UA/Elections : Quatre des cinq candidatures marocaines éliminées

La Commission chargée de l’examen des candidatures pour les six postes de commissaires de la Commission de l’Union africaine (CUA) a éliminé 31 des 89 dossiers de candidatures de différents pays africains, dont quatre présentées par le Maroc, a appris APA de sources diplomatiques à Addis-Abeba.Ces candidatures n’ont pas atteint les 70% des critères fixés par la CUA pour la présélection des candidats en lice pour l’un ou l’autre postes de commissaires, ajoute-t-on de mêmes sources.

Il s’agit des candidatures de M. Hassan Abouayoub, ancien ministre du commerce extérieur, de l’agriculture, et du tourisme et ex-ambassadeur en Italie, en Arabie Saoudite et en France, proposé pour le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité et de Mme Nezha Hayat, actuelle présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) proposée pour le poste de Commissaire au commerce et à l’industrie.

De même, la candidature de Mme Latifa Laabida, ex-ministre et actuelle secrétaire générale de la Fondation Lalla Salma de prévention et de traitement des cancers, proposée au poste de commissaire aux ressources humaines, aux sciences et à la technologie, a été également rejetée. Il en est de même pour celle de M. Mohamed Maaroufi, Directeur de l’institut Pasteur proposé pour le poste de Commissaire aux affaires sociales.

Le seul candidat marocain retenu est celui de Mohamed Saddiki, actuel secrétaire général du ministère de l’agriculture, proposé pour remplir les fonctions de Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture. Sa candidature a été retenue, mais il est classé 4ème et ses chances sont « infimes » pour prétendre à ce poste du fait qu’il est devancé par l’actuelle commissaire de ce secteur, l’angolaise Josefa Leonel Correa Sacko, arrivée en tête de ce classement, basé sur la formation académique et universitaire, l’expérience professionnelle et les performances réalisées, précise-ton de même source.

Il est noté que le Maroc n’occupe aucun poste de responsabilité au sein de l’organisation panafricaine depuis son retour à l’organisation panafricaine en janvier 2017.

OMC: l’UA soutient la candidature de Ngozi Okonjo-Iweala

L’Union africaine exprime tout son soutien à l’ancienne ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala candidate à la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce, a déclaré vendredi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Par ailleurs président de l’UA, Ramaphosa a appelé le continent à se rallier derrière Okonjo-Iweala pour son élection en tant que premier Africain à la tête de l’agence des Nations unies chargée de la formulation des politiques commerciales internationales.

 Mme Okonjo-Iweala est la première femme africaine à atteindre la phase finale de sélection pour ce poste. Elle est en concurrence avec la Sud-coréenne Yoo Myung-hee.

 Toutefois, quel que soit le candidat qui remporte le poste, l’OMC aura pour la première fois une femme à la tête de cette agence des Nations unies.

 « Le Dr Okonjo-Iweala est une Africaine très distinguée qui a excellé dans diverses fonctions publiques au Nigeria, avec des responsabilités au sein de l’UA, et dans de nombreuses missions internationales », a déclaré Ramaphosa.

« Pour un système commercial juste, équitable et fondé sur des règles »

 Selon le président de l’UA, M. Okonjo-Iweala est la bonne personne pour « repositionner l’OMC afin qu’elle soit un instrument efficace pour faciliter un système commercial juste, équitable et fondé sur des règles ».

 « Je ne doute pas de ses compétences et ses capacités pour rétablir l’ordre dans un système commercial multilatéral par ailleurs turbulent », a déclaré le président.

 M. Ramaphosa s’est dit optimiste quant à la possibilité que d’autres régions s’unissent et soutiennent également la candidate africaine, dont le leadership contribuerait à la pleine intégration du continent en tant qu’acteur important du système commercial multilatéral mondial.

 Le Nigérian a dépassé deux autres candidats africains pour atteindre le dernier tour de la sélection. Les autres étaient l’Égyptien Abdel Hamid Mamdouh et l’ancienne ministre des Affaires étrangères du Kenya, Amina Mohamed.

