Une formation de trois jours est organisé au profit de 40 journalistes, sur la paix et de la cohésion pacifique. Le coup d’envoi des travaux qui prennent fin le 15 décembre a été donné ce jour par le ministre en charge de la Réconciliation nationale.
Des journalistes du public et du privé bénéficient d’une formation sur le thème : « médias responsables pour la préservation des conflits, la promotion de la paix et la cohésion sociale ». Cette séance est organisée au vue du contexte de transition en cours. Cet atelier l’œuvre de l’Agence de Développement Economique et Social (ADES) et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).
Les sous-thèmes suivants seront développés durant les trois jours :
- la responsabilité sociale du journaliste ;
- les médias comme facteurs de promotion de la coexistence pacifique ;
- les réseaux sociaux et consolidation de la paix ;
- la communication de crise ;
- rôle de la presse dans la construction de la paix ;
- le journalisme en temps de conflit.
« Ils ont un rôle essentiel non seulement pour l’information mais pour la sensibilisation et la conscientisation du public. » Cette déclaration est faite par le ministre en charge de la Réconciliation à l’ouverture des travaux. Acheikh Ibn Oumar note que le processus de transition doit être accompagné par les médias. Le ministre d’Etat invite les hommes de médias à jouer : « un rôle essentiel pour sécuriser le tissu social qui demeure fragile. »
Le directeur l’Agence de développement économique et social (ADES) entend aller plus loin. Abdelhakim confie que son agence entend former 100 journalistes, dans le cadre de la promotion de la paix et de la coexistence pacifique.