Ramaphosa appelle à une lutte concertée contre la criminalité

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, exhortant les Sud-Africains à travailler ensemble pour lutter contre la criminalité, a condamné lundi les taux actuels de criminalité, notamment le meurtre noté récemment de fermiers blancs dans les zones rurales reculées du pays.Le meurtre récent d’un jeune Blanc directeur de ferme a conduit un groupe de ses collègues à organiser une violente manifestation dans un poste de police où le tueur présumé avait été emmené pour les besoins de la procédure judiciaire.

 Alors que la procédure était en cours, des manifestants blancs ont saccagé les locaux de la police et brûlé un véhicule de police avant de partir.

La police a depuis lors arrêté les manifestants violents sous les ordres du ministre de la police Bheke Cele.

Dans son message hebdomadaire, Ramaphosa a exhorté les Sud-Africains à travailler ensemble pour éliminer la criminalité dans le pays. « Si la colère face aux meurtres insensés est justifiable, l’attitude des groupes d’autodéfense ne l’est pas », a-t-il déclaré.

 Il a ajouté : « Le meurtre brutal d’un jeune fermier blanc, prétendument par des Noirs, suivi du spectacle de fermiers blancs prenant d’assaut un poste de police pour saisir un suspect noir, a ouvert des blessures qui remontent à plusieurs générations.

 « Si le pays veut réussir à lutter contre les crimes violents, en particulier dans les communautés rurales, la société doit « affronter ce traumatisme et remettre en question les attitudes raciales qui empêchent une réponse unifiée ».

« Ceux qui pensent que les attaques en milieu rural n’affectent qu’une petite partie de notre population ont tort. La communauté agricole fait partie intégrante de notre économie.

« La communauté agricole produit la nourriture que nous mangeons. Les crimes violents dans les fermes ne constituent pas seulement une menace pour la sécurité de nos communautés rurales, mais pour la sécurité alimentaire de notre pays », a-t-il déclaré.

 Ramaphosa a rejeté les affirmations selon lesquelles les crimes violents dans les fermes faisaient partie d’une campagne orchestrée par des Sud-africains noirs pour chasser les agriculteurs blancs de la terre, affirmant que cela n’était tout simplement pas confirmé par les faits.

 Il a ajouté que de nombreuses études avaient montré que la criminalité dans les communautés agricoles était en grande partie opportuniste en raison de leur situation isolée, ce qui entraînait un manque relatif d’accès à la sécurité et à d’autres services.

« Contrairement aux affirmations irresponsables de certains groupes de pression, les meurtres dans les fermes ne constituent pas un nettoyage ethnique. Ils ne sont pas génocidaires. Ce sont des actes de criminalité et doivent être traités comme tels.

« Le succès de notre stratégie de sécurité rurale repose sur une meilleure coordination et une meilleure communication entre les services de police sud-africains, les entreprises, les organisations agricoles et les communautés », a conclu le président.

Le Zimbabwe demande l’extradition de trois anciens ministres

Le Zimbabwe a demandé au Kenya et à l’Afrique du Sud d’aider à l’extradition de trois anciens ministres en exil dans les deux pays pour leur permettre de faire face à des accusations d’abus criminels présumés pendant qu’ils étaient en fonction.Le quotidien gouvernemental The Herald a rapporté que le Zimbabwe avait officiellement demandé à l’Afrique du Sud d’extrader les anciens ministres Saviour Kasukuwere et Walter Mzembi pour répondre à plusieurs chefs d’accusation d’abus d’autorité.

Entre autres chefs d’accusation, Kasukuwere est accusé d’abuser de son ancien poste de gouvernement local et de ministre du Logement en donnant prétendument plus de 220 hectares de terres à Harare et dans d’autres villes à une sœur de l’ex-première dame Grace Mugabe.

Selon The Herald, l’Autorité nationale des poursuites a récemment écrit aux autorités sud-africaines pour obtenir de l’aide pour traduire Kasukuwere devant un tribunal zimbabwéen.

« Des actes d’accusation ont été préparés depuis et Kasukuwere sera jugé dès son retour à la maison », indique le journal.

Les autorités de Harare attendent également une réponse de Pretoria à une demande antérieure d’extradition de Mzembi, accusé de vol et fraude. Mzembi n’avait pas payé la caution pendant sa détention provisoire pour abus de droit criminel et vol de fonds d’affectation spéciale pour une valeur de 847.000 USD.

Le crime présumé a été commis alors que Mzembi était ministre du Tourisme et fer de lance de la co-organisation par le Zimbabwe de la Conférence de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies en août 2013.

