Maroc: les opérateurs du secteur du tourisme tirent la sonnette d’alarme

La Confédération nationale du tourisme (CNT) tire à nouveau la sonnette d’alarme sur la situation du secteur, frappé de plein fouet par les restrictions adoptées par le gouvernement pour contenir la propagation de la Covid-19.Dans un communiqué publié mercredi, la CNT affirme que « les nouvelles mesures de restrictions de voyage » prises depuis l’apparition du variant Omicron, représentent  » une nouvelle difficulté qui met gravement en péril les entreprises du secteur du tourisme ».

Pour aider les acteurs du secteur à surmonter cette crise, la CNT recommande la mise en place d’un nouveau pacte public-privé. « Nous croyons dans la nécessité de la mise en place d’un nouveau Pacte Public- Privé incluant des mesures fortes et responsables pour assurer la sauvegarde des entreprises, éviter la destruction massive d’emplois et se préparer efficacement à la relance », insiste la Confédération dans son communiqué.

Par ailleurs, la CNT souhaite instaurer avec les pouvoirs publics un principe citoyen pour l’application des mesures de soutien qui consiste à assujettir le démarrage des remboursements à l’ouverture du ciel et à la levée de l’état d’urgence. Ce qui « permettra aux opérateurs de satisfaire leurs engagements sociaux, fiscaux et financiers aussitôt que les conditions sanitaires et sécuritaires le permettent », lit-on dans le communiqué.

Les mesures proposées s’inscrivent dans la continuité des dispositions prévues par le Contrat programme conclu en août 2020, que la CNT propose, au regard du contexte actuel, d’amender et de prioriser.

Il s’agit notamment du prolongement du dispositif de versement de l’indemnité forfaitaire par la CNSS et la révision des échéanciers pour les paiements des charges sociales reportées et dues sur 2020 et 2021, pour un démarrage des remboursements dès la levée des restrictions de voyage, et d’un moratoire fiscal au titre de 2020 et 2021.

La CNT préconise aussi un reprofilage des crédits Daman Oxygène et dette bancaire Long Terme avec le GPBM avec report des échéances des crédits leasing, crédits à la consommation pour les entreprises du secteur ainsi que leurs salariés et un démarrage des remboursements 12 mois à compter de la levée des restrictions de voyage, sans frais ni pénalités.

Il s’agit également de l’accélération de la mise en place du fonds Tourisme adossé au Fonds Mohammed IV pour l’injection de Fonds Propres ou de Quasi-Fonds Propres dans le bilan d’entreprises du secteur et de la stimulation de la demande interne via l’incitation au voyage par la mise en place de chèques vacances défiscalisés et la régionalisation du calendrier des vacances scolaires.

La Confédération estime aussi nécessaire la mise en place de financement au niveau régional pour renforcer la compétitivité des acteurs, favoriser l’émergence de nouveaux écosystèmes et promouvoir la création d’emplois en zone rurales à travers l’éco-tourisme, le tourisme sportif et culturel.

Sénégal : La sortie de Macky Sall sur la fonction publique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA analysent la sortie de Macky Sall sur le recrutement dans la fonction publique.« Macky Sall tape du poing sur la table » titre L’AS. Le chef de l’Etat fustige le recrutement anarchique dans la fonction et l’a fait savoir lors d’une réunion au Palais de la République.

Dans Sud Quotidien, Macky Sall est en croisade contre « le recrutement anarchique » dans la fonction publique. Le chef de l’Etat déplore « l’absence de qualification » du personnel et demande une accélération de la « transformation digitale de l’administration ».

Ce qui fait dire à Walfadjri, que « Macky Sall fait la morale aux agents de l’Etat ». Le président de la République appelle les serviteurs de l’Etat à la loyauté et à l’intégrité ». Un appel intervenu après les révélations sur le scandale des passeports diplomatiques qui mouillent des fonctionnaires de l’Etat.

Le quotidien national Le Soleil informe que la Présidence de la République obtient la certification Iso 9001-2015. Au plan de la bonne gouvernance, le journal informe que le Sénégal figure dans le Top 10 du rapport de la Fondation Mo Ibrahim. Le pays est classé premier de la zone Uemoa (Union économique monétaire ouest-africaine) et troisième de l’espace Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Au chapitre éducation, L’Observateur fait le compte rendu d’un mercredi de « cendres » à Dakar, Saint-Louis et Diourbel avec la grève dans les universités. Le journal informe que trois étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey ont été envoyés en prison.

