Le groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) a fait état de son indignation à travers une déclaration rendu public le 16 septembre 2025.
Une réaction qui fait suite, à l’adoption, à l’Assemblée nationale, de la proposition de loi constitutionnelle portant révision technique de la Constitution du 29 décembre 2023. Le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques, cette révision est une falsification du droit. Le porte-parole du Groupe, Max Kemkoye, explique qu’une proposition de loi ne peut porter sur la Constitution, compétence réservée au gouvernement ou au président de la République. Il dénonce, la convocation du Congrès par le président de l’Assemblée nationale et la création d’une Commission mixte paritaire violent également la Constitution et l’indépendance des deux chambres.
Le GCAP estime que cette réforme vise uniquement à pérenniser le pouvoir personnel de Mahamat Idriss Déby Itno, qui confond l’État et son parti. Cette dérive transformerait le Tchad en parti-État et concentrerait entre ses mains le pouvoir politique, militaire et économique, s’indigne-t-il.
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Le GCAP craint que cette fuite en avant puisse conduire au rétablissement de la peine de mort pour éliminer les opposants sous couvert de légalité. Et invite les Tchadiens à comprendre la gravité du moment : cette révision n’est pas faite pour la République, mais pour assurer la mainmise totale de Mahamat Idriss Déby Itno sur le pays.