Huawei ICT Competition: 2 Ivoiriens et 1 Béninois retenus pour la finale régionale

Deux étudiants ivoiriens et un étudiant béninois, retenus parmi les lauréats au concours Huawei ICT Competition 2021-2022, participeront à la finale régionale pour l’Afrique de l’Ouest.

Ces deux étudiants ivoiriens sont issus de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, un établissement de référence. L’étudiant béninois, lui, vient de « UATM (Université africaine de technologie et de management) ».  

Le résultat a été révélé début décembre, à Abidjan, par le directeur général de Huawei technologies Côte d’Ivoire, Lionel Liu, indiquant que la compétition sous-régionale s’est tenue le 16 novembre 2021 avec les lauréats de la Guinée Conakry, du Burkina Faso et du Bénin. 

C’était à l’occasion de la remise de prix de la finale de la compétition sous-régionale, en présence du ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, parrain de la cérémonie.

Ces trois étudiants lauréats sont retenus pour participer à la compétition régionale Afrique de l’Ouest. Ils devraient, selon le chronogramme, prendre part en février 2022 à la compétition régionale sur le continent.  

A l’issue de la finale pour la Côte d’Ivoire, 10 candidats ont été retenus, en provenance de quatre établissements pour la compétition sous-régionale, parmi lesquels cinq étudiants de l’INPHB, trois étudiants de l’Esatic, un étudiant de IUA et un étudiant de l’UFHB. 

Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton au test régional, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine. M. Lionel Liu a toutefois félicité les 10 lauréats pour ce brillant parcours.  

M. Mebeti Dosso, représentant le Premier ministre ivoirien, a félicité le groupe chinois pour son engagement continu dans le renforcement des capacités des jeunes dans le domaine des TIC, dans un discours. 

« L’ambition du chef de l’Etat est de placer le numérique au coeur de la transformation structurelle de notre économie à l’horizon 2025 », a fait savoir M. Mebeti Dosso, déclarant que ces jeunes sont les graines de l’avenir de la Côte d’Ivoire, parce qu’ils pourront challenger les défis futurs.  

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

Le géant chinois des Télécoms, un acteur majeur du développement des technologies et de l’écosystème des TIC en Côte d’Ivoire, a par ailleurs lancé le Programme Grain de l’avenir 2021, une formation en ligne qui a pour but de permettre aux étudiants de les aiguiller aux TIC. 

Ce programme, selon M. Lionel Liu, est à sa quatrième édition cette année et verra la participation de 30 étudiants venant de plusieurs grandes écoles et universités en Côte d’Ivoire. Des ateliers de formation en ligne se tiennent du 6 au 13 décembre 2021.

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a procédé le 2 novembre à Abidjan, à l’ouverture de la finale de Huawei ICT Competition 2021-2022, mettant aux prises 90 étudiants.

Côte d’Ivoire: MTN, 1er réseau téléphonique en matière de fluidité de la communication

La société de téléphonie MTN Côte d’Ivoire enregistre les meilleurs performances en matière de conformité réglementaire et se hisse comme le premier réseau en matière de fluidité de la communication en 2020, selon un rapport de l’ARTCI, l’organe de régulation.

Dans un rapport sur la qualité des services mené par l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI), le régulateur reconnaît la fiabilité du réseau, allant de la qualité des appels à la couverture territoriale, en passant par la qualité du service. 

L’entreprise de téléphonie, leader en matière d’Internet, qui vient de mener un test pilote réussi de la 5G, propose à ses abonnés un réseau voix, Data, SMS très performant d’un point de vue accessibilité, stabilité et qualité vocale.

Dans l’optique d’offrir en continu des services de qualité supérieure à ses clients, la compagnie a lancé les premiers tests de la 5G le 02 décembre 2021, à Abidjan, à l’occasion du Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud, avec un débit allant jusqu’à 1.7 Gbps. 

Opérateur innovant, la société contribue significativement au développement de l’économie numérique, devenue un levier majeur de la croissance du pays. Avec ses prouesses technologiques, elle compte optimiser l’expérience digitale des abonnés.  