En société, le Ceebu jën (riz au poisson) sénégalais enfin à la table de l’Unesco (l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) nous dit Sud Quotidien. Après le Xooy (cérémonie de divination sérère » et le Kankourang (rituel mandingue célébrant la circoncision), le Ceebu Jën sénégalais est désormais inscrit au patrimoine immatériel de de l’humanité.

En Sport, plusieurs journaux sont revenus sur la rumeur d’une annulation de la Can 2022 au Cameroun. Walfadjri parle de la « farce des clubs européens », pendant que Le Soleil ajoute que ces derniers menacent de ne pas libérer leurs joueurs à cause de la pandémie de la Covid-19.

La Can n’a pas encore démarré, mais le portefeuille du ministère des Sports chauffe déjà. Le quotidien sportif Record informe que les Lions du Sénégal) «dévorent 186 millions millions Fcfa » de primes de qualification.

A Jour J-24, Stades s’interroge sur l’état de forme de l’équipe nationale du Sénégal. « Sont-ils plus forts ou plus faibles » que l’édition de 2019 » se demande le journal. La parution pose le débat dans ses colonnes et indique que l’effectif de 2019 a été renouvelé presque de moitié en trois ans.

Maroc: La « Tbourida » inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

L’UNESCO a intégré, mercredi 15 décembre 2021, la «tbourida» à son patrimoine immatériel, un statut permettant de préserver cette ancienne pratique équestre très populaire au Maroc.L’inscription de la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été annoncée par le Comité du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, qui se réunit en ligne, du 13 au 18 décembre 2021, pour examiner 55 nouvelles demandes d’inscription soumises par les Etats parties.

Le Maroc avait officiellement déposé en 2019, auprès de l’Unesco, le dossier de candidature pour inscrire la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La «tbourida» constitue, au sein du patrimoine national marocain, une composante majeure des pratiques liées au cheval. Cet art équestre, profondément ancré dans la culture marocaine, est associé aux festivités tant nationales que régionales. Elle cristallise aussi de multiples dimensions du patrimoine culturel immatériel, notamment les rituels, aptitudes et savoir-faire relatifs à l’habit traditionnel, à l’artisanat, outre le legs oral indissociable de cette pratique équestre et du cheval.

Composé de 24 représentants élus parmi les 180 Etats parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner, lors de sa réunion, 45 demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, 5 demandes d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et 5 propositions d’inscription au Registre des bonnes pratiques de sauvegarde.

Le Comité examinera également 3 demandes d’assistance financière internationale.

Avec ce couronnement, le bilan du Maroc s’élève à 12 éléments du patrimoine inscrits sur les listes de l’UNESCO, ce qui est un nombre important aux niveaux régional et africain, et reflète les efforts déployés par le Maroc pour la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel, la recherche scientifique et la sensibilisation et la valorisation.

Côte d’Ivoire: le District de Woroba définit, en atelier, ses projets en janvier 2022

Le ministre-gouverneur du District autonome de Woroba (Nord ivoirien), Moussa Dosso, a annoncé mercredi à Abidjan la tenue d’un atelier en janvier 2022 pour recueillir les besoins des populations, avant d’engager les projets de développement.

M. Moussa Dosso s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec les élus et cadres du District autonome de Woroba, et des ressortissants des trois régions de ce District, à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. 

L’atelier qui devrait être tenu, en janvier 2022, vise à « entendre les populations, les écouter et prendre en compte leurs préoccupations », a précisé M. Moussa Dosso dont le District compte près de 1 million d’âmes réparties sur 32.000 Km2.  

Il s’est engagé à « attirer un maximum d’investisseurs dans le District autonome du Woroba » et à rechercher du financement pour les projets qui seront formulés, outre les ressources publiques allouées.

Toutefois, le District devra rendre son environnement propice à l’attractivité de capitaux pour créer de la richesse. Pour ce faire, M. Moussa Dosso compte travailler à ce que les entreprises viennent s’y implanter.

Le ministre-gouverneur a insisté sur les problèmes d’eau, de l’éducation et de la santé. Dans ces domaines, il envisage également d’impliquer le secteur privé et davantage le gouvernement pour afin que des solutions durables soient trouvées. 

Le chef lieu du District autonome de Woroba est Séguéla. M. Moussa Dosso a indiqué cette ville abritera le siège du District, assurant qu’ il se rendrait « disponible et ouvert pour la population », surtout les jeunes et les femmes.

Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a traduit son soutien au ministre-gouverneur du District de Woroba, avant d’ajouter : « nous sommes là pour accompagner la mission délicate, mais combien exaltante ». 

« Il est dans notre intérêt que la mission qui lui a été confiée soit un succès; et il verra auprès de nous des gens disposés pour que sa mission soit un succès », a laissé entendre M. Sanogo, qui a par ailleurs appelé à l’unité des fils et filles du District de Woroba.