OMC : la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala tout près du but

L’ex-ministre des Finances du Nigéria est désormais la seule africaine en compétition pour le poste de Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qu’elle disputera avec la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee.Pour la première fois depuis sa création, en 1995, l’institution va être dirigée par une femme. Elle a dévoilé hier jeudi le nom des deux candidates encore en lice pour succéder au Brésilien Roberto Azevêdo, qui a quitté ses fonctions le 31 août. Ngozi Okonjo-Iweala a réussi à se jouer d’Amina Mohamed, ex-ministre des Affaires étrangères du Kenya, pour aller en finale avec sa concurrente asiatique. 

C’est une déception alors pour Mme Mohamed qui déclarait récemment sur JeuneAfrique avoir « le profil qui convient pour diriger l’OMC ». C’est un revers également pour certains observateurs qui prédisaient un duel 100% africain pour la phase ultime de l’élection. Les deux femmes faisaient en effet figure de favorites depuis que l’Union européenne (UE) et ses 27 pays membres avaient officiellement annoncé soutenir leurs candidatures le 2 octobre. 

En revanche, le continent est toujours en lice, pouvant compter notamment sur les chances bien réelles de l’ancienne directrice générale de la Banque mondiale, 66 ans. Son carnet d’adresses pourrait lui fournir les soutiens nécessaires pour s’imposer dans la dernière ligne droite.

Pour son adversaire sud-coréenne, elle pourrait compter sur un soutien de taille, en l’occurrence la Chine. Yoo Myung-hee, 53 ans, est la première femme à avoir dirigé le ministère du Commerce dans son pays. Durant son mandat, elle a mené les négociations pour la mise en place d’un accord de libre-échange avec la Chine dans les années 1990, avant d’être en poste à l’ambassade sud-coréenne à Pékin.

Annoncé au plus tard pour le 7 novembre, le verdict pourrait être connu « avant », selon Keith Rockwell,porte-parole de l’OMC, qui s’est empressé de contester tout lien avec l’élection présidentielle américaine censée se terminer à la même période.

Niger : Jean-Michel Cavalli, nouveau sélectionneur du Mena

L’entraîneur français est officiellement porté, ce vendredi, à la tête de l’équipe nationale du Niger en remplacement de son compatriote Jean-Guy Wallemme.C’est fait ! Le Mena tient son sélectionneur en la personne de Jean-Michel Cavalli (63 ans). L’ancien technicien de l’AC Ajaccio (France) a signé un contrat de deux ans, plus deux en option, avec la Fédération nigérienne de football (Fenifoot).

Selon le Corse, c’est « un merveilleux challenge ». En tout cas, l’Afrique n’est pas un terrain inconnu pour Cavalli. En effet, ce dernier a dirigé, pendant une année, les Fennecs de l’Algérie (2006-07). Mais la saison dernière, il occupait le poste de Directeur technique du PFC Sotchi, un club russe.

Le Niger est en lice dans les éliminatoires de la CAN 2022. Dans un mois seulement, le Mena affrontera l’Ethiopie, en aller et retour, lors des 3e et 4e journées. A cela s’ajoute, les qualifications de la Coupe du monde 2022. Le Niger est logé dans le groupe A en compagnie de l’Algérie, du Burkina Faso et de Djibouti.

Mais attendant, Jean-Michel Cavalli fera ses grands débuts sur le banc du Mena dans le cadre d’un tournoi international organisé à Niamey, la capitale. Le Niger en découdra avec le Tchad (11 octobre) et la Sierra Leone (13 octobre). 

Politique, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

La rentrée politique, les efforts du Maroc dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la prolongation de l’état d’urgence sanitaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que les regards sont braqués sur l’ouverture parlementaire, marquée par le discours Royal, perçu comme la feuille de route du gouvernement et du Parlement, notant que cette intervention donne le coup d’envoi à la véritable rentrée politique.

