Tchad : la maison de téléphonie mobile TIGO fait son premier tirage au sort

L’originalité de ce tirage au sort relève du fait qu’il soit fait PAR les consommateurs POUR les consommateurs. Ceci étant une première au Tchad.

Afin de répondre aux préoccupations de ses abonnés, Tigo a fait appel aux membres des associations des droits de consommateurs et journalistes pour être eux-mêmes les acteurs de ce tirage. Toute l’opération ayant été sous le contrôle d’un huissier de justice.

Il s’est tenu le 11 mars, un tirage au sort à la direction générale de Tigo Tchad. Ce tirage a pour finalité d’identifier les 30 premiers les GAGNANTS qui recevront chacun une MOTO à l’occasion de la Promo MAXI « 90 jours de KDO », lancée par cette société de téléphonie mobile en février.

Les 30 heureux gagnants sont des abonnés Tigo des différentes régions du Tchad ; du Chari-Baguirmi, du grand Kanem, du Nord-Est et du grand SUD. Une cérémonie de remise sera organisée dans les différentes régions afin de permettre aux bénéficiaires d’entrer en possession de leur gain dans les jours à venir.

En rappel, la PROMO MAXI – 90 jours de KDO offre un MAX d’avantages aux abonnés grâce à des forfaits généreux et des cadeaux offerts en sus. Ainsi, pendant 90 jours, Tigo vous offre la possibilité de GAGNER 90 motos tout en profitant des multiples forfaits. Pour profiter de la Promo MAXI, il suffit simplement de souscrire aux forfaits MAXI Appels ou MAXI MB sur *909#. Les achats multiples permettent de maximiser les chances de gagner.

Téléphonie mobile : l’opérateur Tigo lance la « Promo Maxi – 90 jours de Kdo » au Tchad

A travers cette promotion étendue sur 90 jours, soit trois mois, Tigo offre la possibilité à ses abonnés de gagner quatre-vingt-dix motos et  un super lot à la fin, tout en profitant de multiples forfaits généreux.

Alors que plus de 800 abonnés Tigo viennent d’être récompensés à travers la promo Maxi des Champions, le leader de la téléphonie mobile lance une nouvelle promo dénommée « Promo Maxi – 90 jours de Kdo ».

La promotion en question s’appuie sur le succès de la précédente tout en apportant quelques nouveautés en termes de gain : des motos au lieu de smartphones ; une gamme plus élargie de forfaits Maxi Voix et Internet disponibles dans le menu *909#, etc. Une fois de plus, le tirage au sort des motos se fera par les consommateurs et pour les consommateurs, comme cela a été le cas pour le gagnant de la voiture de la précédente promotion.

Et donc pour en profiter, il suffit simplement de souscrire aux forfaits #MAXI_Appels ou #MAXI_MB sur *909#. Les achats multiples permettent de maximiser les chances de gagner. En d’autres termes, il suffit de souscrire plusieurs fois aux forfaits #MAXI_Appels ou #MAXI_MB pour augmenter ses chances de gagner par tirage au sort.

 

Me Fréderic Dieudonné : « Nous espérons que le juge va prendre une décision à la mesure de la gravité de la situation »

Le procès opposant deux avocats tchadiens aux opérateurs de téléphonie mobile pour la restauration des réseaux sociaux dans le pays s’est ouvert hier 03 octobre.

 

Lors de la première audience, le président du Tribunal a demandé la comparution forcée de l’ARCEP. C’est ce qui a été fait. Quel est votre sentiment quant à l’issue de ce procès ?

Lors de ce procès, comme le juge avait ordonné la fois dernière l’intervention forcée d’ARCEP et de l’Etat tchadien, effectivement ARCEP est arrivé à ce procès en voulant faire comprendre que l’ordre de couper les réseaux sociaux émaneraient du ministère de la sécurité publique qui lui aurait enjoint d’enjoindre à son tour à Tigo et Airtel de couper les réseaux sociaux surtout les réseaux dans certaines à l’Est, vers Abéché.

Nous avons fait comprendre clairement que cet acte était manifestement illégal, compte tenu du fait que c’est l’ARCEP qui a enjoint à ces compagnies, alors que le cahier de charge dit le contraire. D’autre part, ce que nous avons véritablement comme sensation et nous espérons que notre impression serra la même.