A ce rassemblement qui a également enregistré la participation de chefs coutumiers et guides religieux, était présent le président de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, Kanvaly Diomandé, qui a dirigé les échanges entre le ministre-gouverneur et les ressortissants du District de Woroba. 

Côte d’Ivoire: adoption d’une réglementation des transports publics particuliers

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi l’adoption en Conseil des ministres, d’une règlementation des transports public particuliers. »Le Conseil a adopté un décret portant réglementation des transports publics particuliers », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, face à la presse, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Le transport public particulier, expliquera-t-il, regroupe « des activités de mise en relation des usagers avec les conducteurs ou transporteurs, de covoiturage, de service de transports d’utilités sociales et de Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) ».  

Le Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) est généralement soutenu par un réseau numérique de réservation, à l’instar de Yango ou Uber. A Abidjan, plusieurs véhicules particuliers opèrent à partir des applications de ces entités.   

« Ce décret précise les conditions d’accès à ces différentes activités ainsi que les modalités de leur exercice en vue d’organiser ce secteur d’activité et de le mettre en cohérence avec la règlementation relative au marché du taxi et au transport public des personnes en général », a-t-il dit. 

L’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), avait observé un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021 pour dénoncer une « pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber.

Premier cas du variant Omicron détecté au Maroc

Le premier cas du variant Omicron a été détecté au Maroc, ce mercredi, annonce un communiqué du ministère de la Santé et de la protection sociale.Ce cas concerne une citoyenne marocaine actuellement placée sous surveillance médicale dans un établissement hospitalier à Casablanca, précise la même source.

La patiente est dans un « état stable et ne suscite pas d’inquiétude », rassure le ministère, qui précise qu’elle a été prise en charge conformément au protocole sanitaire en vigueur, ajoute-t-on.

Le ministère fait savoir également avoir pris l’ensemble des mesures nécessaires pour assurer le suivi de la situation. Il a aussi été procédé à l’identification et à l’examen des cas contacts, indique-t-on.

Face à la propagation rapide de ce variant, le ministère exhorte les citoyens à respecter les gestes barrières à savoir le port correct du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale. Il appelle également les citoyens à recevoir leurs injections du vaccin anti-Covid.

La BAD mobilise 138 millions d’euros pour renforcer l’inclusion financière et sécuriser l’accès à l’eau potable au Maroc

La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement marocain ont signé à Rabat deux accords de prêt d’un montant total de 138 millions d’euros pour renforcer l’inclusion financière et sécuriser l’accès à l’eau potable, indique mercredi un communiqué de la BAD parvenu à APA.La cérémonie de signature de l’accord a réuni la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, le responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim et le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi, précise la même source.

Selon le communiqué, les financements de la Banque sont destinés à mettre en œuvre le Programme d’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises ainsi que le Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau.

« Je voudrais souligner le rôle important de la Banque africaine de développement en tant que partenaire de référence dans l’accompagnement des réformes entreprises par le Royaume du Maroc dans différents secteurs prioritaires, en particulier le secteur financier, les transports, l’énergie, l’eau potable, l’éducation et la santé », a déclaré la ministre.

La ministre a appelé la Banque à renforcer davantage son appui aux efforts du gouvernement visant à mettre en œuvre, ses différents chantiers et réformes stratégiques, la poursuite de la gestion de la crise sanitaire et de la relance économique ainsi que l’opérationnalisation du nouveau modèle de développement. »

« Ces deux opérations destinées à deux secteurs distincts partagent les mêmes mots d’ordre : l’inclusion et la relance, a affirmé le représentant de la Banque, Achraf Tarsim. La relance, nous la soutenons à travers l’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises mais également en sécurisant l’accès à l’eau potable pour des millions d’habitants dans les provinces de Guercif, Zagora, Al Hoceima, Tanger et Beni Mellal. »

Pour le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi, « le partenariat avec la Banque africaine de développement est historique et exemplaire avec un important niveau d’engagement. Ce financement additionnel vient renforcer les systèmes d’accès à l’eau potable dans plusieurs régions du Royaume ».

D’un montant de 120 millions d’euros, le premier accord de prêt vise à aider les entreprises en difficulté à redémarrer leur activité et à préserver les emplois. Il appuiera les réformes en matière d’inclusion financière afin de faciliter l’accès au financement pour les ménages et les très petites et moyennes entreprises. Il contribuera également à diversifier leurs sources de financement en renforçant le caractère inclusif du marché des capitaux. Le programme soutiendra aussi l’écosystème d’appui à l’entrepreneuriat et contribuera à améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures administratives.