Cette session d’automne de ce vendredi est exceptionnelle au vu de la situation sanitaire que vit notre pays, rappelle le quotidien, soulignant que le Roi Mohammed VI a décidé d’adresser son discours d’ouverture à partir du Palais royal de Rabat. Cette démarche doit donner à réfléchir et avoir valeur d’exemple pour inspirer la population sur la nécessité d’observer les mesures de distanciation sociale préconisées, fait remarquer l’auteur, relevant que dans ce contexte particulier de pandémie, les partis politiques sont aux abonnés absents.

Contrairement aux agents de l’administration territoriale et les blouses blanches, notamment, qui étaient montés au front pendant l’état d’urgence sanitaire et la période de déconfinement, nos politiques se sont distinguées par leur éclatant « confinement », déplore-t-il.

Abordant dans le même registre, +Bayane Al Yaoum+ estime qu’il s’agit d’une rentrée politique exceptionnelle eu égard aux effets de la pandémie du Covid-19 et les défis qu’elle engendre, soulignant que la nouvelle session parlementaire sera marquée par l’examen de lois électorales en vue du prochain scrutin, des orientations et des priorités de la loi de Finances, en plus de de plusieurs textes organiques et projets importants telle que la couverture sociale.

Le débat autour de ces différentes questions au sein de l’hémicycle pourrait constituer une véritable plateforme pour un débat politique sérieux et productif, ajoute le quotidien, expliquant que le débat politique devrait répondre aux préoccupations des populations, notamment dans cette conjoncture sanitaire et sociétale compliquée.

Sur un tout autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que le pays veut muscler son dispositif contre le blanchiment d’argent, relevant que le nombre des affaires traitées ne cesse d’augmenter d’année en année grâce à l’implication de toutes les parties concernées.

L’adoption de nouvelles lois et l’amendement du code pénal vont dans le même sens, ajoute la publication, expliquant qu’il est question de verrouiller les procédures pour minimiser le risque. Il en va ainsi de l’image du pays à l’échelle internationale.

Les autorités comptent s’ouvrir sur d’autres corps de métiers pour élargir le champ des procédures de contrôle, poursuit le journal, faisant savoir que ce fut le cas il y a quelques jours avec l’implication des notaires. Selon lui, cette nouvelle mesure est de nature à rendre les opérations de contrôle plus larges et efficaces.

+L’Opinion+ rapporte que le Conseil du gouvernement a décidé la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 novembre prochain, et ce dans le cadre des efforts déployés en vue de lutter contre la propagation de Covid-19.

Le Conseil a adopté un projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face au Covid-19, a indiqué, le porte-parole du gouvernement, dans un communiqué.

Présenté par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, ce projet de décret, qui prolonge l’état d’urgence sanitaire du samedi 10 octobre à 18h00 jusqu’au mardi 10 novembre à 18h00, renseigne sur le souci des autorités publiques de garantir l’efficacité et l’efficience des mesures prises contre la propagation de Covid-19, tout en veillant à l’adéquation des dispositions prises au niveau de chaque région, préfecture ou province, avec l’évolution de la situation épidémique, a-t-il expliqué.

L’affaire Terme-Sud, la justice et l’économie se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de l’affaire Terme-Sud à l’économie sans oublier l’actualité politique.« Macky offre les 15 ha de Terme-Sud à l’armée », barre à sa Une Vox Populi avant de reprendre, dans ses colonnes, cette déclaration du ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba : « Désormais, tout le foncier de Terme-Sud va revernir à l’armée. Une décision prise par le président de la République ». Il ajoute : « (…) même la COMICO (Coopérative militaire de construction) qui se trouve sur 2 ha doit céder la place pour que l’armée puisse utiliser cet espace ».

Cela fait dire au journal Le Quotidien que « Sidiki Kaba confirme le départ des familles militaires » en annonçant ainsi « Les termes du déguerpissement ».

Sous le titre « Macky Sall, la surprise du chef », L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « (…) décision radicale sur les terrains de Terme Sud qui vont abriter le cœur de l’Armée sénégalaise ». A en croire nos confrères, « La décision du chef de l’Etat cache une grande volonté de souveraineté militaire et financière ».