Depuis 2005, cette société de téléphonie a créé des dizaines de millier d’emplois directs et se positionne comme l’un des plus gros investisseurs privés en Côte d’Ivoire. Le dynamisme de son activité fournit au quotidien des revenus à plus de 200.000 familles via des emplois indirects. 

Les dirigeants se disent inspirés par la « conviction que tout le monde mérite les avantages d’une vie moderne connectée ». Avec sa stratégie « Ambition 2025 », le groupe veut fournir des solutions numériques de premier plan pour le progrès de l’Afrique.

District des Montagnes: Albert Flindé reçoit l’onction d’une pléthore d’autorités

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, installé à la tête du District autonome des Montagnes, dans l’Ouest ivoirien, jouit d’un fort soutien du Rhdp, le parti au pouvoir, et d’une pléthore d’autorités administratives et politiques.

L' »Aigle du Tonpki », le surnom de l’ex-ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé, avait à ses côtés, à son investiture, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, haut patron de la cérémonie, représenté par le chef de la diplomatie, Kandia Camara. 

Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, était en outre marraine de la cérémonie. Par ailleurs, M. Téné Birahima Ouattara, ministre d’Etat, ministre de la Défense, était le parrain de l’événement. 

Le général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, un « fils » de la Région, assurait la présidence de la cérémonie. A côté de ceux-ci, l’on enregistrait comme « invités spéciaux » M. Adama Bictogo, vice-président de l’Assemblée nationale et cadre du Rhdp.

M. Adama Coulibaly, le ministre de l’Economie et des Finances, comptait parmi les invités spéciaux, de même que Pr Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, et  Mme Raymonde Goudou Coffie, ministre-gouverneure du District des Lacs, et Mme Aimée Zebeyoux, conseillère spéciale du président de la République. 

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, a au cours de la cérémonie de prise de fonction, pris la ferme résolution d’apporter le développement à la population du District autonome des Montagnes.  

La cérémonie officielle de son installation en qualité de ministre-gouverneur du District autonome des Montagnes, tenue le 04 décembre 2021 au stade Léon Robert de Man, a connu une ferveur populaire, marquée par une forte mobilisation de toutes les couches de la population. 

Du fond du coeur, l’ex-ministre de l’Intégration africaine, a adressé dans un communiqué parvenu, dimanche à APA, ses chaleureux et sincères remerciements aux officiels politiques de la cérémonie qui a également enregistré la présence du représentant de M. Amédé Koffi Kouakou, ministre de l’Equipement et de l’entretien routier. 

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) présidé par Mme Namizata Sangaré, était également représenté. Des membres du gouvernement, des doyens et hauts cadres originaires du District Autonome des Montagnes, ont aussi assisté à ces instants. 

M. Konaté Sidiki, vice-président de l’Assemblée nationale, a également fait le déplacement à cette investiture aux allures festives, qui a vu la participation de Dr Célestin Serey Doh, secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, président du Comité d’organisation.

Le ministre-gouverneur du District des Montagnes, a assuré œuvrer pour le bonheur de ses parents Dan, Wê, Malinké ainsi que tous les autres peuples qui vivent dans les trois régions qui totalisent 13 départements, 73 sous-Préfectures et 17 Communes, avec plus de 900 villages.

Le « succès » de cet évènement a été possible grâce à l’élan solidaire de toutes les filles et de tous les fils, les élus, les cadres, les chefs traditionnels, les guides religieux, les entreprenantes femmes et les vaillants jeunes du District autonome des Montagnes, a dit M. Flindé dans ce communiqué. 

Le SOAC obtient son accord de siège en Côte d’Ivoire

Le Système ouest africain d’accréditation (SOAC) a obtenu du gouvernement ivoirien son accord de siège en Côte d’Ivoire.