Les autorités zimbabwéennes ont également demandé au Kenya d’extrader l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Jonathan Moyo, accusé d’avoir détourné plus de 240.000 dollars du Zimbabwe Manpower Development Fund.

Les trois anciens ministres nient tout acte répréhensible et accusent le gouvernement de victimisation politique.

Covid-19 : le match amical Guinée-Gambie annulé

En raison de plusieurs cas de Covid-19 détectés au sein de la sélection guinéenne, le match amical qui devait opposer le Syli national à la Gambie ce mardi 13 Octobre au Portugal, vient d’être annulé, a appris APA.« Avec plusieurs joueurs testés positifs et les cas de blessure, le Syli National a désormais un effectif de moins de 11 joueurs disponibles, dont un seul gardien de but. Ce qui ne permet pas à la sélection guinéenne de disputer cette rencontre amicale contre la Gambie », lit-on sur le site de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot).

La Feguifoot ne précise cependant pas les joueurs testés positifs, mais selon le Team Manager du Syli National, Aly Kader Touré, l’équipe ne disposerait plus que de « neuf joueurs aptes ».  

La Guinée a dominé le Cap-Vert (2-1) lors de son premier match amical disputé samedi dernier à Albufeira.

Le discours royal au parlement décrypté par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal prononcé à l’ouverture de la session parlementaire automnale.+Libération+ souligne que le Roi Mohammed VI a appelé le gouvernement à « opérer une révision profonde des critères et des procédures de nomination aux postes supérieurs, afin d’inciter les compétences nationales à intégrer la fonction publique et à la rendre, in fine, plus attractive ».

« Le succès du plan de relance économique et la mise en place d’un nouveau contrat social nécessitent une évolution réelle des mentalités et un véritable changement dans le niveau de performance des établissements publics », a affirmé le Souverain.

« Indépendamment de ses objectifs, la réussite de tout plan ou projet est tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes », a-t-il tenu à rappeler. À cet égard, les institutions de l’Etat et les entreprises publiques doivent montrer une attitude exemplaire et agir comme un levier de développement, et non comme un frein, a noté SM le Roi.

« Mohammed VI annonce un plan de relance économique avec la création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement », titre le quotidien pour sa part, +Al Massae+.

Le plan de relance économique, qui repose sur ce Fonds d’investissement stratégique, est placé en tête des priorités de l’étape actuelle et vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, souligne le quotidien, reprenant des passages du discours royal. Le souverain a précisé que ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, ajoute la publication.

Afin que ce Fonds puisse s’acquitter pleinement de sa mission, poursuit le journal, il sera doté de la personnalité morale et des structures managériales adéquates, de manière à ce que, in fine, il s’impose comme un modèle de bonne gouvernance, d’efficience et de transparence. Pour un budget d’amorçage, le Fonds sera doté de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l’Etat.

L’allocation de ces crédits incitera les partenaires marocains et internationaux à accompagner les interventions du fonds et à contribuer aux projets d’investissement à venir.

De son côté, +Al Ahdath Al Maghribia+ évoque également un plan pour une forte promotion du secteur économique et une offre de services sociaux inédite, tout en reliant la réussite de toute action entreprise dans ce sens à la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes. C’est un défi contre la crise sanitaire qui vient d’être ainsi relevé, écrit le quotidien.

Le journal souligne que le discours porte en lui des réponses pratiques et opérationnelles aux questions actuelles. Le discours royal, estime-t-il, peut être divisé en trois parties principales. La première, d’ordre économique, porte sur la création de ce Fonds, la mobilisation des terres agricoles collectives, la promotion de ce secteur et la relance de l’économie en général. La deuxième partie est éminemment sociale: il y est question de la génération de la couverture médicale et sociale à tous les Marocains dans un avenir très proche.

Dans la troisième partie de ce discours, il est question de la mobilisation générale de tous, individus, collectivités et institutions pour réussir la mise en œuvre de cette feuille de route et de ce plan de relance économique et sociale.

+Al Akhbar+ écrit que le souverain a non seulement annoncé un plan de relance économique d’envergure, mais il a aussi mis en place les fondements d’un nouveau contrat social.

La publication met l’accent sur le secteur de l’agriculture comme levier de développement, moteur de croissance et gisement de postes d’emploi. Pour le quotidien, la relance de l’économie est au cœur des préoccupations du souverain.

La dynamique de développement économique ne peut aller sans la promotion du secteur social, l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Reprenant le discours royal, le quotidien souligne que la réussite de tout plan ou projet reste tributaire de l’adoption des principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes.   

