Af’Sud : Marche des travailleurs contre la corruption et l’instabilité économique

Des milliers de travailleurs sud-africains sont descendus dans la rue mercredi pour protester contre la corruption endémique, le chômage élevé et la mauvaise gestion de l’économie du pays.Regroupés sous la bannière du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU) et de la Fédération sud-africaine des syndicats (SAFTU), les travailleurs ont déclaré qu’ils ne permettraient pas au gouvernement d’utiliser la Covid-19 comme excuse pour ne pas payer les travailleurs de première ligne, ou les entreprises de licencier les travailleurs sous prétexte que la pandémie a affecté leur viabilité.

Dans un communiqué publié avant la manifestation, surnommée la Journée nationale d’action, la SAFTU a déclaré qu’elle « encourage les travailleurs à exercer leur droit de contester et de dénoncer ce système économique truqué ».

« Nous ciblons le gouvernement, le patronat du secteur privé et les organismes d’application de la loi. La seule façon de défaire ce système corrompu est de le perturber, de faire de la non-coopération et de l’obstruction », a déclaré la Fédération.

Et d’ajouter : « Nous devons prendre position et repousser ce vol flagrant des fonds des contribuables et l’abandon honteux de la classe ouvrière par les décideurs politiques ».

Les représentants syndicaux ont accusé le gouvernement de ne pas avoir tenu ses promesses envers les travailleurs, de ne pas protéger les travailleurs de première ligne et de ne pas les respecter en tant que serviteurs du peuple.

Selon les travailleurs du secteur public, le gouvernement les avait négligés et trahis en ne respectant pas un accord salarial signé il y a deux ans.

S’il avait été mis en œuvre, l’accord aurait permis d’augmenter les salaires à compter d’avril de cette année, mais le gouvernement n’a pas respecté sa part de l’accord, ont poursuivi les travailleurs du secteur public.

La grève a perturbé les services gouvernementaux, les transports et les écoles, alors que des travailleurs portant des pancartes sont descendus dans les rues du pays, en exhortant les collègues incapables de sortir de chez eux de minimiser le risque de contracter Covid-19.

Maroc : Démantèlement de quatre cellules terroristes depuis le début de l’année

Depuis le début de cette année 2020, les services sécuritaires marocains ont démantelé quatre cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines, prouvant que le Royaume est la cible de menaces terroristes, selon un décompte réalisé par APA.C’est dire que le Maroc a pu faire face aux différentes menaces en développant sa stratégie de veille contre les réseaux terroristes au niveau national et international et renforcer sa vigilance pour lutter contre le terrorisme et assurer la sécurité et la stabilité du Royaume.

Dans les détails, les services sécuritaires ont démantelé le 2 mars 2020 une cellule terroriste s’activant dans la ville de Sidi Slimane (116 km au nord de Rabat) et composée de quatre éléments partisans du groupe dit « Etat islamique ». Le 7 juillet dernier, une cellule terroriste composée de quatre membres s’activant à Nador (nord-est) et ses environs a été démantelée.

Le 10 septembre dernier, les services sécuritaires marocains ont démantelé une autre cellule terroriste liée à l’organisation dite « Etat islamique » et avorté ses plans imminents et complexes ayant des liens dans plusieurs villes marocaines.

Ces opérations de sécurité, exécutées simultanément dans les villes de Tanger, Tiflet, Témara et Skhirat, ont abouti à l’arrestation de cinq extrémistes.

Et le 5 octobre courant, une cellule terroriste affiliée à l’organisation « Daech » active dans la ville de Tanger (nord) et composée de quatre individus, a été aussi démantelée.

En 2019, les services sécuritaires ont démantelé 12 cellules terroristes s’activant dans différentes villes marocaines.

Divers sujets meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’établissement d’un bureau de l’UNOCT au Maroc, les nouveaux critères pour la fermeture des écoles en cas de contamination, l’impact de la Covid-19 sur la trésorerie et la saisie record de plus de 11 tonnes de résine de cannabis à Tanger.+Rissalat Al Oumma+ cite la déclaration du Secrétaire général adjoint des Nations unies à la lutte contre le terrorisme Vladimir Voronkov qui a affirmé que l’établissement au Maroc d’un Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT intervient comme une « étape naturelle » dans le renforcement de la capacité antiterroriste du Maroc en Afrique.