Le directeur général et représentant résident du SOAC, Marcel Gbaguidi a présenté, mercredi, la copie de l’accord de siège du SOAC en Côte d’Ivoire au ministre du Commerce et de l’industrie Souleymane Diarrassouba, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Signé par la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, cet accord, selon le ministre du Commerce et de l’industrie, est la preuve que la Côte d’Ivoire compte respecter sa parole donnée. « Je peux vous assurer que la Côte d’Ivoire remplira tous ses engagements », a-t-il promis.  

Pour lui, «le choix de la Côte d’Ivoire, après appel à candidature, pour abriter le siège de cette structure régionale d’accréditation et de certification démontre la confiance de l’ensemble des pays de la région en son pays ». Il est convaincu que la présence d’un tel organisme dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) constitue une valeur ajoutée de la qualité des produits.

A son tour, Marcel Gbaguidi a salué la série d’actions de l’Etat ivoirien en faveur de son organisme. A savoir l’arrêté autorisant le fonctionnement de la structure, la reconnaissance d’utilité publique et la récente signature de l’accord de siège.

« Cette signature finalise l’installation du SOAC et dans ce cadre, nous tenons à remercier le gouvernement de Côte d’Ivoire», a-t-il expliqué en égrenant quelques actions du SOAC à mi-parcours.

 « Nous remercions la Côte d’Ivoire pour ce qui a été fait notamment depuis mars 2018. Nous sommes à trois ans d’exécution avec une trentaine de structures accréditées dont la moitié se trouve dans le pays », a-t-il salué.

Il pense que c’est une facilité supplémentaire que la Côte d’Ivoire apporte par rapport à l’accréditation mais également par rapport à la notoriété internationale du SOAC qui est attendue pour que les attestations puissent accompagner les exportations où il est exigé.

 M. Marcel Gbaguidi a informé son hôte du renouvellement de la subvention attribuée au SOAC par l’UEMOA. « Nous avons rencontré le président de la Commission, il y a deux mois, et il a été très intéressé par les résultats atteints et il s’est engagé à renouveler la subvention au SOAC pour trois ans», a-t-il révélé.  

Le SOAC est un organisme d’accréditation couvrant les États membres de l’UEMOA, comprenant huit pays de l’Afrique de l’Ouest. Il se hisse comme un modèle atypique dans la région. Cinq entités multi-économies de cette dimension sont recensées aujourd’hui dans le monde. 

Dans une perspective de mutualisation des ressources et d’efficacité, l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) a aidé les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA à la mise en place du SOAC à travers les Programmes qualités financés par l’Union européenne (UE) depuis 2001.

L’INS enrôle Bédié et son épouse pour le RGPH 2021

L’Institut national de la statistique (INS) a enrôlé samedi l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Aimé Henri Konan Bédié et son épouse dans le cadre du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021).

Le recensement a eu lieu au domicile de M. Bédié, à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, peu après 17h (GMT, heure locale), en présence de la ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé.

Mme Kaba Nialé a indiqué que le recensement de M. Bédié, dans cette deuxième phase de ratissage,  montre que « c’est la preuve que ça continue encore, pour que les gens puissent se faire recenser ». 

 « Nous avons fait l’essentiel » à ce stade de l’opération, a-t-elle dit, ajoutant que « c’est une opération purement statistique pour nous permettre de mieux connaître la population et de mieux planifier notre développement ».  

Elle a demandé à la population de « profiter de ces derniers jours », notamment ceux qui ne se sont pas encore fait recenser pour se faire recenser. Ils peuvent contacter l’INS afin que les agents recenseurs viennent les recenser. 

Quelque 25,1 millions d’habitants ont été recensés en Côte d’Ivoire, du 8 novembre au 7 décembre 2021, selon le gouvernement ivoirien, qui indique que 3 millions sont attendus dans une deuxième prorogation de ratissage. 

Ce cinquième Recensement général de la population (RGPH) était prévu pour se réaliser du 8 au 28 novembre 2021, soit en vingt-et-un jours. Une période de ratissage a été autorisée jusqu’au 7 décembre 2021. 

Graduation à Abidjan de 63 experts en ingénierie du Genre

Soixante-trois (63) experts en ingénierie du Genre, issus de la 4e promotion de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions » Côte d’Ivoire, ont reçu samedi leur diplôme, lors d’une cérémonie à l’Institut français d’Abidjan.

