Maroc : Bientôt de nouvelles étapes de levée du confinement

Le Maroc entamera bientôt de nouvelles étapes de levée du confinement et d’assouplissement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, a indiqué lundi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.D’ici la fin de la semaine, « nous entrerons de nouvelles étapes pour lever le confinement et alléger les mesures » prises pour endiguer la pandémie, a souligné le ministre qui s’exprimait devant le parlement.

A cette occasion, le ministre a affirmé que la levée du confinement ou de l’état d’urgence sanitaire ne signifie nullement l’élimination du virus. « Nous aurons à vivre avec ce virus », a-t-il dit, notant que les mesures sanitaires doivent être respectées de tous, “ce qui nous permettra de retrouver au plus vite à une vie normale ou presque”.

Le ministre a, par ailleurs, affirmé que le Fonds spécial pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus a pour vocation de « soutenir les personnes ayant perdu leur revenu, à la suite de la propagation de la pandémie et non pas les personnes pauvres », faisant savoir que près de 6 millions de personnes ont bénéficié de ces aides.

Sur un autre registre, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il est possible de transférer les corps pour inhumation, à partir de ce lundi, d’une province vers une autre, à l’exception des victimes de la Covid-19.

Fonds Covid-19: le secteur privé secteur ivoirien plaide pour un allègement des critères d’éligibilité

Le secteur privé ivoirien a plaidé auprès de l’État de Côte d’Ivoire afin qu’il allège les critères d’éligibilité pour accéder au fonds de soutien aux entreprises impactées par la Covid-19, indique le compte-rendu de la sixième réunion hebdomadaire du comité paritaire technique (CPT/COVID-19) transmis lundi à APA.« Sur la gestion des fonds de soutien aux entreprises impactées par la crise sanitaire, les représentants du secteur privé ont souhaité un allègement des critères d’éligibilité aux fonds, surtout pour le secteur informel dont la plupart des dossiers sont rejetés», rapporte cette note d’information, soulignant que cette préoccupation  a été prise en compte par le Comité de gestion du Fonds d’appui au secteur informel (FASI). 

Cette rencontre du CPT/COVID-19 qui a été présidée par Mme Christiane Duncan, conseiller technique au ministère des finances en collaboration avec Mariam Fadiga-Fofana, la secrétaire exécutive du Comité de concertation État/ Secteur privé avait quatre grands points à son ordre du jour dont la présentation et l’examen des préoccupations urgentes du secteur privé. 

«Le  dernier grand chapitre de la réunion a concerné les préoccupations urgentes du secteur privé dues à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Ces préoccupations ont porté entre autres, sur la gestion des arriérés fournisseurs et les préoccupations d’ordre fiscal, qui singulièrement, ont fort heureusement été pour la plupart, prises en compte par les derniers textes adoptés par le ministère en charge du dudget», explique la note. 

Le Comité paritaire Technique /Covid-19 (CPT/Covid-19) est un cadre de concertation composé des acteurs de l’Etat ainsi que des principales faîtières du secteur privé.  Le gouvernement ivoirien,  dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

L’exécutif ivoirien a ainsi mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA.

Le GIBTP rénove et équipe le service accueillant les malades de la Covid-19 au CHU de Treichville

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP) a remis lundi le Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du CHU de Treichville, un pôle accueillant les malades du Covid-19, après sa réhabilitation et des dons de matériels d’équipement.«L’acte que nous posons aujourd’hui, s’inscrit dans la droite ligne d’apporter notre soutien à l’Etat de Côte d’Ivoire dans son plan de riposte à la Covid-19», a indiqué le vice-président du GIBTP, Jean-Pascal Ouédraogo, dans un discours.

Ce don, dira-t-il, se veut « un signal donné par le secteur du bâtiment et des travaux publics ». Et, montrer par cette contribution que c’est par la mobilisation de tous et la mutualisation des efforts que le pays parviendra à maintenir la résilience de l’outil économique. 

La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui plus de 5 000 cas de contamination à la Covid-19, dont 2505 de guérison et 45 décès. Le GIBPT, au travers de ses membres, a mobilisé 128,906 millions Fcfa afin d’apporter son soutien et son appui aux structures impliquées dans la lutte contre la pandémie.

Selon M. Ouédraogo, le coût total des travaux et des dons au SMIT est de à 79,843 millions Fcfa. Le GIBTP a réhabilité et équipé 20 chambres d’hospitalisation avec un système central d’oxygénation, des fluides médicaux (gaz à usage médical), des régulateurs d’oxygène et des équipements respiratoires.