C’est également un « événement historique » et un pas « logique » en avant vu le « leadership » du Maroc dans la lutte antiterroriste des Nations unies, a souligné M. Voronkov lors de la signature, en visioconférence, d’un Accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique relevant de l’UNOCT.

En effet, il ne s’agit pas de l’établissement d’une présence sur le terrain, mais plutôt d’une « extension au Maroc » du bureau onusien de lutte contre le terrorisme, a-t-il ajouté, se disant convaincu que cet « exemple servira d’encourageant à beaucoup de pays dans les années à venir ».

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir qu’au lendemain de la reprise de l’enseignement présentiel dans certains établissements, le ministère de la Santé a défini une procédure pour la prise en charge des éventuels cas de contamination au sein des établissements scolaires.

Dans une nouvelle circulaire, le ministère a expliqué qu’en cas d’enregistrement de 3 contaminations ou plus dans une même classe, les cours seront suspendus pour cette classe pour une durée d’une semaine, tout en observant les mesures préventives nécessaires au niveau de toute l’école concernée. Par ailleurs, les camarades de classe des cas positifs et le reste des élèves de l’école ne seront pas amenés à effectuer un test PCR.

En cas d’apparition de cas positifs dans 3 classes ou plus, l’établissement scolaire sera fermé pendant une semaine, tout en appliquant les mesures préventives, sans pour autant demander aux élèves et au personnel de l’école concernée d’effectuer des test PCR.

+L’Economiste+ rapporte que l’encours de la dette du Trésor, qui était à 748 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à fin 2019, va exploser suite aux dépenses exceptionnelles engagées pour aider les ménages et les entreprises à faire face aux conséquences du coronavirus.

Il affirme qu’elle devrait passer à 76,1% du PIB en 2020, selon les prévisions de la Banque centrale, après une stabilisation autour de 65% du PIB au cours des quatre dernières années. « Le choc du coronavirus sur la dette représenterait plus de 11 points de PIB », conclut le quotidien tout en précisant que cette amplitude s’explique aussi par la chute prévue du PIB de l’ordre de 6% en 2020.

 

Pour relativiser, le journal avance que tant que les taux d’intérêts restent à leur niveau actuel, le niveau de la dette ne suscite pas de réelles inquiétudes. Au point que le Trésor pourra à court terme renforcer les levées en devises, particulièrement après la réussite de sa récente sortie à l’international.

Pour la publication, le recours à la dette extérieure éviterait aussi de faire pression sur les taux domestiques afin de permettre aux entreprises de se financer à des taux compétitifs étant donné que leurs emprunts sont tarifés sur la base des taux des bons du Trésor.

+Le Matin+ rapporte que les services sécuritaires de Tanger ont réussi à mettre en échec une opération de trafic international de drogue à bord d’un camion de transport international de marchandises et procédé à la saisie de 11 tonnes et 440 kg de résine de cannabis.

Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale indique que cette opération sécuritaire a été menée, mercredi 7 octobre, en coordination sur le terrain avec les éléments de la douane au port Tanger Med et que la quantité saisie de drogue était dissimulée dans une cargaison de produits agricoles destinés à l’exportation à bord de la remorque du camion immatriculé au Maroc et qui s’apprêtait à se rendre à un port espagnol.

L’opération, ajoute la même source, a permis également d’interpeller le conducteur du camion et un citoyen marocain de 33 ans. Les recherches et investigations se poursuivent pour interpeller les complices de ces actes criminels.

Le Maroc élu membre du Comité Consultatif des Droits de l’Homme

Le Maroc a été élu, mercredi, en la personne de la professeure Nadia Bernoussi, membre du Comité consultatif des Droits de l’Homme, rapporte le portail du ministère des affaires étrangères.L’élection du Maroc constitue une reconnaissance des efforts continus déployés par le Royaume en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme. Elle reflète également la crédibilité et la confiance dont jouit le Maroc auprès des instances onusiennes des Droits de l’Homme.

Mme Nadia Bernoussi est professeure de Droit Constitutionnel et membre de la Commission Européenne pour la Démocratie par le Droit. Elle succède ainsi à M. Mohamed Bennani qui a siégé au sein du Comité Consultatif des Droits de l’Homme depuis sa création en 2008.