Cette graduation intervient après neuf mois de formation. Selon Mme Euphrasie Yao, la titulaire de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions (CUEFPOD) » Côte d’Ivoire, ces experts sont désormais « capables de planifier et de mettre en œuvre des interventions publiques et privées cohérentes, inclusives et à fort impact individuel et collectif ». 

« Vous êtes des levains dont la Côte d’Ivoire et le monde ont besoin. C’est pourquoi nous vous envoyons en mission pour porter à tous et toutes la bonne semence que vous avez reçue ici. Laissez briller votre lumière », a-t-elle lancé. 

Mme Euphrasie Yao, conseiller spécial du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, en charge du Genre, a annoncé un nouveau diplôme intitulé « Genre, Economie et Gestion durable et l’Eau ». 

« Nous l’avons attendu depuis treize ans et c’est chose faite depuis le 8 décembre 2021 », s’est-elle réjoui. La
CUEFPOD est logée au sein du Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES) d’Abidjan.

La CUEPOD est une structure de référence internationale en matière de Genre et développement, et qui a pour mission, de contribuer à la création d’un environnement favorable à la promotion du genre et à l’autonomisation des femmes. 

Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, parrain de la cérémonie de graduation, a salué cet « outil de développement efficace, inclusif et durable tel que préconisé dans le Plan National de Développement (PND 2016-2020) ».

A ses filleuls, M. Thomas Camara, a déclaré qu’accepter ce parrainage, c’est accepter le mentor de ceux qui ont décidé de mettre l’accent sur le développement. Pour lui, la mutualisation des compétences, des hommes et des femmes, est le gage de tout développement d’une nation.

« Les questions du genre s’imposent à tous et dans toutes les sphères de la société », a ajouté le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, souhaitant que ses filleuls deviennent des experts et expertes en matière managériale.  

« Nous fêtons aussi le 2e anniversaire du Programme présidentiel Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) initié par M. Alassane Ouattara et piloté par la Chaire UNESCO Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions », a poursuivi Mme Euphrasie Yao. 

Ce programme a été élu meilleur Programme africain de valorisation des compétences féminines par le PNUD, en 2018, à Addis-Abeba. Ce « succès » appelle à de nouveaux challenges que veut relever la Chaire Unesco sur la période 2021-2022. 

Au cours de l’événement, Mme Euphrasie Yao a annoncé la sortie de son premier livre intitulé « Le Secret d’une aventure. Celle qu’on n’attendait pas au sommet », un livre à la fois de développement personnel et professionnel.

Cet ouvrage retrace son parcours, met en évidence ses 32 ans d’expérience professionnelle, revient sur ses joies, ses tristesses, ses échecs et ses victoires dans son parcours.  

De nombreuses études de par le monde ont montré que les inégalités entre les hommes et les femmes constituent un frein à la croissance économique, aux progrès sociaux, à la réduction de la pauvreté et au développement dans son ensemble. 

Consciente de cette réalité, la communauté internationale a décidé de lutter contre ces inégalités afin de ne laisser personne de côté dans la marche du monde vers son développement durable.

Dans cette dynamique, la Chaire UNESCO “Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions” (CUEFPOD) a développé au cours de l’année académique 2017-2018 un programme de formation qualifiante en Ingénierie du Genre. 

Pratique et innovante, cette formation a pour but de doter la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde d’experts de haut niveau en matière du Genre pour construire, planifier et mettre en œuvre des interventions publiques et privées cohérentes.

La Formation en Ingénierie du Genre est sanctionnée par un certificat de formation /spécialisation co-signé par la CUEFPOD et le CIRES. Ce programme de formation a connu une innovation avec sa quatrième (4ème) promotion. 

En vue de répondre aux attentes de nombreuses structures et personnes à travers le pays et partout ailleurs dans le monde, ladite formation qui se dispensait en présentiel est désormais essentiellement en ligne.