L’espace libéré « sera affectée au Commandement pour l’érection d’un cantonnement, lequel fait défaut à Dakar. Mais surtout pour permettre aux Armées d’avoir l’espace nécessaire pour la construction d’un Etat-major avec toutes les commodités », informe le quotidien du groupe Futurs Médias. « Macky restitue les 15 ha à l’armée », conclut L’AS quotidien.

En économie, le même journal revient sur l’augmentation du budget 2021 en donnant « Les secrets d’une hausse inattendue ». « Pour se faire une santé financière, le gouvernement envisage d’augmenter les recettes en instaurant de nouvelles mesures fiscales (…) L’innovation est l’entrée en vigueur du budget programme. Ainsi, à partir de 2021, les ministres seront les ordonnateurs principaux de crédits », note L’AS quotidien.

« L’une des innovations dans ce nouveau budget (…) est l’institution de plafonds, par nature, pour l’ensemble des dépenses imputables sur les crédits transférés par l’Etat aux entités autonomes publiques, aux institutions de la République et aux services non personnalisés de l’administration publique », précise de son côté le quotidien national Le Soleil.

En solitaire, le quotidien EnQuête met le focus sur l’affaire Souleymane Téliko et arbore ce titre : « Enjeux d’un malaise profond ». « Malgré la sortie du premier président de la Cour suprême, il ne faut pas s’attendre à un armistice entre les magistrats progressistes qui se battent pour la libération de la Justice et les conservateurs qui militent en faveur du statu quo », soutiennent nos confrères.

De son côté, Walf  Quotidien donne la parole à Vieux Aïdara, condamné par contumace par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui « se +déconfine+ et déballe ». Celui qui est considéré comme l’un des complices de Karim Wade dans les affaires de détournement de fonds publics dont ce dernier a été condamné pour « croit être celui qui subit le plus les dommages collatéraux dans cette affaire », affirme Walf Quotidien.

Libération informe de son côté que « Le juge Ngor Diop engage la bataille suprême » pour faire annuler son affectation à Thiès après qu’il ait refusé d’accorder la liberté provisoire à un chef religieux.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à la probable « alliance » électorale entre le parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade et le parti PASTEF de l’opposant Ousmane Sonko et titre : « Benno (mouvance présidentielle) en danger ! » A ce propos, le journal note que « Les Libéraux (du PDS) acquiescent, (mais que) les Patriotes (de PASTEF) se réservent ».

« Macky  offre les 15 ha de Terme-Sud à l’armée », barre à sa Une Vox Populi avant de reprendre, dans ses colonnes, cette déclaration du ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba : « Désormais, tout le foncier de Terme-Sud va revernir à l’armée. Une décision prise par le président de la République », dit-il, ajoutant que « (…) même la COMICO (Coopérative militaire de construction) qui se trouve sur 2 ha doit céder la place pour que l’armée puisse utiliser cet espace ».

Cela fait dire au journal Le Quotidien que « Sidiki Kaba confirme le départ des familles militaires » en annonçant ainsi « Les termes du déguerpissement ».

Sous le titre « Macky Sall, la surprise du chef », L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « (…) décision radicale sur les terrains de Terme Sud qui vont abriter le cœur de l’Armée sénégalaise ». A en croire nos confrères, « La décision du chef de l’Etat cache une grande volonté de souveraineté militaire et financière ».

L’espace libéré « sera affectée au Commandement pour l’érection d’un cantonnement, lequel fait défaut à Dakar. Mais surtout pour permettre aux Armées d’avoir l’espace nécessaire pour la construction d’un Etat-major avec toutes les commodités », informe le quotidien du groupe Futurs Médias. « Macky restitue les 15 ha à l’armée », conclut L’AS quotidien.

En économie, le même journal revient sur l’augmentation du budget 2021 en donnant « Les secrets d’une hausse inattendue ». « Pour se faire une santé financière, le gouvernement envisage d’augmenter les recettes en instaurant de nouvelles mesures fiscales (…) L’innovation est l’entrée en vigueur du budget programme. Ainsi, à partir de 2021, les ministres seront les ordonnateurs principaux de crédits », note L’AS quotidien.

