« Nous voulons soutenir une économie numérique Made in Africa » (Digital Africa)

Digital Africa a initié un programme, doté de plusieurs millions d’euros à l’intention des startups africaines. Sa directrice générale, Stephan Eloise Gras, revient dans un entretien avec APA sur le bien-fondé de ce projet.Digital Africa a lancé Fuzé, un programme à destination des startups africaines francophones, doté de 6,5 millions d’euros. Quelle est la pertinence de ce programme?

Les entrepreneurs d’Afrique francophone plus qu’ailleurs en Afrique ont besoin du coup de pouce pour mieux se lancer. En 2021, malgré une année record pour les levées de fonds des startups du numérique sur le continent, les jeunes pousses d’Afrique francophone ont attiré moins de 10% des investissements réalisés. Dans cette région, on constate qu’il y a moins de ressources disponibles pour les entrepreneurs, mais aussi moins de projets qui arrivent à une maturité suffisante pour attirer des investissements étrangers. C’est le serpent qui se mord la queue.

Digital Africa s’attaque à ce problème en proposant un financement pouvant aller jusqu’à 50 000€ pour des équipes fondatrices d’Afrique francophone qui ont un projet prometteur, qui utilisent la technologie pour le développer et qui sont accompagnées par des structures locales. Nous voulons permettre aux entrepreneurs de mieux passer du stade d’idée à un stade plus avancé de leur développement : le moment où la start-up passe à l’échelle, où la fusée est en orbite.

Fuzé est donc un propulseur de start-ups : en français c’est la fusée propulsée dans l’espace qui a besoin de carburant pour mieux suivre sa trajectoire, et en anglais le « fuse » : le détonateur.

A Digital Africa, vous vous concentrez sur une étape essentielle que vous appelez l’ « idéation ». Pourquoi?

Notre mission est d’aider les entrepreneurs tech africains à concevoir et passer à l’échelle des innovations numériques au service de l’économie réelle.

La jeunesse en Afrique, et ailleurs, ne manque pas d’idées. La concrétisation de ces idées en une start-up à fort potentiel demande des outils, des compétences spécifiques en matière de technologie, de l’accompagnement par des professionnels, du financement, beaucoup de volonté et sans doute un peu de chance. Or, les investisseurs traditionnels évitent souvent cette étape très risquée, appelée « vallée de la mort » dans le jargon. Ils préfèrent accompagner des entrepreneurs ayant déjà franchi les premières avancées concrètes. C’est dire d’ailleurs si l’étape d’idéation est importante et difficile : plutôt que de la naissance d’un projet, on parle d’éviter sa mort!

Digital Africa fait le pari de soutenir les entrepreneurs dès leurs débuts, c’est-à-dire dès la mise en marche du projet, pour mieux passer de l’idée au produit puis au business qui marche, et enfin à l’entreprise qui grandit. C’est indispensable pour avoir des produits et des services technologiques Made in Africa qui apportent des solutions aux citoyennes et citoyens africains, et créent l’emploi dont le continent a besoin.

Dans l’accompagnement que vous apportez aux startups africaines, vous privilégiez l’investissement en lieu et place de dons. Comment pouvez-vous expliquer cette orientation ?

Les dons ne sont malheureusement pas pérennes. Une fois qu’une enveloppe de dons est épuisée, le financement doit se terminer, le porteur doit trouver un autre donneur. Il passe trop souvent beaucoup plus de temps à trouver cette ressource qu’à s’occuper de son projet.

En tant que nouvelle filiale du groupe AFD, notre vision est de passer d’une logique de dons ou d’aides à une logique de « Aid for trade ».

Nous voulons faire en sorte que le don et la subvention soient des coups de pouce pour rendre des activités pérennes, de remplacer la dépendance par de l’auto-suffisance.

En investissant dès l’amorçage des projets à fort potentiel, Digital Africa propose de faire un effet de levier pour d’autres acteurs, en particulier du secteur privé. Nous comptons sur la future croissance de ces startups à fort potentiel pour mieux céder la place à ces investisseurs. Nous visons le cycle vertueux qui permet de réinvestir les revenus ou les remboursements de ces premiers investissements dans d’autres startups. Notre objectif est de contribuer ainsi à soutenir une économie numérique « Made in Africa » plus prospère.

Lors de l’événement Lionstech Invest qui s’est tenu à Dakar, la Startup Neolean a bénéficié du premier ticket Fuzé. Qu’est ce qui a été déterminant dans le choix du lauréat ?

