président du tribunal de grande instance a convoqué l’Autorité de régulation des communications et des postes le 2 octobre.

 

L’audience sur la restriction des réseaux sociaux au Tchad se poursuit. Ce mardi 18 septembre, le tribunal a décidé de la convocation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) pour l’audience du 2 octobre 2018.

Selon Airtel et Tigo, l’autorité de régulation serait à l’origine de la consigne de restriction des réseaux sociaux. À l’audience dernière, les deux compagnies de téléphonie mobile ont reconnu qu’il y a bien un blocage des réseaux sociaux au Tchad. Mais elles appliqueraient simplement une « consigne des autorités ». À l’appui, Airtel et Tigo ont présenté le cahier des charges et les courriers qui leur ont été transmis pour demander la restriction de Facebook, WhatsApp et Twitter dans le pays.

« Nous ne considérons pas encore cette décision préparatoire comme une victoire. Elle nous procure une grande satisfaction car notre action est de connaître les raisons exactes des restrictions des réseaux sociaux et ensuite la levée de cette restriction », a déclaré Me Dainonet Frédéric, l’un des avocats qui portent le dossier. Pour les plaignants, seule la justice peut soumettre une obligation au gouvernement de se présenter à la date du 2 octobre prochain pour donner les raisons de cette restriction. En cas de refus, « ce serait une sorte de rébellion vis-à-vis d’une décision de justice ».

L’ARCEP sera représentée par le Secrétariat général du gouvernement à cette audience.