« L’une des innovations dans ce nouveau budget (…) est l’institution de plafonds, par nature, pour l’ensemble des dépenses imputables sur les crédits transférés par l’Etat aux entités autonomes publiques, aux institutions de la République et aux services non personnalisés de l’administration publique », précise de son côté le quotidien national Le Soleil.

En solitaire, le quotidien EnQuête met le focus sur l’affaire Souleymane Téliko et arbore ce titre : « Enjeux d’un malaise profond ». « Malgré la sortie du premier président de la Cour suprême, il ne faut pas s’attendre à un armistice entre les magistrats progressistes qui se battent pour la libération de la Justice et les conservateurs qui militent en faveur du statu quo », soutiennent nos confrères.

De son côté, Walf  Quotidien donne la parole à Vieux Aïdara, condamné par contumace par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui « se +déconfine+ et déballe ». Celui qui est considéré comme l’un des complices de Karim Wade dans les affaires de détournement de fonds publics dont ce dernier a été condamné pour « croit être celui qui subit le plus les dommages collatéraux dans cette affaire », affirme Walf Quotidien.

Libération informe de son côté que « Le juge Ngor Diop engage la bataille suprême » pour faire annuler son affectation à Thiès après qu’il ait refusé d’accorder la liberté provisoire à un chef religieux.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à la probable « alliance » électorale entre le parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade et le parti PASTEF de l’opposant Ousmane Sonko et titre : « Benno (mouvance présidentielle) en danger ! » A ce propos, le journal note que « Les Libéraux (du PDS) acquiescent, (mais que) les Patriotes (de PASTEF) se réservent ».

ARD/APA

Meeting de l’opposition à Abidjan: les leaders afficheront complet (organisateurs)

Koné Boubakar, cadre du Front populaire ivoirien (FPI), co-président à l’organisation du meeting de l’opposition prévue samedi à Abidjan, a assuré jeudi que les leaders de l’opposition afficheront complet à ce rendez-vous « historique ».Ce rassemblement annoncé au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan vise à faire comprendre au monde entier que « la Côte d’Ivoire rejette ce troisième mandat anticonstitutionnel » de Alassane Ouattara à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a dit M. Koné Boubakar, face à la presse.

M. Koné Boubakar qui s’exprimait au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a déclaré que « cette fois-ci, l’opposition affiche complet » à cette mobilisation pour dire « non » à la candidature de M. Ouattara, déjà retenue par le Conseil constitutionnel.

Interrogé de savoir si Pascal Affi Nguessan, le président du FPI, sera présent à ce meeting, il a laissé entendre que « c’est à M. Affi (contesté par une frange du FPI,  parti fondé par Laurent Gbagbo) qu’il faut poser la question ». 

Toutefois, fera-t-il, observer que l’Alliance des forces démocratiques (AFD), une plateforme de l’opposition dont Affi est le leader, a « commis des responsables qui travaillent avec nous dans les commissions » mises en place pour ce meeting.

« Par conséquent, il y a de fortes chances que M. Affi soit là », a poursuivi M. Koné Boubakar, qui a appelé les militants du FPI, le parti de Laurent Gbagbo, à venir massivement et à n’avoir « aucune frayeur » car toutes les dispositions sécuritaires ont été prises.

M. Brahima Kamagaté, co-président à l’organisation, un leader de la jeunesse du Pdci, qui animait cette conférence, a fait savoir que des courriers ont été adressés au ministre de la Défense, par ailleurs Premier ministre, ainsi qu’ au ministre en charge de la sécurité relativement à ce meeting.

Il a relevé que sur la pelouse du stade Félix Houphouët-Boigny, sont attendus 100.000 jeunes, lors de ce rassemblement des partis de l’opposition. Le stade, lui-même, enregistre officiellement 45.000 sièges.

L’opposition ivoirienne exige une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), estimant qu’elle est déséquilibrée et inféodée de membres proches du pouvoir. Pour ce faire, elle  a demandé à ses représentants de suspendre leurs activités à la Commission centrale.  