Le Comité consultatif, organe subsidiaire du Conseil des Droits de l’Homme composé de 18 experts élus au scrutin secret par le Conseil pour un mandat de 3 ans, renouvelable une seule fois, sur une liste de candidats répondant à certains critères, à savoir la compétence dans le domaine des droits de l’Homme ou domaines connexes, la haute moralité, l’indépendance et l’impartialité.

Cheikh Tidiane Coulibaly se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel de la sortie du Premier président de la Cour suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly, dans l’affaire Teliko. 

« La Cour suprême freine Me Malick Sall », barre à sa Une Walf Quotidien avant de reprendre cette déclaration du président de la plus haute juridiction du pays : « Le ministre de la Justice ne dispose pas de pouvoir pour décider du sort d’un magistrat », dit-il. 

Dans ses colonnes, le journal note que « Cheikh Tidiane Coulibaly siffle la fin de la récréation, tout en rappelant à l’ordre le ministre de la Justice qui, à l’en croire, n’a pas pouvoir de sanction envers les magistrats, même à l’égard des procureurs dont il est la tutelle ». 

Cette sortie fait suite à la convocation du président de l’Union des magistrats du Sénégal, le juge Souleymane Teliko, devant l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj). 

Sous le titre « Cheikh T          idiane Coulibaly sort de sa réserve », Sud Quotidien précise que le Premier président de la Cour suprême «  a déclaré que le Garde des Sceaux, ministre de la Justice n’a pas de prérogatives de traduire un magistrat de le conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) qui reste une exclusivité des magistrats du Csm. Il ajoute qu’il faut +éviter de faire de la magistrature un enjeu politique+ ». 

Plus nuancés dans le traitement de cette sortie, les journaux Le Quotidien et Le Soleil notent que le Premier président de la Cour suprême en appelle à « la responsabilité » des uns et des autres pour éviter toute crise au sein de l’institution judiciaire. Dans les colonnes du journal Le Quotidien, il affirme : « Je m’emploierai à protéger le pouvoir judiciaire contre toute atteinte ». 

Dans les colonnes de Vox Populi, Cheikh Coulibaly ne manque cependant pas de faire part de son amertume face à la situation. « Cela reflète un sentiment inhabituel de malaise », affirme-t-il, ajoutant que « Dans la perception des Sénégalais, la Justice est devenue un objet politicien au profit d’un clan ». 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à l’adoption, hier, en Conseil des ministres du projet de loi de finances 2021. A ce propos, le quotidien national Le Soleil informe que « Le Budget 2021 (est) prévu à 4 589,15 milliards de FCfa, en hausse de 8,9% ». 

Concrètement, cela signifie une augmentation du portefeuille de l’Etat de 374 milliards de FCfa par rapport à l’année précédente, précise Vox Populi. L’Observateur fouille dans « Les secrets à milliards du budget 2021 » et révèle « Une hausse des dépenses pour 260,9 milliards de FCfa (et) le nouveau plan anti-dérapage dans les dépenses de personnel ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête nous plonge dans l’intimité des déguerpis de Terme Sud (Dakar) et arbore ce titre : « Détresse au cœur ». « Le centre culturel de Sacré-Cœur continue de recevoir les familles expulsées de leurs maisons à Ouakam Terme-Sud. Après un déguerpissement musclé et un chamboulement de leur vie quotidienne, elles demandent à l’Etat d’agir, en les laissant retourner chez elles », relatent nos confrères. 

En fait divers, Vox Populi revient sur l’affaire Mansour Faye-Ousmane Sonko et ses ramifications et arbore cette titraille : « +Lambi golo (Jeu de crocs-en Jambe)+ autour d’une audience et d’un audio. Cheikh Issa Sall +déshabille+ le leader de PASTEF, Yaxam le descend. Sonko pilonne Mansour Faye à l’arme lourde… …Mais confirme l’audience de 2013 ». 

Cela pousse Walf Quotidien à parler d’« Escalade » entre Sonko et Mansour Faye. Pour L’Observateur, « Yakham Mbaye (qui a divulgué l’audio en question) couvre les +Faye+ de Mansour ». Le même journal note que « Cheikh Issa Sall, (autre personne impliquée dans cette affaire est) un cas d'(in)conscience ».