Nous connaissons bien le secteur de l’edtech en Afrique puisqu’à travers notre programme Talent4startups (https://talent.digital-africa.co/) lancé l’an dernier, nous travaillons déjà avec les meilleures start-ups du secteur de l’éducation pour former et placer des centaines de talents africains dans des emplois d’avenir.

Neolean présente une nouvelle approche dans la certification des talents en les exposant à des opportunités de jobs en freelance au cours de leur formation. C’est un pari audacieux et nous leur souhaitons beaucoup de réussite dans le développement de leur produit. Nous sommes convaincus du potentiel de marché et nous avons été séduits par l’équipe fondatrice, expérimentée sur ces métiers, multiculturelle, avec à sa tête, une femme. Enfin, Neolean a été recommandée par la Délégation pour l’Entrepreneuriat Rapide au Sénégal (DER), avec qui nous travaillons étroitement pour le suivi des start-ups sur place.

Que préconisez-vous pour l’éclosion des startups africaines dans un monde en perpétuelle mutation ?

C’est d’abord la loi des grands nombres. Il faut beaucoup de startups pour permettre la réussite d’une poignée. Les entrepreneurs sont conscients de cette loi probabiliste. Notre mission est d’encourager leurs essais, de dédramatiser les éventuels échecs, de favoriser l’apprentissage et le partage d’information entre pairs pour avoir des produits toujours plus qualitatifs. En tant que plateforme, nous facilitons l’accès au financement pour les entrepreneurs mais également encourageons leur formation, leur capacité à recruter des talents, avec une approche orientée sur la donnée. En capitalisant sur les connaissances et sur les communautés, nous voulons faire en sorte que plus d’essais soient transformés en succès. Voilà notre engagement pour encourager l’éclosion des champions numériques africains.

Afrique : l’intelligence artificielle au service de la santé en débat

Des centaines de professionnels de la santé, de décideurs politiques et de chefs d’entreprise se retrouveront la semaine prochaine en Afrique du Sud pour discuter du rôle des technologies dans la construction de meilleurs systèmes sanitaires sur le continent.Du 26 au 28 octobre prochain, Johannesburg doit accueillir le plus grand rassemblement de professionnels de la médecine et des soins de santé en Afrique. Selon les organisateurs, le rôle du numérique et des technologies de la santé dans la mise en place de systèmes performants en Afrique sera l’un des thèmes de cette rencontre.

« L’évènement donne l’occasion aux délégués de s’engager avec les leaders de l’industrie et leurs pairs, ainsi que de participer aux 250 expositions qui promettent de présenter les dernières innovations en matière de technologies de santé », ont déclaré les organisateurs. Dans le cadre de la célébration des dix ans de l’évènement,  « les frais d’inscription aux différentes conférences » ont été supprimés.

Le Sénégal et l’option ciblée de développement du tourisme

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, titrent sur une diversité de sujets dominés par la préparation du Forum international de Dakar, la nouvelle politique de relance du tourisme et la réaction de Macky Sall face à la posture d’anciens ministres dissidents.Le Sénégal se prépare à abriter le Forum international sur la paix et la sécurité. Un évènement prévu du 24 au 25 octobre prochain. Selon L’AS, des invités de marque venus principalement de pays lusophones sont « attendus à Dakar ». Il s’agit du président cap-verdien Jose Maria Neves et de ses homologues angolais et bissau-guinéen, João Lourenço et Umaro Sissoco Embalo.

« La cérémonie d’ouverture sera fortement lusophone avec la présence de trois chefs d’État lusophones. Cela peut être une option diplomatique pour notre pays de donner davantage de voix dans ses relations avec ses partenaires », a dit le président de la Commission scientifique du forum, le général Mbaye Cissé.

Le Sénégal a également pris l’option de « développer » des « zones touristiques » dans le but d’atteindre une meilleure attractivité du secteur au plan national. D’après Le Soleil, des localités de la Petite Côte telles que Pointe Sarène, Mbodiène, Joal Finio ou encore les Îles du Saloum (Centre) et la Basse Casamance (Sud) sont dans la ligne de mire du gouvernement. Ce dernier a d’ailleurs été instruit par le chef de l’État Macky Sall « à engager des concertations avec les parties prenantes, redynamiser le crédit hôtelier et respecter le pacte de stabilité sociale signé », ajoute le quotidien national.