+Assabah+ s’est attardé sur ce volet de gouvernance du nouveau modèle de développement. Le quotidien a, de même, mentionné l’opération de mobilisation d’un million d’hectares de terres collectives comme levier de développement du secteur agricole, lui-même moteur de la croissance et de la création d’emplois. C’est à un nouveau « contrat national » que le souverain vient ainsi d’appeler, estime le journal.

Les faits de société à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent d’une pluralité de sujets en accordant la part belle aux faits de société.« Percutés par un +7places+, ils se font écraser par un camion », barre à sa Une Vox Populi, précisant que « Vieux et Ahmed, deux amis inséparables, rentraient de Touba après y avoir passé une semaine pour le Magal ». Selon nos confrères, « l’accident a eu lieu samedi à la mi-journée sur la route Thiès-Mbour. Les victimes habitaient à la Gueule-Tapée et à la Médina ».

Libération consacre une enquête à l’assassinat de l’étudiant Ahyi Joël Célestin Philippe et révèle « les derniers instants d’un héros ». 

A sa Une, le journal mentionne ces informations : « Face aux agresseurs armés, Ahyi Joël Célestin Philippe s’est emparé d’une pierre pour défendre ses deux amies. Alors qu’il gisait sur le sol, les automobilistes refusaient de s’arrêter pour le secourir. Une brave dame a bloqué la circulation pour les forcer à descendre de leurs véhicules. Le doyen des juges a délivré 7 mandats de dépôt vendredi dernier. Tout ça pour deux téléphones et… 11 000 FCfa. La confession sanglante du principal assassin ». 

Sous le titre « Dans l’attente du cash promis », WalfQuotidien revient sur la promesse d’assistance financière faite aux sinistrés de Keur Massar (Dakar) et affirme qu’« il flotte un parfum de micmacs dans l’air ». 

« Annoncé en grande pompe au profit des sinistrés, le cash transfert promis par le président de la République se fait toujours attendre. Les sinistrés ont lancé, le week-end dernier, un cri du cœur lors d’une visite de WalfQuotidien dans l’un des sites de recasement », écrivent nos confrères. 

Le Soleil nous conduit « sur les traces de l’élève Senghor » et écrit : « Le président et poète Léopold Sédar Senghor a fréquenté le Petit séminaire de Ngazobil de 1914 à 1922. Selon l’abbé Etienne Sène, cela a permis au jeune Senghor de mieux développer sa vie spirituelle, intellectuelle et communautaire ». 

Sud Quotidien fait le focus sur la crise casamançaise qui mine cette partie sud du pays depuis plus de trois décennies et donne la parole au président du Groupe de réflexion sur la paix en Casamance qui déclare : « La guerre est finie, mais la paix reste à construire… ». « Ces propos de Robert Sagna sont révélateurs des pas de géants notés dans le processus de paix en Casamance », se réjouissent nos confrères.  

En politique, Observateur donne la parole au député Aliou Dembou Sow qui dit « ne pas regretter ses propos » sur un éventuel troisième mandat de Macky Sall. Dans une vidéo partagée dans les réseaux sociaux, le député de Ranérou (nord) disait qu’il est hors de question que le président Macky Sall ne fasse pas un troisième mandat, quitte à prendre les armes. 

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien fait le bilan des 7 mois de la Covid-19 au Sénégal et fait remarquer que « Dakar et Thiès (sont toujours des) foyers actifs ». A en croire nos confrères, « tous les districts des 2 régions (sont) toujours au rouge ». 

Sous le titre « Le Caps lave à grand eau Alioune Ndoye », L’AS informe que le Collectif des acteurs de la pêche du Sénégal (Caps) s’est érigé en bouclier autour d’Alioune Ndoye. Hier, son le vice-président du Caps, El Hadj Niang, a soutenu que le ministre de tutelle n’a pas signé de nouvelles licences de pêche depuis sa nomination dans le gouvernement. A l’en croire, la polémique qui enfle à propos de cette affaire découle d’une rivalité entre les acteurs de la pêche ». 

Football : le Raja de Casablanca champion du Maroc in extremis

Le Raja de Casablanca a remporté le championnat du Maroc de football, saison 2019/2020, après avoir battu dans les dernières minutes du jeu le club des FAR de Rabat sur le score de 2 à 1, dimanche à Casablanca.Menés au score avant la fin de la première période suite à un but des FAR de Rabat inscrit par Joseph Gnado, les joueurs du Raja de Casablanca ont su renverser la vapeur grâce à un doublé de Abdelilah Hafidi à la 62ème et à la 90ème minutes du jeu.