Mali : des personnalités recouvrent la liberté

Le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP) annonce la libération de personnages politiques et militaires arrêtés dans les heures ayant précédé ou suivi le coup d’État du 18 août dernier.Les militaires, qui ont destitué le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), satisfont une demande pressante de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). L’organisation régionale l’a même réitéré dans son communiqué portant sur la levée des sanctions contre le Mali.

Sur sa page Facebook, le CNSP dirigé par l’actuel vice-président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a dévoilé l’identité des personnalités concernées par cette mesure : « Il s’agit de l’ancien Premier ministre, Boubou Cissé, de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, des Généraux Ibrahima Dahirou Dembélé, M’bemba Moussa Keïta, Oumar Dao, Ouahoun Koné, Boukary Kodio, Abdramane Baby, Abdoulaye Coulibaly, Moustaph Drabo et du Colonel-major Faguimba Kansaye ».

Toutefois, précise le CNSP, les intéressés restent à la disposition de la justice à toutes fins utiles.

Côte d’Ivoire: vers la mise en oeuvre de l’observation indépendante dans la gestion des forêts

L’Etat de Côte d’Ivoire qui a institué une loi sur la pratique de l’observation indépendante dans le domaine de la gestion forestière, travaille à définir les modalités de sa mise en œuvre à travers un décret d’application. »Les modalités de mise en oeuvre de l’observation indépendante seront précisées par un décret dont l’élaboration est en cours et se fera avec le concours de l’ensemble des parties prenantes », a dit mercredi à Abidjan le colonel Brehima Coulibaly, conseiller technique de la directrice générale des Forêts et de la faune.

Le colonel Coulibaly s’exprimait à l’occasion d’un atelier de clôture du projet PO 339 539 « Appui au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie d’Observation Indépendante dans les Périmètres d’exploitation forestière en Côte d’Ivoire (OI/PEF) ».  

L’atelier a permis de faire le bilan des activités réalisées par l’association Initiatives pour le développement communautaire et la conservation de la forêt (IDEF) qui a initié cette rencontre avec les acteurs du secteur forestier pour partager des approches novatrices de préservation du couvert forestier ivoirien.   

Il a favorisé un partage d’expériences sur les problématiques liées à la déforestation. Et ce, en vue de renforcer la synergie d’actions des parties prenantes dans le secteur forestier, minier et de l’agriculture pour une gestion durable de forêt. 

Selon M. Anderson Diédri, représentant du président du Conseil d’administration de IDEF, ce projet mis en oeuvre sur la période de juillet 2019 à octobre 2020, a pour objectif général de contribuer à la gouvernance forestière en Côte d’Ivoire.

Il est mis en œuvre grâce à l’appui financier du Programme FAO et APV-FLEGT (Accord de partenariat volontaire relatif à l’application des réglementations forestières, à la gouvernance et au commerce du bois et des produits dérivés du bois).      

L’Union européenne et la Côte d’Ivoire sont engagées depuis 2013 dans la négociation d’un Accord de partenariat volontaire relatif à l’application des réglementations forestières, à la gouvernance et au commerce du bois et des produits dérivés du bois (APV-FLEGT). L’objectif étant de lutter contre l’exploitation illégale des forêts. 

Dans le cadre du soutien aux initiatives en lien avec le processus APV-FLEGT dans les pays producteurs de bois, l’association IDEF bénéficie d’un appui technique et financier du Programme FAO-UE FLEGT pour la mise en œuvre de ce projet.

Le projet vise en outre à améliorer la gouvernance forestière à travers la mise en œuvre d’un mécanisme d’observation indépendance pour renforcer l’application des réglementations et la transparence dans les Périmètres d’exploitation forestière (PEF).  

Depuis juillet 2019, ce projet a vu la réalisation de plusieurs activités dans le but d’atteindre les résultats identifiés. Une étude d’évaluation de l’application de la réglementation dans l’exploitation forestière a eu lieu dans un échantillon de cinq PEF ayant ciblé trois régions de la Côte d’Ivoire.

Ces régions pilotes sont notamment le Sud-Comoé (Sud-est ivoirien), La Mé (Sud-ouest) et le Loh-Djiboua (centre-ouest), où l’étude a été réalisée en septembre 2019, suivie d’un atelier de lancement du projet le 17 octobre 2019.   