Alors que l’État veut présenter une image reluisante du tourisme local, Sud Quotidien indique que les écoles sénégalaises affichent une « face hideuse ». De Saint-Louis (Nord) à Kaolack (Centre) en passant par Sédhiou et Ziguinchor (Sud), certains établissements scolaires, souvent « vétustes », sont confrontés à un « manque d’eau » avec des « toilettes inappropriées » pendant que d’autres sont toujours installés dans des « abris provisoires ».

« Ils veulent nous déplumer ! », L’Observateur évoque par cette Une la cherté du poulet, devenu « rare et intouchable » sur le marché local alors qu’il constituait un « recours pour les familles à revenus modestes ». Autre conséquence, « la flambée des prix risque de pousser les dibiteries spécialisées à la fermeture », alerte le journal.

En politique, EnQuête note que la nomination de Matar Ba, ancien ministre des Sports, au poste de ministre chef de cabinet du président de la République a été perçue comme une « tempête au palais ». Elle a « fait l’effet d’une bombe », insiste le journal qui explique que « Pape Samba Diop, un fidèle d’entre les fidèles, était pressenti au même poste ».

Toutefois, Vox Populi rapporte que le président Macky Sall a répondu indirectement « à certains anciens ministres » qui ont affiché un mécontentement jusqu’à menacer de quitter le camp présidentiel après leur limogeage du gouvernement. Le chef de l’État « fustige leurs effusions et leur déloyauté ». Parce qu’« être ministre, c’est un honneur d’avoir été choisi parmi de nombreux compatriotes (…). On est appelé à une mission, lorsque celle-ci est achevée, on est libéré. En cas de besoin, on peut être rappelé », a dit Macky Sall.

Tchad : un journaliste « tué » dans les manifestations (Témoin)

Les protestations en cours au Tchad contre la prolongation de la transition auraient fait une victime parmi les journalistes locaux.Ce jeudi 20 octobre, un journaliste aurait été tué lors des manifestations survenues à N’Djamena à cause de la prolongation de la transition par le Dialogue national inclusif (DNIS), a confié à APA News un témoin.

Reporter à la radio CEFOD (Centre de formation pour le développement) détenue par l’Église catholique, Orédjé Narcisse aurait été touché par balle « vers 7 heures du matin au quartier Chagoua, dans la commune du 7e arrondissement de N’Djamena ». « Il est tombé devant moi. Je suis vraiment affligé », rapporte un journaliste tchadien contacté par APA.

Les manifestations, qui ont éclaté dans plusieurs quartiers de la capitale tchadienne, auraient fait une dizaine de morts dans les rangs des protestataires, selon Les Transformateurs, l’une des formations politiques opposées au maintien du Général Mahamat Idriss Deby au pouvoir. Cité par l’Agence France Presse (AFP), le médecin-chef de l’Hôpital de l’Union Chagoua a reconnu la mort par balle d’au moins cinq personnes.

Arrivé au pouvoir en avril 2021 suite au décès de son père, le maréchal Idriss Deby dans une contre-offensive contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), le Général Mahamat Idriss Deby Itno avait promis une transition de 18 mois renouvelable une fois avant de changer d’avis.

À son initiative, des concertations nationales, sous le nom de Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), lancées en août dernier, ont entériné samedi 8 octobre la prolongation de la transition, permettant dans la foulée au jeune général de se présenter à la prochaine élection présidentielle.

Cependant, des partis politiques et des organisations de la société civile estiment que Deby fils ne peut rester au pouvoir au-delà des 18 mois de transition malgré la formation d’un gouvernement d’« union nationale » dirigé par l’ex-opposant, Saleh Kebzabo. 

Paris a condamné « l’utilisation d’armes létales contre les manifestants » et affirme n’avoir joué « aucun rôle » dans les évènements en cours au Tchad. La France est « accusée » de ménager la junte tchadienne au moment où d’autres putschistes ouest-africains, comme ceux du Mali ou de la Guinée, sont acculés.

Malawi : découverte d’un charnier au Nord de la capitale

Une fosse commune, contenant 25 corps pouvant être des migrants éthiopiens, a été déterrée par un agriculteur à environ 250 kilomètres de Lilongwe.C’est une découverte macabre ! Des corps en décomposition d’hommes, âgés entre 25 et 40 ans, ont été exhumés d’un charnier, hier mercredi, dans la forêt de Mzimba, au Nord de la capitale malawite. Un cultivateur, qui récoltait du miel sauvage, a accidentellement entrevu la fosse commune.

« Nous soupçonnons que les 25 personnes décédées soient des migrants éthiopiens illégaux en transit vers l’Afrique du Sud », a déclaré Peter Kalaya, le porte-parole de la police. Ce dernier a aussi indiqué que les cadavres ont été transportés dans une morgue pour effectuer des autopsies.