Pensez-vous que le juge prendra une décision favorable aux consommateurs tchadiens ?

Le juge a compris les enjeux de la chose, parce qu’il ne s’agit pas seulement de nous en tant que citoyens, mais de tous les consommateurs. Nous espérons que le juge va prendre une décision à la mesure de la gravité de la situation que subissent les consommateurs tchadiens par rapport à ces restrictions injustifiées.

La préservation de l’ordre public n’est-elle pas une raison suffisante pour justifier ces interdictions ?

Nous ne sommes pas en période de trouble ou de conflit. Nous ne comprenons pas pourquoi de telles mesures émaneraient de l’autorité. Ça ne se justifie pas à la situation dans laquelle nous vivons, parce qu’il n’y a pas de troubler, de menace. Donc, nous ne voyons pas pourquoi cela pourrait porter atteinte à la sécurité intérieure. Cela n’a jamais été justifié par Airtel, ni par Tigo, ni par l’ARCEP.

L’avocat de l’un des opérateurs a déclaré devant le président du Tribunal que vous n’êtes pas des abonnés à leurs services. Quelle est votre réaction ?

Justement, nous avons répondu à cette question devant le Tribunal, en disant que la qualité d’abonné, c’est reconnaître la qualité de consommateur. Il faut se rapporter aux dispositions de la loi 005/PR/2015 portant protection des consommateurs en République du Tchad. Nous, nous sommes des consommateurs. Nous achetons des crédits que nous consommons. Nous avons des cartes Sim. Nous ne passons pas par d’autres moyens que les installations mises en place pour pouvoir communiquer. Nous consommons chez eux les crédits que nous achetons auprès d’eux.

En outre, les campagnes d’identification qui ont été instaurées et imposées par ces deux opérateurs de téléphonies mobiles font que nous figurons dans les registres des abonnés de ces sociétés de téléphonie mobile. Nous détenons des cartes Sim produites et mises sur les marchés, à la disposition des populations consommatrices. De ce fait, notre qualité de consommateurs nous permet d’ester en justice. Notre qualité de consommateurs de crédits de téléphonie mobile est indéniable et indiscutable.

Tchad: les sociétés de téléphonie mobile s’expliquent sur la coupure des réseaux sociaux

Ces entreprises ont été appelées à la barre hier 20 septembre dans le cadre du procès sur la coupure des réseaux sociaux observés dans le pays depuis plusieurs mois.

 

Tout a commencé le 21 aout dernier, lorsqu’un collectif d’avocats tchadiens décide de porter plainte contre les opérateurs de téléphonie mobile au Tchad. Il est question pour ces hommes de loi de faire pression sur les opérateurs de téléphonie mobile afin qu’ils donnent des comptent sur les raisons des coupures des réseaux sociaux observées dans le pays depuis le mois de mars.

Le 28 aout donc suite à leur plainte, deux avocats sont passés à la barre pour expliquer leurs récriminations. Après quoi, les avocats des deux principales compagnies de téléphonie mobile du Tchad ont également été convoqués.

Lors de leur audience, les avocats de Airtel et Tigo ont déclaré avoir reçu des injonctions de l’Autorité de régulation des télécommunications. Les deux sociétés affirment n’avoir fait qu’exécuter les ordres reçus. A son tour invité à se présenter devant la justice le 18 septembre, l’ARCEP n’a pas jugé nécessaire de présenter à la convocation.

« C’est l’Etat via son institution dénommée ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et postes) qui a donné des consignes dans le sens de la restriction de l’accès aux réseaux sociaux et des documents ont été produits », a déclaré Maître Frédéric Nanadjingué, membre du collectif des avocats.

« Il y a un cahier des charges signé entre Airtel, l’ARCEP et le ministère des Postes qui stipule que toutes les fois qu’il y aura une situation impliquant la sécurité nationale, Airtel est censée coopérer avec les hautes autorités et au besoin restreindre le réseau », a déclaré l’avocat d’Airtel.

Suite au refus de l’ARCEP de répondre à la convocation, le tribunal de grande instance de Ndjamena a décidé d’ordonner une présence forcée de l’institution. « C’est Airtel et Tigo qui ont sollicité du juge d’ordonner l’intervention forcée d’ARCEP puisque seule cette institution pourrait justifier les raisons de cette consigne »a expliqué Maître Frédéric Nanadjingué.