Le second accord, d’un montant de 18 millions d’euros, constitue un financement additionnel qui s’ajoute aux 112 millions d’euros mobilisés en 2018 pour financer le Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau. Son objectif est de contribuer à sécuriser l’accès à l’eau potable dans les provinces de Guercif, Zagora, Al Hoceima, Tanger et Beni Mellal.

La BAD intervient au Maroc depuis plus de cinquante ans. Les financements couvrent la santé, l’agriculture, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain et le secteur financier.

Sénégal : les Exploitations agricoles familiales pour lutter contre la famine

L’insécurité alimentaire qui frappe chaque année certains départements du pays pourrait être jugulée grâce à la promotion des EAF selon le Secrétaire Exécutif du Conseil National de Sécurité Alimentaire, Jean Pierre Senghor.En Afrique, la famine se propage. Selon un rapport de la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture rendu public mardi 14 décembre, 281,6 millions d’Africains étaient sous-alimentés en 2020. 

Au Sénégal, « quelque 380 mille personnes souffrent de la crise alimentaire et si rien n’est fait, elles seront plus de 700 mille à la prochaine période de soudure de 2022 », a déclaré, mercredi à Dakar, Jean Pierre Senghor. 

Face à cette situation, les exploitations agricoles familiales (EAF) résistantes avec les ménages comme entrées sociales sont « la seule solution », a fait savoir M. Senghor. Les EAF adossés à des unités mobiles de prestation agricole sont des gages du succès de nos politiques de lutte contre la famine, a-t-il martelé.

Il s’exprimait à l’occasion de l’atelier de mise en place du Comité National de Veille Citoyenne et Parlementaire (CNVCP) sur l’application de la charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires (Charte PREGEC).

A en croire le directeur exécutif du CNSA, « tout le monde a fini de comprendre que c’est en renforçant nos ménages et en les dotant d’exploitations familiales qu’il pourront résister et mieux, envisager un avenir meilleur. » 

Par ailleurs, Jean Pierre Senghor a fait savoir que son organisation travaille sur un plan pour matérialiser cette approche. Ce document, a-t-il fait savoir, sera bientôt soumis à l’Etat. Et une fois validé, il sera présenté aux partenaires économiques et financiers qui accompagnent le Sénégal dans ce domaine.

Revenant sur les missions du CNVCP, l’ancien directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse a souligné que ce comité servira de tableau de bord à l’Etat. Ce dernier l’utilisera comme un outil de veille et d’alerte pour être plus efficace. 

Côte d’Ivoire: le Conseil supérieur de la magistrature doté d’un pouvoir disciplinaire

Le Conseil supérieur de la magistrature en Côte d’Ivoire devient désormais le seul organe disciplinaire des magistrats du siège et du parquet, selon un projet de loi annoncé mercredi par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres.

« Le statut de la magistrature a été adopté, en application de la Constitution qui érige l’ancienne autorité judiciaire au rang de pouvoir », selon un projet de loi qui « réorganise le statut de la magistrature en vue de garantir un meilleur fonctionnement du pouvoir judiciaire », a-t-il dit. 

Ce projet de loi « opère une recomposition de la Commission d’avancement des magistrats et met ainsi fin au pouvoir disciplinaire exercé par le ministre en charge de la Justice à l’égard des magistrats du parquet au bénéfice du Conseil supérieur de la magistrature qui devient désormais le seul organe disciplinaire des magistrats du siège et du parquet », a déclaré le porte-parole du gouvernement. 

Côte d’Ivoire: la Sicogi devient l’Agence nationale de l’habitat

La Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (Sicogi, publique) change de dénomination et devient l’Agence nationale de l’habitat, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, les membres du Conseil des ministres ont adopté « un décret portant transformation de la Sicogi en une société d’Etat dénommée Agence nationale de l’habitat ».

La Sicogi, dira-t-il, « ne va plus construire des logements sociaux et devient une agence chargée de coordonner le programme de construction de logements sociaux ». Auparavant, la société avait pour mission la conception, la réalisation et la commercialisation de programmes immobiliers.

« D’une certaine façon, l’Etat faisait aussi de la concurrence aux opérateurs privés, mais en devenant une agence, la Sicogi ne va plus construire elle-même (des maisons), elle va juste coordonner la politique de construction de logements sociaux », a ajouté M. Amadou Coulibaly.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien a annoncé un autre décret portant dissolution du Fonds de soutien à l’habitat ainsi que le Compte de mobilisation pour l’habitat. Un autre décret, créé par ailleurs un Fonds de garantie du logement social.