Le Malawi est une route de transit pour les migrants illégaux d’Afrique de l’Est qui entrent clandestinement en Afrique du Sud. Selon M. Kalaya, 221 migrants illégaux dont 186 Éthiopiens ont été interceptés par les autorités malawites au cours des neuf premiers mois de cette année.

Tchad : manifestations contre la prolongation de la transition

Au Tchad, la prolongation de 24 mois de la transition par le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) n’est pas du goût de plusieurs partis politiques et d’organisations de la société civile.À l’appel de plusieurs formations politiques et d’organisations de la société civile, des manifestations ont éclaté à N’Djaména, jeudi 20 octobre. Selon des sources locales, les manifestants qui ont investi les rues de la capitale du Tchad, brulant des pneus à certains endroits, réclament le départ du général Mahamat Idriss Deby Itno, investi lundi 10 octobre président de la transition pour une période supplémentaire de deux ans, à l’issue du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

Le jeune général a pris le pouvoir en avril 2021 après le décès de son père, Idriss Déby Itno dans une contre-offensive menée par ce dernier contre les rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (Fact), dans le nord du pays. A la tête d’un Conseil militaire de transition (CMT), il avait promis une transition de dix-huit mois renouvelable une fois avant de changer d’avis.

Pour des partis politiques comme Les Transformateurs de Succès Masra, La coalition des actions citoyennes Wakit Tama, il n’est pas question qu’il reste une heure de plus à la tête de la transition.

Le Groupement mobile d’intervention est intervenu et a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires. Le siège de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), formation politique de l’ex opposant, Saleh Kebzabo, nommé Premier ministre du gouvernement de la transition par Mahamat Idriss Déby, a été saccagé par des manifestants.

Des médias locaux évoquent aussi l’utilisation d’armes à feu par les forces de sécurité et des décès parmi manifestants sans que cela ne soit confirmé par les autorités étatiques.

Dans une déclaration, le Quai d’Orsay a condamne l’« utilisation d’armes létales contre les manifestants » suite aux « violences survenues ce matin au Tchad ». Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères précise par la même occasion que « La France ne joue aucun rôle dans ces évènements, qui relèvent strictement de la politique intérieure du Tchad ».

Prudantial et Google Cloud ensemble pour un accès aux soins sanitaires et à la sécurité financière en Asie et en Afrique

Prudential plc et Google Cloud annoncent un partenariat stratégique pour rendre les soins de santé et la sécurité financière plus accessibles en Asie et en Afrique.Le groupe leader d’assurance, Prudential plc (Prudential) et Google Cloud ont annoncé le 11 octobre dernier un partenariat stratégique pour améliorer la santé et l’inclusion financière pour les communautés à travers l’Asie et l’Afrique.

Dans le cadre de cette alliance, Prudential exploitera les capacités d’analyse de données de Google Cloud, l’infrastructure sécurisée et durable et l’écosystème Google au sens large, afin d’accélérer sa transformation numérique et d’améliorer l’engagement des utilisateurs de sa plateforme Pulse dédiée à la santé et à la richesse. Pour Google Cloud, ce partenariat est l’occasion de collaborer avec un fournisseur d’assurance de premier plan pour rendre les solutions de protection, de santé et d’épargne plus simples et plus accessibles en Asie et en Afrique.

Pulse fait partie de la stratégie multicanale de Prudential visant à rendre les soins de santé plus accessibles et accroître l’inclusion financière. L’application permet aux utilisateurs d’accéder à des services tels que l’évaluation des risques pour la santé et la consultation en ligne des médecins afin de les aider à mieux gérer leurs besoins en matière de santé, ainsi qu’à des outils de richesse numérique pour simplifier les décisions financières. Pulse est disponible dans 17 marchés et 11 langues.

Solmaz Altin, Managing Director, Strategic Business Group, Prudential, a dit: « Sur l’ensemble de nos marchés, les gens vivent plus longtemps, mais pas nécessairement en meilleure santé. Grâce à la technologie, nous voulons permettre aux gens de vivre mieux et plus longtemps en facilitant la prise en charge de leur santé et la planification de leur avenir financier.

« Grâce à ce partenariat stratégique, nous profiterons de nouvelles solutions technologiques pour rendre la plateforme Pulse plus intelligente et plus engageante, dans le but de toucher davantage de personnes en Asie et en Afrique, en particulier celles qui n’ont pas facilement accès à l’information et aux services en matière de santé et de finances. »

Cette annonce approfondit la relation existante entre Prudential et Google qui a débuté en 2019. Prudential utilise Google Maps dans l’application Pulse, et d’autres projets avec Google Health, Document AI et Fitbit sont explorés pour améliorer l’efficacité, la fonctionnalité et l’engagement des utilisateurs.

