Tchad : quatre défenseurs des droits de l’Homme retenus dans la province du Lac

D’après les premières informations, ils sont retenus par le délégué général du gouvernement auprès de la province du Lac, Saleh Tidjani Hagar.

En mission à Bol, dans la province du Lac pour une mission dans le cadre d’un projet sur la radicalisation et l’extrémisme violent, quatre membres de la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH) peinent à regagner la capitale depuis près d’une semaine. Il s’agit entre autres, de Ngafwe Lamtouin Lagasso, chargé des programmes, Teresa Boyalngar, chargée des activités socio-économiques, Djasrabe Weilengar, gestionnaire, et Madjingue Djimtoingar, chauffeur de l’équipe.

Des sources au sein de l’organisation expliquent qu’à l’issue de leurs activités sur le terrain, l’équipe s’est rendue au bureau du gouverneur pour présenter leurs civilités. Sauf que leur visite a rapidement tourné au drame lorsque le gouverneur les a accusés d’être une « ONG infiltrée » et des « espions ». « Ils sont retenus contre leur volonté et interdits de quitter la province tant que le premier responsable de l’organisation ne se présente pas à Bol », renseigne la LTDH qui exige, la libération « immédiate » de ses membres et garantir la sécurité des acteurs de la société civile au Tchad.

Tchad : un mort après le cortège du président de l’assemblée nationale

L’incident a eu lieu en fin de journée à Chagoua de lundi 04 novembre, dans le 7ème arrondissement de la capitale.

Bonheur Mateyan puisqu’il s’agit de lui, a reçu deux balles d’un policier de la garde du président de l’assemblée nationale. Des tirs qui lui ont été fatal ce lundi à N’Djamena.  La victime circulait à moto lorsqu’il a été ciblé par des tirs d’un policier au passage du cortège du président de l’Assemblée nationale.

La victime a d’abord été évacué à l’hôpital général de référence nationale dans un état critique mais a finalement succombé à ses blessures au sein de l’hôpital. Jusqu’ici, les raisons qui ont poussé le motard de l’escorte à ouvrir le feu demeurent encore inconnues.

L’incident a suscité l’indignation au sein des réseaux sociaux, chez les défenseurs des droits de l’Homme et les hommes politiques qui ont dénoncé un énième usage inutile de la force.