Le groupement a également fourni au SMIT des équipements d’urgence médicale, notamment à l’unité de réanimation, ainsi que des moniteurs respiratoires, un rhinoscope (outil permettant l’examen visuel des fausses nasales), des manodétendeurs et des supports de réanimation.

Outre cet acte, le GIBTP a procédé à la rénovation d’un laboratoire additionnel et d’une salle de décontamination de l’Institut pasteur sur son site d’Adiapodoumé pour un coût de 43,384 millions Fcfa, afin de renforcer sa capacité de dépistage. La remise du don est attendue dans les jours à venir.

Une subvention a été également été octroyée à l’institut national polytechnique Houphouët-Boigny, partenaire du GIBTP, dans le cadre de la production de deux respirateurs artificiels pour un montant de 5,668 millions Fcfa, a fait savoir M. Ouédraogo.

Le directeur général de la Santé, Mamadou Samba, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, a fait remarquer que la stratégie sanitaire de riposte contre la Covid-19, a trois piliers à savoir dépister, isoler et traiter, et que le GIBTP intervient au niveau du troisième axe.

M. Samba s’est félicité de ce soutien à hauteur de 128,9 millions Fcfa, répartis entre le Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du CHU de Treichville, l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire et l’Institut polytechnique de Yamoussoukro.

Il a relevé que, malheureusement, le nombre de cas de contamination à la Covid-19, augmente, insistant que seules les mesures barrières peuvent permettre de réduire le nombre de cas et arrêter la transmission du virus en Côte d’Ivoire. 

Bien avant la détection du premier cas de Covid-19, le 11 mars 2020, le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville, selon son directeur général, Étienne Yao, a créé des couloirs d’isolement qui ont permis de prendre en compte les premiers cas.

 L’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré un plan de riposte contre la pandémie de la Covid-19, qui comprend l’installation de points de dépistage. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, a inauguré ce lundi le Centre de dépistage d’Anyama, au nord d’Abidjan.                                     

Prêt de 182,38 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire pour la réduction des risques d’inondation

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé lundi un crédit IDA d’une valeur 182,38 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire pour prévenir les risques d’inondation et améliorer la qualité de gestion des déchets solides à Abidjan et les grandes villes du pays, selon un communiqué.
Ce prêt qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’assainissement et de résilience urbaine (PARU) vise à « améliorer la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains pauvres », précise le communiqué. 

La première phase de mise en œuvre de ce projet, dotée d’une enveloppe de 21,42 milliards Fcfa, devrait être consacrée à la construction ou la réhabilitation de systèmes de drainage pour une meilleure canalisation des eaux pluviales dans les communes les plus exposés comme Yopougon et Abobo, ainsi que Grand Bassam.

Le projet devrait permettre de mettre en place un système d’alerte précoce des inondations et de renforcer les capacités des institutions en charge des questions d’assainissement et de la planification urbaine, à travers la formation et l’équipement en technologies numériques dédiées, poursuit le texte.  

« La construction de nouveaux systèmes de drainage, telle que déjà en cours à Yopougon où il y a un grand chantier, améliorera fortement la qualité de vie des communautés environnantes. Mais cette amélioration ne peut être durable que si elle est accompagnée par la mise en place d’une collecte régulière des déchets solides et une meilleure planification urbaine », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Selon Coralie Gevers, « si nous voulons éviter que les inondations continuent à affecter les populations des quartiers défavorisés (dans l’ensemble du pays), il est essentiel que les autorités et les communautés se mobilisent pour mieux gérer les déchets ».

Plusieurs villes de Côte d’Ivoire sont confrontées à un déficit de gestion des déchets solides. Même si la situation s’est considérablement améliorée à Abidjan au cours de ces dernières années, le taux de collecte des déchets solides reste à un taux de  40% dans la plupart des villes du pays. 

Pour pallier le déficit, le PARU lancera dès 2021 la phase de construction de nouveaux sites d’enfouissement à Abidjan. Ensuite, les sites des villes secondaires suivront en 2022. Le projet devrait permettre de créer des emplois ainsi que le recyclage et la construction des systèmes de drainage. 

A terme, le PARU devrait soutenir la réforme du cadre réglementaire et institutionnel ainsi que les mécanismes de financement visant à améliorer l’environnement et le secteur des déchets solides, dans le cadre de partenariats public-privé. 

Le pays traverse actuellement une saison de pluie. A Abidjan, les prévisions météorologues annoncent des temps orageux. Déjà des pluies diluviennes ont occasionné d’importants dégâts matériels dans la capitale économique ivoirienne et entraîné mort d’homme.  