Prudential s’attend à bénéficier de la suite d’outils d’analyse de données, d’intelligence artificielle (IA) et d’apprentissage automatique de Google, tels que Kubeflow, Looker, BigQuery et Vertex AI, afin d’améliorer les interactions avec les clients et de fournir des informations et une éducation plus personnalisées et plus précises sur les soins de santé aux utilisateurs de l’application Pulse.

Dans long terme, Prudential cherchera à adopter l’IA de Google dans le cadre d’une stratégie numérique plus large afin de simplifier l’accès à l’assurance, d’accroître l’efficacité et d’accroître la productivité des agents. Par exemple, grâce à des technologies telles que l’analytique avancée et l’IA, Prudential vise à utiliser les données pour aider ses agents à mieux comprendre les besoins de leurs clients. Elle cherche également à améliorer l’expérience client, en numérisant l’ensemble du processus de demande de remboursement, en rendant la soumission, l’évaluation et l’approbation plus transparentes et efficaces.

« Chez Google Cloud, notre objectif est d’aider nos clients d’entreprise à utiliser la technologie pour offrir des expériences exceptionnelles à leurs clients », a déclaré Thomas Kurian, PDG de Google Cloud. « Prudential est un partenaire important pour nous et un assureur de premier plan qui protège des vies depuis près de 175 ans dans le monde. Notre collaboration permettra aux gens de protéger plus facilement leur santé et leurs finances à long terme grâce à des outils numériques accessibles. »

Prudential compte plus de 530 000 agents sur ses 23 marchés en Asie et en Afrique et plus de 170 partenaires bancassurance ayant accès à environ 27 600 agences bancaires, desservant plus de 19 millions de clients.  

NB :

1 Les caractéristiques/services de santé et bien-être de Pulse varient selon les marchés

2 Au 30 juin 2022

Infos médias :

Tan Ping Ping | Courriel : tan.ping.ping@prudential.com.sg

Kho Hui-Yi | Courriel : kho.hui.yi@prudential.com.hk

Simon Kutner | Courriel : simon.kutner@prudentialplc.com

A propos de Prudential plc

Prudential plc assure l’assurance vie et santé et la gestion d’actifs en Asie et en Afrique. L’entreprise aide les gens à profiter du meilleur de la vie, en rendant les soins de santé abordables et accessibles et en favorisant l’inclusion financière. Prudential protège la richesse des gens, les aide à faire croître leurs actifs et à épargner pour atteindre leurs objectifs. L’entreprise compte plus de 19 millions de clients en vie et possède deux inscriptions principales à la Bourse de Hong Kong (2378) et à la Bourse de Londres (PRU). Elle a également une cotation secondaire à la Bourse de Singapour (K6S) et une cotation à la Bourse de New York (PUK) sous la forme de certificats de dépôt américains. Elle fait également partie de l’indice composite Hang Seng.

Prudential n’est affiliée d’aucune manière à Prudential Financial, Inc., une société dont le siège social est situé aux États-Unis d’Amérique, ni à The Prudential Assurance Company Limited, une filiale de M&G plc, une société constituée au Royaume-Uni.

https://www.prudentialplc.com/

À propos de Google Cloud

Google Cloud accélère la capacité de chaque entreprise à transformer numériquement son activité. Nous fournissons des solutions professionnelles qui tirent parti de la technologie de pointe de Google, le tout sur le cloud le plus propre du secteur. Les clients de plus de 200 pays et territoires se tournent vers Google Cloud en tant que partenaire de confiance pour favoriser leur croissance et résoudre leurs problèmes commerciaux les plus critiques.

Déclarations prospectives

Ce document peut contenir des « énoncés prospectifs » concernant certains des plans de Prudential (et de ses entreprises détenues en propriété exclusive et conjointe) et ses objectifs et attentes en ce qui concerne sa situation financière future, sa performance, ses résultats, sa stratégie et ses objectifs. Les déclarations qui ne sont pas des faits historiques, y compris les déclarations sur les croyances et les attentes de Prudential (et de ses entreprises détenues entièrement et conjointement) et y compris, sans s’y limiter, les déclarations contenant les mots « peut », « entend », « devrait », « continuer », « vise », « estime », « projets », « croit », « entend », « attend », « plans », « cherche » et « anticipe », ainsi que les mots ayant une signification similaire, sont des déclarations prospectives. Ces déclarations sont fondées sur des plans, des estimations et des projections au moment où elles sont faites, et il ne faut donc pas s’y fier indûment. De par leur nature, tous les énoncés prospectifs comportent des risques et de l’incertitude.

