Dialogue inter-libyen de Bouznika: Accords globaux sur les critères pour occuper les postes de souveraineté

Les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens participant au deuxième round du dialogue inter-libyen à Bouznika ont souligné, mardi, que ce round a été sanctionné par des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l’article 15 de l’Accord politique libyen conclu en décembre 2015 à Skhirat.Les deux délégations ont, dans une déclaration finale sanctionnant les travaux de ce round, tenu du 02 au 06 octobre dans le Royaume, ont indiqué que « les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle ».

Dans la déclaration finale dont lecture a été donnée lors d’une conférence de presse par Driss Omran de la Chambre des représentants libyenne, en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, les deux parties ont fait part « de leur détermination à poursuivre leurs rencontres consultatives, dans le Royaume du Maroc, afin de coordonner l’action des institutions politiques, exécutives et de contrôle, garantissant ainsi la fin de la période transitoire ».

Conscients de l’importance des institutions souveraines dans la gestion du pays et la préservation des valeurs du peuple libyen, les délégations ont souligné que « les séances de dialogue se sont distinguées par un esprit de responsabilité nationale qui a accordé la priorité à l’intérêt général et ce, dans l’objectif de dépasser la division politique actuelle ».

Les deux délégations mettent à la disposition du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens les procès verbaux des accords auxquels elles sont parvenues lors des 1er et 2ème rounds, en vue de procéder aux mesures de renouvellement des structures des institutions souveraines, affirme la déclaration.

A cette occasion, ajoute la même source, les deux parties réitèrent leurs remerciements aux efforts du Maroc « qui ont permis de surmonter les obstacles, afin d’aboutir à de véritables accords libyens, en harmonie avec les dispositions de l’Accord politique libyen ».

Elles ont également salué « l’interaction positive » de l’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams, qui a œuvré à instaurer une complémentarité entre les divers efforts du dialogue, dans la perspective d’établir un processus politique global.

La tenue de la Conférence de Berlin en janvier dernier a constitué un pari international pour la résolution politique de la crise libyenne, ont ajouté les deux délégations, notant toutefois, que le processus politique demeure « dans l’attente d’un soutien clair et concret de la part de la communauté internationale ».

Formation professionnelle: MCC Côte d’Ivoire lance un appel à partenaires pour la construction de 4 centres

