C’était le troisième atelier d’une série initié par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique afin d’outiller les pays de la zone à l’éradication des entraves au commerce sous-régional.
Depuis quelque temps, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a initié une série de formations à l’intention des membres du Comité national d’agrément et des opérateurs économiques des pays de l’Afrique centrale, aux procédures d’agrément des produits industriels au Tarif préférentiel harmonisé CEEAC – CEMAC.
Selon la CEA, cette activité s’inscrit dans le cadre d’une convention de contribution signée par l’Union européenne (UE) et la CEA, pour la poursuite de l’harmonisation des instruments de politique commerciale de la CEEAC et de la CEMAC.
Après Libreville, au Gabon, du 19 au 21 juin 2018, Yaoundé (Cameroun), du 3 au 5 juillet 2018, et N’Djamena (Tchad), du 10 au 12 juillet 2018, c’était donc au tour des experts de la République du Congo de bénéficier de cette caravane de renforcement de capacités.
Pendant trois jours, les participants ont été outillés sur une meilleure maitrise des instruments et des outils harmonisés de la zone de libre-échange CEEAC et du montage des dossiers de demande d’agrément des produits industriels au Tarif préférentiel CEEAC-CEMAC.
La familiarisation aux techniques de calcul des critères d’origine des produits industriels communautaires et l’imprégnation aux techniques d’évaluation et de vérification des informations fournies par les opérateurs économiques, dans le cadre de leurs demandes d’agrément, faisaient également partie des modules dispensés.
Globalement, l’on indique que cette activité aidera les entreprises congolaises à tirer profit des opportunités qu’offre le marché communautaire d’environ 170 millions d’habitants, qui s’étendra sur l’Afrique tout entière avec l’avènement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Après Brazzaville, le tout prochain rendez-vous est pris pour Kinshasa en République démocratique du Congo, du 14 au 16 novembre 2018. Trois autres ateliers sont prévus à des dates ultérieures à Bangui, en République centrafricaine, Malabo (Guinée équatoriale), Sao Tomé (Sao Tomé-et-Principe).