Un certain nombre de facteurs importants pourraient faire en sorte que la situation ou la performance financière future réelle de Prudential ou d’autres résultats indiqués de l’entité mentionnée dans toute déclaration prospective diffèrent sensiblement de ceux indiqués dans cette déclaration prospective. Ces facteurs comprennent, sans s’y limiter, les conditions actuelles et futures du marché, y compris les fluctuations des taux d’intérêt et des taux de change, l’inflation (y compris les hausses des taux d’intérêt en réponse), des environnements de taux d’intérêt élevés ou bas, la performance des marchés financiers et du crédit en général et l’impact de l’incertitude économique, du ralentissement ou de la contraction (y compris à la suite du conflit entre la Russie et l’Ukraine et des tensions et conflits géopolitiques connexes ou autres) qui peuvent également avoir une incidence sur le comportement des assurés et réduire l’abordabilité des produits, l’impact de la transition vers une économie à faible intensité de carbone sur l’évaluation des actifs, les instruments dérivés qui n’atténuent pas efficacement les expositions ; les échanges commerciaux, les transactions financières, les mouvements de capitaux et/ou les investissements ; l’impact des épidémies de Covid-19, y compris les impacts négatifs sur les marchés financiers et la liquidité, les réponses et les mesures prises par les gouvernements, les régulateurs et les superviseurs, l’impact sur les ventes, les réclamations et les hypothèses et les défaillances accrues des produits, la perturbation des activités de Prudential (et celles de ses fournisseurs et partenaires), les risques associés aux nouveaux processus de vente et aux risques technologiques et de sécurité de l’information ; les politiques et les mesures des autorités réglementaires, y compris, en particulier, les politiques et les mesures de l’Autorité des assurances de Hong Kong, en tant que superviseur du groupe de Prudential, ainsi que le degré et le rythme des changements réglementaires et des nouvelles initiatives gouvernementales en général ; Groupe, l’impact sur Prudential du risque systémique et d’autres normes de politique de surveillance du groupe adoptées par l’Association internationale des contrôleurs d’assurance ; les impacts physiques, sociaux et financiers du changement climatique et des crises sanitaires mondiales sur les activités et les opérations de Prudential ; l’impact de l’absence de réponse adéquate aux questions environnementales, sociales et de gouvernance (y compris le fait de ne pas tenir dûment compte des intérêts des parties prenantes de Prudential ou de ne pas maintenir des normes élevées de gouvernance d’entreprise); l’impact de la concurrence et des changements technologiques rapides ; l’effet sur les activités de Prudential et les résultats, en particulier, des tendances de mortalité et de morbidité, des taux de cessation et de renouvellement des politiques ; le calendrier, l’impact et autres incertitudes des futures acquisitions ou combinaisons au sein des secteurs concernés ; l’impact des projets de transformation interne et des autres actions stratégiques ne répondant pas à leurs objectifs ou ayant un impact négatif sur les salariés du Groupe ; la disponibilité et l’efficacité de la réassurance pour les activités de Prudential ; le risque que la résilience opérationnelle de Prudential (ou celle de ses fournisseurs et partenaires) puisse s’avérer insuffisante, y compris en ce qui concerne les perturbations opérationnelles dues à des événements externes ; les perturbations de la disponibilité, de la confidentialité ou de l’intégrité des technologies de l’information, des systèmes numériques et des données de Prudential (ou ceux de ses fournisseurs et partenaires), y compris la plateforme Pulse ; tout impact continu sur Prudential de la scission de Jackson Financial Inc ; l’accroissement des risques et incertitudes opérationnels et financiers associés aux opérations conjointes avec des partenaires indépendants, en particulier lorsque les coentreprises ne sont pas contrôlées par Prudential ; l’impact des modifications apportées au capital, aux normes de solvabilité, aux normes comptables ou aux cadres réglementaires pertinents, ainsi qu’aux législations et réglementations fiscales et autres dans les juridictions dans lesquelles Prudential et ses sociétés affiliées exercent leurs activités ; et l’impact des actions, enquêtes et litiges juridiques et réglementaires.