Cette victoire a permis au Raja de Casablanca de remporter le titre en totalisant 60 unités à un point d’avance sur son poursuivant immédiat le Wydad de Casablanca qui a surclassé son hôte du jour de FUS de Rabat (2-1).

Cette position confère au WAC de jouer la ligue africaine des champions. La Renaissance de Berkane se classe troisième du classement et assure ainsi sa participation à la Coupe d’Afrique de football (CAF).

Il s’agit de la 12ème consécration du Raja de Casablanca après celles de 1988, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2004, 2009, 2011 et 2013.

Pour rappel, le Raja de Casablanca jouera la demi-finale de la ligue d’Afrique des champions contre le Zamalek du Caire le 18 octobre courant à Casablanca, alors que le Wydad de Casablanca affrontera dans l’autre demi-finale le club égyptien d’Al Ahly  le 17 octobre courant à Casablanca.

Présidentielle 2020: appels d’artistes Ivoiriens à la caravane « Élection, c’est pas gnaga », pour un scrutin apaisé

La caravane « Élection, c’est pas Gnaga », un concept signifiant l’élection n’est pas un conflit, s’est installée dimanche au stade de Gonzagueville, un quartier de Port-Bouet, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, où des artistes ont lancé des messages de paix pour une présidentielle apaisée le 31 octobre 2020.Lors de prestations, une pléthore d’artistes Ivoiriens, a lancé des messages appelant à des élections présidentielles pacifiques, le 31 octobre 2020. Le processus électoral se déroule dans un contexte de tension et de crise de confiance entre le pouvoir et l’opposition. 

Affou Keita, une chanteuse de musique Mandingue, a réfuté le fait que des leaders d’opinion sèment la haine dans les cœurs, invitant les jeunes à la responsabilité, et à ne pas tomber dans le panneau des hommes politiques. Mais, à rester concentrés sur leur avenir. 

Quant à Polaye du groupe « Les garagistes », il s’est félicité de cette plateforme qui favorise la cohésion sociale et l’apaisement. En tant qu’acteur culturel, il souhaite que que les Ivoiriens puissent comprendre que la Côte d’Ivoire appartient à tous.

« Si la jeunesse doit être détruite, il n’y aura pas de Côte d’Ivoire demain », a-t-il dit, ajoutant que les dirigeants doivent « mieux encadrer nos jeunes afin d’être des cadres dynamiques » pour que le pays connaisse un développement fulgurant. 

Guy Mimi, coordonnateur du Programme « ‘Election, c’est pas Gnaga », a dans un message fait savoir qu’en cette période électorale, il faut accepter les différences d’autrui qui a aussi le droit de faire le choix de son référent politique ou son candidat.

« Si le pays entre dans des violences, on connaît les conséquences », a interpellé M. Guy Mimi, qui a souligné que « si on ne veut pas aller voter, qu’ on empêche pas son voisin de faire son choix », car « notre avenir dépend de la paix ». 

Le président de l’Union des jeunes de la commune de Port-Bouët, Augustin Kouamé, a engagé les jeunes à prôner la paix et l’amour de son prochain en vue d’un scrutin présidentiel apaisé.

La caravane « Élection, c’est pas Gnaga  (palabre) », vocable tiré du langage familier des Ivoiriens, vise à permettre une élection présidentielle sans heurts. Le projet est promu par Régis Bio, président de Footattitude, une association spécialisée en marketing social. 

Une organisation de journalistes africains appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité, directeur de publication d’un journal, impliqué dans un procès suite à un écrit sur de présumés détournements sur les commandes du pétrole au Togo. »L’UJPLA exhorte  la justice togolaise, à  tout mettre en œuvre,  en toute indépendance et en toute impartialité judiciaire, pour la manifestation de la vérité dans cette affaire », indique une déclaration de l’organisation signée par son président, Noël Yao.  

L’organisation note avoir d’ailleurs appris l’assignation devant le tribunal correctionnel de Lomé  le 12 juillet 2020 de son membre (1er Commissaire aux comptes), le journaliste togolais Ferdinand Ayité, directeur de publication du journal l’Alternative.

Le procès fait suite à  la publication d’un dossier consacré aux détournements sur les commandes du pétrole depuis plusieurs années par certains membres du CSFPPP ( Comité de suivi et de fluctuations des prix des produits pétroliers). 