Millennium challenge corporation (MCC) Côte d’Ivoire a lancé mardi à Abidjan un appel à partenaires pour la construction de 3 à 4 centres de formation technique et professionnelle d’un coût d’investissement de 19,46 milliards Fcfa.Le lancement officiel de cet appel à partenaires intervenant dans le cadre du Projet compétence pour l’employabilité et la productivité, a été fait par le secrétaire d’Etat ivoirien, en charge de la Formation technique et professionnelle, Dr Brice Kouassi.Cet appel à partenaires débute par une phase de pré-sélection visant des consortiums composés d’associations, fédérations, groupements professionnels, partenaires techniques, instituts de formation ainsi que les entreprises du secteur de la formation technique et professionnelle.Il est prévu sur quatre mois, soit deux mois pour l’appel d’offres et deux mois pour la présentation de l’offre. Par la suite, le staff du MCC procédera à une évaluation des offres prévue sur deux mois, avant la phase finale qui durera six mois.Au cours de ces six mois, il sera procédé à une sélection beaucoup plus détaillée,  avec un accent mis sur le business plan, le modèle économique, le taux de rentabilité économique de ces centres qui seront construits dans un partenariat Etat/secteur privé.Selon Florence Rajan, directrice de Millennium challenge account (MCA) Côte d’Ivoire, « les propositions attendues dans exactement deux mois devront porter sur des éléments de vision, de modèle, la qualité et la pertinence du centre ».Elles devraient porter notamment sur la capacité à répondre aux besoins de l’économie ivoirienne conformément au Programme national de développement (PND) et à l’employabilité des jeunes, ainsi que la capacité technique et financière du consortium. Suite à cette pré-qualification, les partenaires retenus « compétiront pour une phase finale à l’issue de laquelle nous pourrons célébrer deux conventions, l’une avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour la gestion déléguée du centre et une deuxième avec MCA Côte d’Ivoire pour la mise à disposition des fonds du Compact », a fait savoir la CEO du MCA. M. Brice Kouassi a fait observer que ces centres de formation, dans leur gouvernance, feront appel aux professionnels des entreprises en vue d’exercer comme formateurs et établiront un programme permettant de superviser les formations.En outre, des représentants d’entreprises feront partie du jury des examens finaux de ces centres de formation technique et professionnelle. Et ce, aux fins de permettre une adéquation des qualifications par rapport aux besoins des entreprises.Les enseignements généraux, poursuivra-t-il, seront dispensés par des enseignants ayant un vécu professionnel dans le monde de l’enseignement. Et, le secteur privé participera à la certification des diplômes avec le ministère de tutelle.Il a relevé qu' »au niveau du modèle économique des centres, le gouvernement et le secteur privé prennent en charge les coûts liés à la construction et à l’équipement des centres » selon une clé de répartition. »Soixante-dix pour cent (70%) est supporté par le fonds du Compact et 30% par le secteur privé en nature ou en espèces », a-t-il précisé, avant d’ajouter que « l’Etat accordera un budget de fonctionnement de 1 million de dollars à chaque centre par année scolaire ».Toutefois, « cette subvention est conditionnée à la réalisation des objectifs de résultats et de performances des centres ». Les critères d’évaluation porteront également sur les résultats internes et externes, ainsi que les taux de placement des formés. »Nous allons étendre ce modèle à tous nos dispositifs de l’enseignement technique et de formation professionnelle », a annoncé le secrétaire d’Etat, Dr Brice Kouassi, devant des acteurs du secteur privé à la Maison des entreprises à Abidjan-Plateau.Depuis août 2019, la mise en œuvre du Compact Côte d’Ivoire, un programme d’aide au développement des États-Unis, d’un montant de 525 millions de dollars, a démarré pour une durée de cinq ans.

Présidentielle ivoirienne: Affi pour un rapport de l’élection sur « 3 mois » ou une « transition de 12 mois au moins »

Le président du Front populaire ivoirien (Fpi, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a évoqué mardi à Abidjan un report de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 sur « trois mois » ou une « transition de 12 mois au moins pour tout mettre à plat », à l’issue d’un échange avec une mission conjointe de la Cedeao, de l’Union africaine (UA) et de l’ONU. Selon M. Affi, « aucune condition n’est réunie » pour faire l’élection présidentielle  ivoirienne du 31 octobre 2020. De ce fait, « dans l’hypothèse où nous nous concentrons sur les élections (il faut) trois mois » pour le report en vue d’organiser un scrutin crédible.   

Mais, « dans l’autre hypothèse où nous voulons reconstruire totalement, c’est ce que nous avons dit à la mission, que notre préférence aurait été qu’aujourd’hui que nous ouvrions une transition de douze mois au moins, pour mettre tout à plat ».  

Soutenant ses propos, il a déploré que depuis ces trente ans, la Côte d’Ivoire vit des situations de violence. Or, le pays a besoin de refondation, donc on peut prospecter ce « projet politique » en vue d’une issue heureuse.  

« Si nous ne voulons pas de cette transition, alors, il faut qu’on garantisse des élections véritablement transparentes. Et dans ce cas, il faut qu’on se donne trois mois», a-t-il insisté devant la presse, à sa sortie d’audience.  

« Nous n’avons pas une autre hypothèse. Pour nous, il faut que les élections à venir se tiennent avec tous les candidats, avec toutes les parties prenantes, parce que c’est cela qui est dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.  