Elle propose un report du scrutin et un dialogue avec l’exécutif pour aplanir les incompréhensions en vue d’un scrutin crédible, transparent et inclusif. Mais, le processus semble déjà très engagé et le scrutin pourrait ostensiblement se tenir le 31 octobre 2020, délai constitutionnel.

Deux décès maternels enregistrés toutes les trois heures en Côte d’Ivoire (Enquête)

Deux décès maternels sont enregistrés toutes les trois heures en Côte d’Ivoire où l’on note également 614 décès maternels sur 100 000 naissances vivantes, a appris APA jeudi de bonne source.« Il y a deux décès maternels toutes les 3 heures en Côte d’Ivoire. Les causes directes de ces décès sont l’hémorragie (42,17%), l’hypertension artérielle et les complications ( 13,06%), ruptures utérines (6,62%)…) », a expliqué Euphrasie Coulibaly épouse Kambou de l’ONG internationale IPAS qui présentait les résultats de la vague 2 de l’enquête dénommée « Procréation médicalement assistée » (PMA) 2020 en Côte d’Ivoire.

Elle s’exprimait dans un atelier de formation organisé à Dabou, commune située à 5à km à l’Ouest d’Abidjan par  le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le SIDA et les autres pandémies en Côte d’Ivoire ( REPMASCI) et l’ONG  IPAS en vue de  sensibiliser les journalistes à s’engager pour la  promotion de la lutte contre  les avortements clandestins en Côte d’Ivoire.

Selon  la même enquête, a poursuivi  Mme Kambou, l’âge moyen du premier rapport sexuel chez les filles en milieu urbain est de 16,9 ans en Côte d’Ivoire contre 16, 1 ans en milieu rural.

 La Côte d’Ivoire qui enregistre l’un taux de mortalité maternelle les plus élevés de la sous-région (614 décès pour 100.000 naissances vivantes), ambitionne d’accroître sa prévalence contraceptive à 36% à l’horizon 2020. Dans le pays, 61,7% des filles ont déjà pratiqué l’avortement.

Otages au Mali : les dessous d’une libération

L’opposant malien Soumaïla Cissé et l’humanitaire française Sophie Pétronin ont été libérés des mains des jihadistes. APA vous explique comment.Plus de six mois pour l’un, quatre pour l’autre. L’ancien ministre malien Soumaïla Cissé et la Française Sophie Pétronin, qui étaient détenus par les jihadistes dans le nord du Mali, ont été libérés ce jeudi 8 octobre 2020 à Tessalit, dans la région de Kidal, au nord du Mali.

Les deux otages étaient détenus par le JNIM, acronyme en langue arabe du Groupe de soutien pour l’Islam et les Musulmans, lié à Al-Qaïda et dirigé par le Malien Iyad Ag Ghali. Un ancien chef rebelle touareg dans les années 90 et qui fut un moment conseiller à la présidence à Bamako avant de se convertir au jihadisme.

Ils devraient arriver à Bamako dans la soirée en compagnie de deux Italiens, Nicola Chiacchio et Pier Luigi Maccalli, un prêtre enlevé au Niger en 2018. Ces derniers étaient également détenus par les islamistes.

La libération de l’homme politique malien et de l’humanitaire française était attendue depuis plusieurs jours, suite à un accord conclu il y a plusieurs semaines entre les autorités maliennes et les jihadistes du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM).

Leur remise en liberté était prévue dans la journée de lundi après l’acheminement durant le week-end par Bamako vers Tessalit de plusieurs dizaines de détenus jihadistes ou présumés tels.

Selon certaines sources, cette libération devrait être accompagnée d’une importante rançon. Mais le processus semblait entretemps bloqué. Des détenus placés en tête de liste et réclamés par les jihadistes n’ont finalement jamais quitté Bamako.

Parmi eux, Mimi Ould Bana Ould Cheikh, fils du maire de Tarkint, dans la région de Gao. Il est considéré comme l’organisateur des attaques contre un complexe touristique à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire et le Splendid Hôtel à Ouagadougou, au Burkina Faso.