Guinée : le FNDC appelle à une nouvelle manifestation

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, appelle les habitants de Conakry, la capitale, à une nouvelle marche pacifique le 08 juillet prochain pour « la liberté et l’alternance démocratique » en Guinée.La trêve observée jusque-là, à cause du coronavirus, par les opposants à un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé va ainsi être rompue. Le FNDC dénonce en effet « le cynisme » du pouvoir qui aurait profité de l’arrêt des manifestations « pour kidnapper et séquestrer ses opposants, accélérer le déroulement de son agenda politique de coup d’État et de destruction des fondements de la République ».  

Partant de constat, le mouvement citoyen estime donc que « Le moment est venu pour les patriotes de se remobiliser pour sauver la nation et le peu de valeurs morales qui nous restent ».

Cette marche pacifique, souligne la note, « vise à dénoncer l’instrumentalisation de la crise sanitaire pour intensifier les violations graves des droits de l’Homme, exiger la libération immédiate des centaines de militants et sympathisants du FNDC kidnappés à travers le pays et rappeler à M.Alpha Condé qu’il n’y aura jamais de 3ème mandat en Guinée ».

La mobilisation anti-Condé, sévèrement réprimée à plusieurs reprises, a fait des dizaines de morts, imputés par l’opposition aux forces de sécurité, ce que celles-ci ont toujours nié. Les défenseurs des droits humains dénoncent constamment l’impunité dont elles bénéficient. 

Djibouti abrite des pourparlers historiques entre la Somalie et le Somaliland

Dimanche, le président djiboutien Ismail Omar Guelleh a négocié la tenue à Djibouti, de pourparlers historiques entre les dirigeants du gouvernement fédéral de la Somalie et l’Etat autoproclamé du Somaliland.Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a également assisté aux pourparlers visant à rapprocher les positions de la Somalie et du Somaliland.

 « La reprise des pourparlers entre la Somalie et le Somaliland est une parfaite illustration de la détermination continue des dirigeants de la région à résoudre les différends par le dialogue », a déclaré Guelleh via Twitter.

L’ordre du jour de la réunion n’a pas été rendu public, mais un observateur, qui a suivi les efforts ayant conduit aux pourparlers de dimanche, a déclaré que la première étape consiste à instaurer la confiance entre les parties et à convenir d’un processus pour les pourparlers.

A la fin de la journée, les deux parties avaient convenues de former des comités techniques pour poursuivre les pourparlers. Les parties ont également convenu de ne pas politiser l’aide au développement et les investissements internationaux.

L’ambassade des Etats-Unis, qui a soutenu le processus, a salué l’ouverture des pourparlers. « Nous soutenons la coopération pour le bien du peuple Somali et exhortons tous les Somaliens à participer au processus », a indiqué l’ambassade sur Twitter.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a réitéré la valeur de la paix et de la réconciliation dans la région de la Corne de l’Afrique comme fondement de l’intégration régionale, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de l’Ethiopie.

Les entretiens font suite à une rencontre entre les deux dirigeants, animée par le Premier ministre Abiy Ahmed en février 2020 à Addis-Abeba.

Le Premier ministre Abiy est revenu sur les abondantes ressources dans la Corne qui peuvent être utilisées efficacement pour le développement régional, si la coopération et la paix deviennent des forces motrices. 

Ghana: le ministre de la Santé contaminé par le nouveau coronavirus

Le ministre ghanéen de la Santé, Kwaku Agyeman-Manu, a été admis au Centre médical de l’Université du Ghana (UGMC) après avoir été infecté par le coronavirus.Le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a déclaré dimanche que le ministre de la Santé, 64 ans, avait été admis à l’hôpital mardi dernier et qu’il était dans un état stable.

Il a révélé que le ministre avait contacté le virus dans l’exercice de ses fonctions et lui avait souhaité un prompt rétablissement.

Les médias locaux ont rapporté lundi que le ministre était l’un des principaux responsables du gouvernement à l’avant-garde de la lutte du Ghana contre le Covid-19, et qu’il n’avait pas été vu en public depuis la séance d’information régulière du ministre sur le Covid-19 tenue le 28 mai dernier.

Les rapports rappellent que lors de la réunion d’information du 14 mai, le ministre avait exhorté les Ghanéens à apprendre à vivre avec le coronavirus parce qu’il s’est installé, soulignant que la seule façon d’éloigner le virus est d’observer les protocoles.

Covid-19 : la Guinée Bissau reçoit les dons marocains

Les équipements et matériels de riposte contre le coronavirus sont arrivés ce lundi matin à l’Aéroport International Osvaldo Vieira de Bissau.Une importante délégation, composée entre autres de Magda Robalo, la ministre d’Etat auprès du président de la République, Haut-Commissaire pour la lutte contre la Covid-19, de dignitaires religieux et de représentants de la section locale de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, s’est rendue à l’aéroport de Bissau pour témoigner de leur gratitude.