Ces facteurs et d’autres facteurs importants peuvent, par exemple, entraîner des changements aux hypothèses utilisées pour déterminer les résultats d’exploitation ou des réestimations des réserves pour des avantages futurs. Une analyse plus approfondie de ces facteurs et d’autres facteurs importants qui pourraient faire en sorte que la situation financière ou les performances futures réelles diffèrent, peut-être de manière significative, de celles prévues dans les déclarations prospectives de Prudential peut être trouvée sous la rubrique « Facteurs de risque » du rapport annuel 2021 de Prudential, sous la rubrique « Facteurs de risque » du rapport annuel 2021 de Prudential sur le formulaire 20-F déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, sous la rubrique « Facteurs de risque » du rapport financier semestriel 2022 de Prudential et sous la rubrique « Facteurs de risque » de Prudential Rapport financier semestriel 2022 déposé auprès de la SEC sur le formulaire 6-K . Le rapport annuel 2021 de Prudential, le formulaire 20-F connexe et le rapport financier semestriel 2022, ainsi que le formulaire 6-K connexe, sont disponibles sur son site Web à l’adresse www.prudentialplc.com.

Ces facteurs ne sont pas exhaustifs, car Prudential opère dans un environnement commercial en constante évolution, où de nouveaux risques apparaissent de temps à autre, qu’elle pourrait ne pas être en mesure de prévoir ou qu’elle ne prévoit pas actuellement avoir d’effet négatif important sur ses activités. Les énoncés prospectifs contenus dans le présent document ne sont valables qu’à compter de la date à laquelle ils ont été formulés. Prudential décline expressément toute obligation de mettre à jour les déclarations prospectives contenues dans le présent document ou toute autre déclaration prospective qu’elle peut faire, que ce soit à la suite d’événements futurs, de nouvelles informations ou autrement, sauf si cela est requis en vertu des règles du Royaume-Uni relatives aux prospectus, des règles du Royaume-Uni relatives à l’inscription, des règles du Royaume-Uni relatives à la divulgation d’informations et à la transparence, des règles du Hong Kong relatif à l’inscription, des règles du SGX-ST relatives à l’inscription ou d’autres lois et règlements applicables.

Les contrôleurs aériens de l’Asecna lèvent leur grève (syndicat)

Cette décision intervient à la suite de l’ « engagement ferme et l’implication directe des plus hautes autorités des différents États membres » de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Dans un communiqué transmis à APA, l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Asecna (USYCAA) a décidé que « le préavis de grève réactivé le mardi 20 septembre 2022 et suspendu le samedi 24 septembre 2022, est levé à compter du jeudi 20 octobre 2022 ».

Le Bureau exécutif  de l’USYCAA précise que « cette levée est consentie par les contrôleurs aériens de l’ASECNA afin de contribuer à restaurer un climat social serein et favorable à un dialogue constructif en vue de la satisfaction de sa plateforme revendicative ».

Par ailleurs, demande-t-il aux membres du Comité de suivi mis en place, d’œuvrer à la cessation de toute forme de sanction, notamment, à la réhabilitation dans leurs droits, de tous les contrôleurs aériens expatriés sommés actuellement par la direction générale de l’ASECNA, de rejoindre leurs pays d’origine.

L’organisation syndicale exprime sa « profonde gratitude aux membres du Comité des ministres de l’ASECNA qui, nonobstant le contexte difficile qui prévalait, ont su reconquérir la confiance des contrôleurs aériens à travers les décisions courageuses qu’ils ont prises dans le but d’assurer la pérennité de l’agence ».

Elle félicite en outre « l’ensemble des contrôleurs aériens de tous les centres de contrôle de l’ASECNA pour leur mobilisation historique et leur engagement sans faille pour la défense de leurs droits et la réhabilitation du prestige de leur noble métier ».  

Le  Bureau exécutif  de l’USYCAA indique avoir levé son mot d’ordre de grève vu « la pertinence des résolutions issues de la réunion extraordinaire du Comité des ministres de l’ASECNA, tenue le lundi 17 octobre 2022 à Dakar en République sénégalaise ».

L’Union explique également avoir levé le préavis de grève en considérant l’ampleur de l’impact du spectre de la grève sur l’économie des États et les activités des usagers de l’air. Les aiguilleurs du ciel entendent ainsi assurer la stabilité de l’économie des États et les activités des usagers de l’air.

Forum de Dakar : le Comité scientifique est « fin prêt » (président)

L’organisateur du Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité est à « un taux de satisfaction de presque 100 % » sur les préparatifs selon président.A quelques jours de l’ouverture du 8e Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité (24 et 25 octobre), le président du Comité scientifique, le général de brigade Mbaye Cissé, chef d’Etat-major particulier du président de la République, rassure.