Décès à Abidjan du journaliste Benson Pierre Acka

Le journaliste ivoirien Pierre Benson Acka est décédé, samedi soir à Abidjan, a appris APA de sources concordantes.

Selon ses proches, «Pierre Benson Acka est décédé brusquement » dans une clinique de la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Journaliste sportif émérite, Pierre Benson Acka officiait à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public).

Coupe arabe des nations : L’Algérie se qualifie pour les demi-finales

L’équipe algérienne de football s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe arabe des nations après avoir battu son homologue marocaine, tenante du titre, aux tirs au but (5-3) (2-2 en temps réglementaire et prolongations), samedi à Doha.Devant un public nombreux, les deux équipes n’ont pas présenté un grand jeu durant la première période. Le jeu était plutôt concentré en milieu de terrain avec des occasions timides de part et d’autre.

De retour des vestiaires, l’équipe algérienne s’est montrée très motivée et dynamique en créant une multitude d’occasions de scorer. Suite à une faute du défenseur marocain Mohamed Chibi sur le virevoltant algérien Youssef Blaili, l’arbitre siffle un penalty au profit des Fennecs après avoir consulté la VAR. C’est Yassine Ibrahimi qui s’est chargé avec succès de l’exécuter (62è). Deux minutes plus tard, le défenseur marocain Mohamed Nahiri inscrit le but d’égalisation suite à une reprise de tête d’un coup franc magistralement tiré par Abdelilah Hafidi.

Le temps réglementaire s’achève sur le nul positif (1-1) et les équipes ont dû jouer les prolongations. Même scénario. Youssef Blaili marque un but historique à la 102è minute du jeu sur une frappe surpuissante de plus de 40 mètres qui se loge dans la lucarne, ne laissant absolument aucune chance au gardien marocain Anass Zniti.

Durant la 2ème manche de prolongation, le défenseur marocain égalise le score à la 111ème minute sur un coup de tête splendide. Les deux équipes se sont dirigées vers la séance fatidique des tirs au but qui a tourné en faveur des Algériens sur le score de 5 à 3.

Les Fennecs affronteront en demi-finale le Qatar, pays hôte de cette compétition arabe, alors que l’Egypte croisera le fer contre la Tunisie dans l’autre demi-finale.

Côte d’Ivoire: des poursuites annoncées contre les sociétés de téléphonie

Le député ivoirien, Assalé Tiémoko, a annoncé vendredi à Abidjan des procédures judiciaires contre les sociétés de téléphonie mobile pour « pratiques illégales », en vue d’un remboursement des sommes « soutirées » aux consommateurs.

« Pour mettre fin à ces pratiques, nous avons décidé d’engager une action massive contre l’ensemble des opérateurs mobiles exerçant en Côte d’Ivoire et cela, en application de l’article 176 de l’ordonnance de 2012 », a dit à la presse le député Assalé Tiémoko. 

Selon la réglementation, en cas de différends avec un opérateur  portant sur l’interruption du service, un problème de facturation ou le non-respect des délais de dépannage, l’utilisateur doit d’abord s’adresser au service client de l’opérateur ou du fournisseur de services. 

Il peut se faire conseiller dans ses démarches par une association de consommateur ou par un avocat. En outre l’utilisateur peut s’adresser, par voie de requête, à l’ARTCI (régulateur), en cas de démarches infructueuses.

« Nous mettrons en ligne dans quelques jours, une fiche de renseignement à remplir et nous comptons déposer, à la suite de cela, entre cinq cent et mille requêtes entre les mains des opérateurs », a-t-il indiqué.

Selon le député-maire de Tiassalé, « la preuve a été faite que les sociétés de téléphonie mobile ont soutiré des poches de millions de consommateurs, des centaines de milliards de FCFA, sans le consentement de ces derniers ».  

« Si rien n’est fait pour protéger les Ivoiriens, il n’y a pas de raison que ces pratiques (souscriptions et prélèvements forcés, harcèlement, récupération de données internet achetées, désabonnement impossible, souscription immédiate après un désabonnement réussi), s’arrêtent », a-t-il dit.  