La mort d’un évangéliste américain résidant à Ouagadougou dans cette dernière attaque a valu au fils de Baba Ould Cheikh d’être recherché par la justice américaine qui l’a d’ailleurs condamné lors d’un procès par contumace.

Selon des sources maliennes, les pressions du gouvernement américain ont finalement empêché sa libération et donc retardé la remise en liberté des otages.

En guise de compensation pour les jihadistes face à cette impossible libération d’un des leurs, une augmentation du montant initial de la rançon aurait été, selon certaines confidences, consentie pour qu’elle atteigne la somme d’un milliard 650 millions F CFA, soit 10 millions d’euros.

Initiées par Bamako au lendemain de l’enlèvement du chef de file de l’opposition, alors en pleine campagne pour les législatives en mars dernier, les négociations portaient au départ sur son seul cas.

Jusqu’au mois de juillet, aucune avancée notable n’était enregistrée. C’est avec l’entrée d’une nouvelle équipe de négociateurs que les discussions ont commencé à évoluer dans le bon sens. À sa tête, un habitué de ce genre de mission. Ahmada Ag Bibi qui, par le passé, avait déjà réussi à libérer plusieurs dizaines d’otages occidentaux des mains de différents groupes islamistes installés dans le nord du Mali.

Cet ancien rebelle touareg, issu de la puissante tribu de Ifoghas, était jusqu’au coup d’État du 18 août dernier contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) un influent député de la majorité parlementaire sortante.

Il était très vite parvenu à conclure un accord de principe avec les islamistes sur la libération de son compatriote. Il ne restait plus qu’à convenir des modalités de son exécution. C’est alors que les autorités maliennes ont eu l’idée d’essayer d’obtenir la libération de l’humanitaire bordelaise.

Après un premier refus, les jihadistes ont finalement accepté de la relâcher en exigeant le rajout de plusieurs dizaines de noms à leur liste de détenus à libérer des prisons maliennes. Au total, ils seraient plus de 200 détenus liés aux groupes jihadistes qui auraient été libérés par Bamako, mais aussi au Niger voisin.

Suspendu par l’Ofpra, le Bénin se déclare « pays sûr »

L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a confirmé mardi la suspension du Bénin de la liste des « pays d’origine sûrs ».Un coup de massue ! Le pays du président Patrice Talon, qui faisait partie depuis 2015 d’une liste de seize pays considérés comme « sûrs », en compagnie du Ghana, de l’Île Maurice, du Sénégal et du Cap Vert, a été exclu pour une durée de douze mois, informe RFI. La décision prise fin septembre est motivée par « la situation des libertés publiques et politiques dans ce pays », précise le président de l’Ofpra, qui statue sur les demandes d’asile en France. 

L’Office espère une amélioration d’ici octobre 2021, alors que les autorités sont accusées de réduire l’espace politique, depuis les législatives d’avril 2019 suivies de fortes contestations, et à quelques mois de la présidentielle de 2021. Plusieurs opposants ont aussi été condamnés par la justice et ont quitté le pays, comme Sébastien Ajavon, exilé en France.

En revanche, le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, a pris le parti de son pays qui est un lieu « sûr » d’après lui, estimant que l’Ofpra n’a « peut-être pas tous les éléments d’appréciation ».

Il cite par ailleurs, sur le site 24haubenin, le Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) qui a reconnu que le Bénin « est ouvert à ceux qui sont en difficulté dans son voisinage immédiat ». 

Ainsi, « nous laisserons le temps au temps, comme ils l’ont fait, en nous mettant en sursis de douze mois, et le Bénin fera la preuve qu’il est un État de droit, un État de liberté », a ajouté M. Orounla, par ailleurs ministre de la Communication.

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a fixé pour le 11 avril 2021 le premier tour de la présidentielle. Elle poursuit en même temps les séances d’explication du système du parrainage qui sera appliqué pour cette élection malgré la controverse autour.