La loi sur la pratique de l’observation indépendante a été instituée le 23 juillet 2019. Elle vise à relever toutes les problématiques relatives à la déforestation afin que le gouvernement adresse cette question afin de protéger et reconstituer le couvert forestier ivoirien. 

Le Maroc réitère sa volonté de hisser ses relations avec l’Italie au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré mercredi à Rome la volonté du Maroc de consolider ses relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel.« C’est ma première visite (en Italie) depuis le mois de mars et le début de cette pandémie, ceci a une signification particulière et témoigne de la volonté du Maroc de renforcer les relations avec l’Italie et de les hisser au niveau d’un partenariat stratégique riche et multidimensionnel », a souligné M. Bourita lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue italien, Luigi Di Maio.

M. Bourita a indiqué dans ce sens que les deux pays célébreront l’année prochaine le 30-ème anniversaire de l’accord signé en 1991 sur l’amitié et la coopération entre le Royaume et la République d’Italie, un accord « qui constitue le socle des relations bilatérales », a-t-il dit.

« La volonté du Maroc est de saisir cet évènement pour donner une forte impulsion aux relations bilatérales et de la visibilité, et d’organiser un certain nombre d’évènements pour célébrer l’anniversaire de cet accord important », a-t-il souligné.

Cet anniversaire, a dit M. Bourita, sera l’occasion de mettre en oeuvre la déclaration sur le Partenariat stratégique signé entre les deux pays en 2019.

« Ce sera l’occasion d’organiser un forum économique et de renforcer le partenariat entre les communautés des affaires des deux pays », a-t-il fait savoir.

Rappelant que l’Italie est le 5ème partenaire commercial du Maroc et le 5ème pourvoyeur de touristes, M. Bourita a indiqué que « l’ambition du Maroc est de renforcer davantage notre partenariat ».

Il a par ailleurs indiqué que les discussions avec son homologue italien ont porté sur des questions régionales et internationales inscrites à l’agenda régional.

Sur la Libye en particulier, « nous avons constaté une convergence réelle des vues et des positions », s’est félicité le ministre, notant que « le Maroc apprécie énormément l’attitude constante, constructive et positive de l’Italie sur le dossier libyen, l’Italie ayant toujours oeuvré pour préserver la stabilité et l’unité de la Libye, un objectif fondamental pour le Maroc ».

Il a indiqué avoir « partagé avec M. Luigi les initiatives du Maroc notamment le dialogue libyen à Bouznika et ses premiers résultats et ses perspectives ».

« Nous avons également discuté du Sahel où nous avons des enjeux partagés importants », et « nous avons convenu de nous concerter davantage et de renforcer notre coopération pour apporter une contribution à la stabilité et au développement de la région dans le cadre d’une approche intégrée où le sécuritaire, le religieux, l’économique et le social doivent aller de pair », a-t-il ajouté.

Stockage gaz butane: le PM ivoirien pose la première pierre de SAPET Energy, une joint-venture de 23 milliards Fcfa

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a posé mercredi à Abidjan la première pierre de SAPET Energy, une société de joint-venture de Petroci Holding (publique) et de Sahara Energy logictic holdings (privé), destinée au stockage du gaz butane, d’un coût d’investissement de 23 milliards Fcfa.Cette unité de stockage de gaz butane permettra de produire 12.000 tonnes additionnelles de gaz, donnant à la Côte d’Ivoire de voir ses capacités de stockage de gaz butane augmenter de près de 60%, a indiqué le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, dans un discours.

« Nos capacités actuelles de 20.000 tonnes ne représentent que 15 jours de consommation, ce qui induit l’arrivée d’un butanier dont tout retard constituerait une menace pour l’approvisionnement en gaz butane en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Bakayoko.

La construction de cette usine de stockage devrait faire passer l’autonomie de réception de la Côte d’Ivoire de 15 jours à environ 27 jours, soit pratiquement le double, a fait observer le chef du gouvernement ivoirien.

Ce projet qui s’inscrit dans un « partenariat gagnant-gagnant » Etat/secteur privé, d’un coût total de 23 milliards Fcfa, permettra de créer au minimum 50 emplois directs et 250 emplois indirects, a souligné M. Hamed Bakayoko.

Le directeur général de SAPET Energy, Olayemi Odutola, a indiqué que l’usine de stockage de gaz butane devrait être construite sur 25 mois, assurant qu’ il veillera à ce que le calendrier des travaux tienne les délais.