Dans quelques semaines, il compte avec des associations et des avocats, déposer « des requêtes massives en réclamation de remboursement des sommes indument prises dans la poche des consommateurs ».

Cette procédure vise également le « versement de dommages et intérêts à travers une procédure judiciaire, pour les préjudices subis ». Il a admis « que ces sociétés de téléphonie mobile ne rembourseront pas les sommes volées », car elles sont assurées d’une impunité totale et ne craignent rien, ne respectent rien ».   

« J’appelle donc l’ensemble des victimes, au rassemblement pour mener ce combat. Ce combat sera long et difficile mais nous gagnerons à la fin, car le seul combat qu’on est sûr de perdre est celui qu’on ne mène pas », a-t-il lancé, avant d’ajouter « nous gagnerons avec les avocats parce que les sociétés de téléphonie mobile, sont dans l’illégalité la plus absolue ». 

 Il a par ailleurs appelé « les sociétés de téléphonie mobile à arrêter immédiatement ce pillage et à ne plus soumettre les Ivoiriens et surtout nos populations dans les zones rurales, à des abonnements forcés ». 

« Ces abus ne peuvent plus continuer et nous allons nous battre avec force et détermination pour y mettre fin », a conclu le député-maire de Tiassalé, une localité située dans le Sud de la Côte d’Ivoire. 

Cette action annoncée intervient à la suite d’un rapport de l’ARTCI qui ressort que « les opérateurs ont manqué à certaines des obligations en matière de qualité de service prévues par leurs cahiers de charges ». 

Le retour du Premier ministre, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitement particulièrement de la restauration de ce poste actée par l’Assemblée nationale.Le Soleil annonce que « les députés ont examiné et adopté, hier vendredi, en séance plénière, le projet de loi N°38-2021 portant révision de la Constitution » pour le rétablissement du poste de Premier ministre.

À l’hémicycle, rapporte le quotidien national, Me Malick Sall, ministre de la Justice, a déclaré que cette décision était nécessaire « pour prendre en compte les impératifs de relance de l’économie et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques ».

Sur ce point, note L’AS, tous les députés sont « sur la même longueur d’onde ». Toutefois, l’opposition parlementaire assimile, dans ce journal, « ce rétropédalage institutionnel (à) un aveu d’échec » du chef de l’État.

C’est pourquoi, explique Vox Populi, « la Primature (a été) restaurée dans la douleur ». En effet, il y a eu « une farouche et longue bataille d’arguments et de procédures » entre les deux camps.

Dans Les Échos, le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) pointe du doigt « la procédure d’urgence », mais Abdou Mbow de la mouvance présidentielle considère que cette restauration « arrive à son heure ».

Cité par Libération, l’opposant Déthié Fall a rappelé que le président de la République avait invoqué lors de la suppression du poste le fast-track dans l’exécution des programmes, avant d’en tirer la conclusion selon laquelle les résultats attendus n’ont pas été atteints puisque « la pauvreté et le chômage n’ont pas reculé ».

Au terme d’un débat houleux, indique Bés Bi, « le Pm (est) plébiscité » car le projet de loi a été adopté avec 92 votes pour, 2 contre et 8 abstentions. Qui va maintenant occuper le poste ? C’est la question qui taraude les esprits. À en croire ce nouveau quotidien, « son nom (est déjà) dans la tête » de Macky Sall.

Tout compte fait, déduit Le Quotidien, avec le retour du Premier ministre, le gouvernement (re)devient responsable devant le Parlement qui retrouve sa motion de censure. Inversement, renseigne ce journal, le président de la République peut dissoudre l’Assemblée nationale selon les conditions fixées par la loi.

En sports, L’Observateur informe que le Comité National de Gestion (CNG) de la lutte a pris des sanctions suite aux violences ayant compromis le combat entre Siteu et Papa Sow du 5 décembre dernier.

La Commission règlement et discipline du CNG a notamment suspendu, de toutes activités liées à la lutte, Siteu et son tambour major à « 6 mois avec sursis et 15 ans ferme ».