Sur l’une des banderoles brandies par le Comité d’accueil en présence de Babana El Alaoui Mohamed Salah, le chargé de l’antenne diplomatique du Maroc en Guinée-Bissau, le leadership du Roi Mohammed VI est salué : « Les vrais chefs africains sont ceux qui sont présents en temps normal et en temps de crise ».

La Guinée Bissau a bénéficié d’un lot de masques de protection, de visières, de charlottes, de blouses, de gel hydroalcoolique, ainsi que des boîtes de chloroquine et d’azithromycine. Le soutien du Maroc vise à accompagner les efforts du gouvernement bissau-guinéen dans le combat contre le nouveau coronavirus.

Cette aide fait partie d’une vaste opération de solidarité touchant quinze pays africains de toutes les sous-régions du continent.

Il s’agit du Sénégal, du Burkina Faso, du Cameroun, des Iles Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

L’objectif du Royaume chérifien est de soutenir les pays africains frères dans leurs efforts de lutte contre cette pandémie.

Globalement, près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine seront distribués à ces pays.

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection, composant les aides médicales, sont confectionnés par des entreprises marocaines.

Ces dons, disséminés sur l’ensemble du continent sur instructions du Roi Mohammed VI, démontrent à suffisance la politique africaine du Maroc et sa solidarité agissante à l’égard des pays africains frères.

Ils s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une initiative royale lancée le 13 avril dernier. Celle-ci se veut « une démarche pragmatique et orientée vers l’action ».

La date du 31 juillet prochain proposée pour l’inhumation de Marie-Rose Guiraud à Abidjan

Le comité d’organisation des obsèques de la célèbre chorégraphe ivoirienne Marie-Rose Guiraud a proposé la date du 31 juillet prochain pour son inhumation à Abidjan et est en attente de la confirmation de cette date auprès des autorités ivoiriennes, a appris APA lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une source proche de ce comité d’organisation des obsèques de la célèbre danseuse, une audience a été demandée à la ministre ivoirienne de la Culture  et de la Francophonie à cet effet.

Si cette date est confirmée pour l’inhumation, des hommages nationaux sont également prévus dans la dernière semaine du mois de juillet prochain en la mémoire de l’illustre disparue au palais de la culture de Treichville au Sud d’Abidjan et à la Fondation EDEC à la Riviera Palmeraie où sont prévus des projections de films documentaires, des expositions photos et des prestations artistiques de troupes telles que le Ballet national et les Guirivoires.

Selon cette même source, plusieurs personnalités ivoiriennes du monde des arts et de la culture dont Georges Momboye,  sont déjà sur place à Abidjan pour apporter leur contribution à ce dernier hommage qui sera rendu à la « prêtresse de la danse africaine ».

Marie-Rose Guiraud est décédée en avril dernier à Abidjan à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie. Née en 1944 à Kouibly dans l’extrême ouest ivoirien, Marie-Rose Guiraud a débuté sa carrière artistique de danseuse traditionnelle africaine depuis son enfance.

Des cumuls pluviométriques «supérieurs à ceux de la normale» enregistrés à Abidjan

Sur la période du 12 au 15 juin 2020, des cumuls pluviométriques « supérieurs à ceux de la normale de la même période» ont été enregistrés dans toutes les communes du district d’Abidjan, a appris APA lundi de source officielle. L’information a été donnée par la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) dans un document dénommé « Analyse fréquentielle des hauteurs de pluie journalière dans le district d’Abidjan du 12 au 15 juin 2020 à 08h00 ».

« Les communes de Bingerville et Koumassi ont enregistré les plus forts écarts avec plus de 230%. Les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles. Les périodes de retour pour la quantité de pluie de Bingerville est de 85 ans tandis que celle de Koumassi est de 45 ans», rapporte la SODEXAM dans ce document.

Expliquant cette situation exceptionnelle dans ces deux communes,  la météo a indiqué que la comparaison des hauteurs de pluie du 12 au 15 juin 2020 à au niveau des postes pluviométriques du district d’Abidjan avec les données historiques de pluie maximale journalière enregistrée à la station Synoptique d’Abidjan aéroport sur la période 1936-2019 (soit 84 années) permet de conclure que les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles.

« Les hauteurs de pluie des autres communes ne sont pas exceptionnelles car leurs durées de retour sont relativement faibles», précise par ailleurs, le document.

 La capitale économique ivoirienne est arrosée depuis quelques par de fortes précipitations qui ont fait au moins un mort et plusieurs blessés avec des quartiers inondés. Un immeuble de trois étages s’est également effondré à Abatta Village dans l’Est d’Abidjan.