L’UJPLA qui a pour objectif la sécurité des journalistes et la promotion de la liberté de la presse en Afrique, assure suivre de près le déroulement de ce procès et se tient aux côtés du confrère Ferdinand  Ayité et du journal « l’ Alternative » qu’il dirige.

L’organisation appelle les autorités togolaises à « veiller à la sécurité  du confrère Ferdinand Ayité contre qui ce procès est engagé », conclut la déclaration faite à Abidjan le 8 octobre 2020, par son président, le journaliste Ivoirien, Noël Yao. 

Signature d’un accord entre Atlantic Asset Management et la poste de Côte d’Ivoire pour structurer un fonds de placement

Atlantic Asset Management (AAM), une Société de Gestion d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), filiale du Groupe Banque Centrale Populaire du Maroc (BCP) et la Mutuelle Sociale de la Poste de Côte d’Ivoire (MSPCI), ont signé un protocole d’accord portant sur la mise en place d’un Fonds Commun de Placement Entreprise, dénommé FCPE POSTE CI, dédié exclusivement aux agents de la Poste de Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, à travers la structuration de ce FCPE, Atlantic Asset Management va apporter  son expertise en tant qu’acteur de référence en gestion d’actifs, valorisant la politique sociale de la mutuelle de la Poste dont le but est de proposer aux adhérents, un placement sûr et rentable. 

« Cette convention marque un tournant décisif dans la vie des travailleurs de la Poste de Côte d’Ivoire. Elle permettra à tous les postiers de bénéficier de revenus complémentaires dès leur sortie de l’entreprise et cela est une excellente chose», a estimé Isaac Gnamba-Yao, le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire. 

De son côté, Bafétégué Barro, le directeur général de Atlantic Asset Management a dit l’engagement de son institution à développer toute son expertise en matière de gestion des Fonds Commun de Placement d’Entreprise à l’instar de ce qu’elle fait déjà fait pour les 7 fonds représentant plus de 52 milliards FCFA qu’elle a dans son portefeuille. 

Poursuivant, M. Barro a fait savoir que cet accord vise à offrir aux agents de la poste, « une très bonne et fructueuse retraite complémentaire sous la forme d’une épargne financière innovante».

A Abidjan, les partisans de Cellou Dalein sensibilisés sur le processus de vote, pour la présidentielle guinéenne

La Fédération Côte d’Ivoire de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), le parti de Cellou Dalein Diallo, a engagé dimanche à Abidjan, une sensibilisation envers ses militants sur le processus de vote pour l’élection présidentielle guinéenne du 18 octobre 2020, à une semaine du scrutin.La campagne électorale est lancée depuis quelques jours. Dans cet élan, le bureau fédéral de l’Ufdg Côte d’Ivoire,  a organisé une rencontre avec les militants au Foyer des jeunes de Koumassi (Sud Abidjan), afin de les mobiliser pour le scrutin.

Moctar Mamadou Diallo, le directeur de campagne, a annoncé des jeunes sur le terrain dans les différentes communes d’Abidjan pour sensibiliser et aider les militants à identifier la photo de Cellou Dalein Diallo sur les 11 candidats afin de voter correctement.  

« Nous sommes à une semaine de la retraite d’Alpha Condé », le président sortant, a dit M. Moctar Diallo qui a appelé les militants et sympathisants de l’Ufdg à être en ordre de bataille pour ces joutes électorales.

Il a indiqué que les cartes d’électeur sont disponibles, tout en les exhortant à aller les récupérer pour assurer une « victoire écrasante et sans faille » à Cellou Dalein Diallo, ce 18 octobre 2020.

Le secrétaire fédéral de l’Ufdg Côte d’Ivoire, Dr Ibrahim Diallo, s’est félicité de la qualité de la mobilisation, faisant observer que « l’essentiel, c’est la victoire » de Cellou Dalein. Toutefois, les militants devraient se munir de leurs cartes d’électeur.

A partir de lundi, le directoire de la campagne déploiera des spécimens pour montrer comment voter auprès des militants, a-t-il poursuivi, avant de déclarer, tout confiant, « on va gagner les élections ».

Il a relevé que la fédération de l’Ufdg Côte d’Ivoire,  l’une des plus importantes dans le monde, a déjà mobilisé « 123 millions de francs guinéens », envoyés pour être mis à la disposition du parti pour la campagne électorale.

L’élection présidentielle guinéenne a lieu le 18 octobre 2020, dans une semaine. Selon le directeur de campagne de l’Ufdg, Moctar Mamadou Diallo, les bureaux de vote seront ouverts de 6h à 17h  (GMT, heure locale).