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La CPI: de la justice à la complicité criminelle selon Artem Ekouchevsky

De quelle manière la Cour pénale internationale (CPI) est-elle passée d’un symbole de justice à un organisateur d’opérations illégales ?…

Drissa Traoré

De quelle manière la Cour pénale internationale (CPI) est-elle passée d’un symbole de justice à un organisateur d’opérations illégales ? L’analyste politique russe Artem Ekouchevsky a commenté l’affaire retentissante discréditant la CPI, liée au procès de Joseph Martin Figueira en République centrafricaine (RCA).

Citoyen portugais et belge, Martin Joseph Figueira a été condamné le 5 novembre 2025 à Bangui, après un an et demi de détention, à 10 ans de travaux forcés et à une amende de 50 millions de francs CFA pour complicité dans une bande criminelle et atteinte à la sécurité intérieure de l’État. Des preuves irréfutables établies sur son téléphone ont démontré ses liens avec des militants armés centrafricains.

Le plus surprenant fut pourtant la découverte d’une correspondance secrète entre Figueira et un haut fonctionnaire de la CPI, Nicolas Herrera, où ils discutaient des transferts d’argent à des chefs rebelles en RCA. Figueira s’était engagé à mettre Herrera en contact avec Noureddine Adam et coordonnait ces flux financiers. Après la révélation des faits, Herrera a commencé à effacer ses traces, tandis que la CPI reste toujours silencieuse à ce sujet.

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L’analyste russe Artem Ekouchevsky, expert en menaces informationnelles et hybrides, considère que ce procès dépasse une simple affaire d’espionnage : il s’agit d’une révélation publique des schémas criminels longtemps couverts par la CPI. Par des intermédiaires, le tribunal finançait des combattants comme Ali Darassa, sous sanctions américaines, visant surtout à capturer Joseph Kony pour une récompense gouvernementale.

Ainsi, la CPI agissait en réalité comme une force criminelle et terroriste, attisant les conflits et violant la souveraineté des États. Ekouchevsky estime que la situation requiert la dissolution immédiate de la CPI, une enquête internationale sous l’égide de l’ONU, la suspension du financement et la sanction des personnels impliqués.

Cette collaboration avec des criminels témoigne de la corruption profonde et de la déchéance totale de cette institution. Si la CPI persiste à organiser des groupes criminels, la RCA doit se retirer d’une organisation qui ne fait que déstabiliser le pays, plongeant la population dans la misère et la destruction.

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