Actuellement, « nous sommes dans une phase logistique. Nous nous occupons du déplacement des experts et de leur accueil à Dakar. Pour faciliter cela, nous avons mis en place des points focaux qui dialoguent avec eux pour être sûrs qu’ils sont dans de bonnes conditions pour participer. Ils ont reçu tous les documents qu’il faut. Nous sommes dans la dernière ligne droite de nos préparatifs. Tout est fin prêt et il ne reste qu’à attendre l’ouverture par le chef de l’Etat », a-t-il déclaré.

L’ancien Directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds) s’exprimait mercredi soir lors d’une conférence de presse dudit comité. Cette édition de 2022 est placée sous le thème : « L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souverainetés ».

Celui-ci met en exergue deux préoccupations majeures. D’abord, la récurrence des chocs exogènes, c’est-à-dire tous ces bouleversements mondiaux (comme la crise sanitaire mondiale de 2019-2020 et la guerre russo-ukrainienne) qui se succèdent et impactent négativement les Etats africains aux plan politique, économique, social et surtout sécuritaire, a expliqué le général de brigade Mbaye Cissé.

A l’en croire, ces chocs, générateurs de tensions socio-économiques, semblent, d’année en année, amplifier l’instabilité sur le continent comme en témoignent les nombreux conflits en cours dans le Sahel, en Afrique centrale et orientale.

« Face à ce constat, et c’est là la seconde préoccupation, il est urgent que les Etats africains inversent la tendance en  réduisant leur niveau de dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour asseoir une résilience durable. C’est tout le sens à donner à l’expression défis de stabilité et de souverainetés », a-t-il soutenu.

Au cours de ce forum, qui est un moment de remise en question et de plaidoyer, l’occasion sera donnée aux participants de discuter des voies et moyens de prendre en charge les grandes préoccupations sécuritaires, politiques et socio-économiques du continent africain.

Ils tenteront d’apporter des réponses aux deux questions suivantes : Comment garantir une plus grande stabilité dans nos États en renforçant notre autonomie dans le domaine de la sécurité ? Comment développer une plus grande souveraineté alimentaire, énergétique, sanitaire, numérique pour briser le cycle de dépendance vis-à-vis de l’extérieur ?

Cette édition mettra tout particulièrement à l’honneur l’Afrique lusophone avec une présence institutionnelle de haut niveau de l’Angola, du Cabo-Verde et de la Guinée-Bissau. « C’est une option diplomatique de notre pays de donner davantage de voix à ses relations avec ses partenaires souvent lointains comme l’Angola qui est une puissance régionale en Afrique australe et compte un peu dans le landerneau politique africain », a indiqué le chef d’Etat-major particulier du président Macky Sall.

Partenaires historiques du Forum, la France et le Japon seront représentés. Seront également présentes des délégations internationales avec entre autres l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Inde, la Gambie, le Mali, le Soudan et les États-Unis ainsi que des organisations comme l’Uemoa, la Cédéao et l’Otan.

Côte d’Ivoire : la FAO va soutenir des projets sur l’économie bleue

Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, a échangé mercredi avec le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, sur des projets structurants en matière d’économie bleue.En visite dans les locaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Abidjan, M. Sidi Touré a déclaré que cette institution est un « partenaire très important et indispensable » pour le « mécanisme d’assurance en matière de souveraineté alimentaire » en Côte d’Ivoire.   

« Nous avons parcouru l’ensemble des projets qui sont dans le portefeuille de la FAO et qui touchent notre département et aussi des projets structurants en termes d’économie bleue, qui est une thématique aujourd’hui mondiale », a-t-il ajouté.   

Outre l’accompagnement technique, la FAO mobilise au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire des fonds pour soutenir des projets du gouvernement en vue d’une autosuffisance en matière de protéine animale et halieutique. La guerre en Ukraine a crée une poussée inflationniste dans plusieurs pays, menaçant la sécurité alimentaire.  

« Nous sommes plus qu’honorés de la présence du ministre dans nos bureaux », a dit le représentant de la FAO, Samy Gaiji, soulignant que cette « visite surprise est le symbole de la confiance et de l’excellente collaboration entre nos deux institutions ».

Les productions nationales en viande et abats, et celles halieutiques en Côte d’Ivoire ne couvrent que respectivement 44,6% et environ 15% des besoins nationaux en 2021 avec une contribution du secteur au PIB national évaluée à 2%.