M. Olayemi Odutola a précisé que les délais de livraison se feront en deux phases. La première sphère d’une capacité de 4000 tonnes (environ 8000 m³) prévue à fin 2021, et les deux autres à fin 2022.

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a relevé qu’entre 2012 et 2020, la consommation du gaz butane en Côte d’Ivoire a été multipliée par 2,5, passant de 154 000 tonnes à plus de 380.000 tonnes aujourd’hui.

« Nous prévoyons une croissance d’environ 10% par an entre 2020 et 2030 (pour atteindre en 2030) une consommation de 900.000 tonnes de gaz butane en Côte d’Ivoire », a mentionné le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

La Côte d’Ivoire qui avait une capacité de 9.800 tonnes de gaz butane en 2012, enregistre aujourd’hui 20.000 tonnes, doublant ainsi sa capacité de stockage de gaz butane, a-t-il fait observer.

Toutefois, dira-t-il, « cela demeure insuffisant » au regard des chiffres en termes de consommation de gaz butane, malgré le lancement en juin dernier d’une unité de 2.000 tonnes de capacité de stockage à la Gestoci, une société publique.

La construction de ces trois sphères de stockage de gaz butane devrait permette d’accroître dans le pays la disponibilité du gaz butane, un produit devenu incontournable pour les ménages et les industries.

L’ex-star marocaine Mohamed Timoumi et l’Egyptien Zakaria, nommés ambassadeurs de la finale de la CAF

L’ex-star du football marocain Mohamed Timoumi et l’Egyptien Moamen Zakaria ont été désignés ambassadeurs de la finale de la Ligue des Champions de la CAF de football 2019/2020, prévue le 6 novembre 2020. Le duo a été choisi pour leur carrière et leur contribution au développement du football sur le continent.Ce sera la première fois que la CAF investira des ambassadeurs pour sa compétition interclubs majeure. Dans le cadre de leurs missions, Timoumi et Zakaria prendront part aux activités promotionnelles et médiatiques autour de la clôture de la saison.

Incontestablement l’un des meilleurs milieux de terrain de sa génération, Timoumi, a mené une brillante carrière en remportant la Ligue des Champions de la CAF en 1985 avec les FAR Rabat et en participant avec la sélection marocaine de football à la Coupe du Monde de Football 1986 au Mexique.

De l’autre côté, Zakaria a vu sa carrière prometteuse écourter après avoir été diagnostiqué d’une maladie neurologique rare, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) en 2019.

La Ligue des Champions sera de retour dès le 17 octobre 2020 à Casablanca, au Maroc, lorsque le Wydad accueillera Al Ahly, tandis que Raja affrontera Zamalek le lendemain pour le compte de la phase aller des demi-finales. Les matches retour auront lieu respectivement les 23 et 24 octobre en Egypte.

Né à Rabat le 15 janvier 1960, Timoumi a débuté sa carrière à l’US Touarga à l’âge de 18 ans avant de rejoindre FAR Rabat en 1984, club avec lequel il remporte la Coupe d’Afrique des clubs champions (Ligue des Champions de la CAF) en 1985.

Après avoir brillé avec le Maroc lors de la Coupe du Monde de football de 1986 au Mexique, lorsque les Lions de l’Atlas sont devenus la première équipe africaine à atteindre le deuxième tour, il a rejoint la formation espagnole, Murcie. Après une saison, il est parti évoluer en Belgique avec le club de Lokeren. En 1989, il est rentré au Maroc pour revêtir les couleurs de l’OC Khouribga. Timoumi a ensuite joué à Oman pour Al Suwaiq en 1990, avant de retourner à FAR Rabat où il a raccroché ses crampons en 1995.

De son côté, Zakaria est né à Sohag le 12 avril 1988. Il a débuté dans les rangs des équipes de jeunes d’Al Ahly avant de rejoindre El Entag El Harby en 2009. Il a ensuite joué pour Al Masry et l’ENPPI. En 2013, Zakaria a été prêté à Zamalek où il a remporté deux titres de Coupe d’Égypte. Il est revenu à Al Ahly en janvier 2015, remportant quatre couronnes de Premier League égyptienne et une foule de titres nationaux avec les Red Devils. Il a brièvement été prêté à l’équipe saoudienne Al Ahli Jeddah en 2018.