Pour le président du Fpi, le parti de Laurent Gbagbo, « il ne s’agit pas de faire des élections tronquées qui vont déboucher sur des violences et sur l’élection de quelqu’un qui n’est pas légitime, ou qui n’est pas le choix de la grande majorité des Ivoiriens ».  

Dans l’optique de garantir « la paix, pour la stabilité du pays, pour que nous pussions rompre avec ces trente ans de violence politique, il faut que cette année, nous nous donnions le temps et les moyens d’élections véritablement transparentes et apaisées », a-t-il soutenu. 

Il reste un peu plus de trois semaines pour la tenue du scrutin. Etant donné que le temps imparti est infirme pour faire de profonde réforme, « il faut nécessairement reporter les élections pour que nous engagions un dialogue  national sur toutes ces questions et que nous trouvions les compromis nécessaires », a-t-il dit. 

M. Affi a réitéré devant la mission que la Commission électorale indépendante (Cei) soit « reformée » et que « le Conseil constitutionnel aussi ait à sa tête une autorité qui inspire confiance, qui peut rassurer quant à la proclamation effective des résultats issues des urnes ».

Il devrait, pour ce faire, être mis en œuvre aussi bien au niveau local qu’au niveau central de la Commission électorale indépendante, une réforme afin que « l’opposition soit dignement représentée et que ces élections à venir se tiennent dans la paix et la stabilité ». 

Le chef du parti de Gbagbo a salué la présence de la mission conjointe Cedeao, union africaine avec l’ONU. Il pense que « l’implication de la Cedeao et de l’Ua signifie que la communauté africaine, et au-delà la communauté internationale, a pris conscience des menaces qui pèsent sur la Côte d’Ivoire et des risques d’affrontements qui peuvent être le résultat d’élections mal organisées ».  

 « Que chaque acteur aille à cette compétition, pas en comptant sur la Cei ou le Conseil constitutionnel pour être élu, mais, en comptant sur son projet politique et son message en direction des électeurs. Et donc sur la confiance que les Ivoiriens peuvent lui accorder », a lancé l’ex-Premier ministre Affi Nguessan.    

M. Affi a échangé avec les délégations de la mission conjointe de la Cedeao, de l’Ua et de l’Onu,  au siège de la représentation de la Cedeao sise à Cocody (Est d’Abidjan). Ils ont abordé les conditions d’organisation d’élections transparentes, crédibles et inclusives. 

Côte d’Ivoire : un taux de réussite de 52,30% enregistré au BTS 2020

Un taux de réussite global de 52,30% a été enregistré à la session 2020 de l’examen du Brevet de technicien supérieur ( BTS) en Côte d’Ivoire contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.L’annonce a été faite mardi par Pr Meke Méité, le directeur de cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. « Sur 51 650 candidats inscrits, 49 700 étaient présents, soit un taux de 96,22%. 25955 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 52,30%», a précisé Pr Méité dans un point-presse relatif aux résultats de la session 2020 du BTS. 

Sur 13 323 candidats présents, les filières industrielles ont enregistré 7875 candidats admissibles, soit un taux de réussite de 59,11% et sur les 36377 candidats présents issus des filières tertiaires, 18120 ont été déclarés admissibles, soit un taux de réussite de 49,81%. 

Par ailleurs, Pr Méité a souligné que les performances des candidats par genre font état d’un taux de réussite de 52,18% pour les filles contre 52,45% pour les garçons. Les candidats, a également fait savoir Pr Méité, dispose de trois jours à compter du mercredi 07 octobre 2020 pour introduire leurs réclamations. 

Les épreuves écrites de l’examen du BTS 2020 se sont déroulées du 07 au 10 septembre dernier dans 121 centres de composition sur l’ensemble du territoire ivoirien. Quant aux épreuves pratiques, elles se sont déroulées du 14 au 19 septembre dernier.

Établissement au Maroc d’un Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique de l’UNOCT

Le Maroc et les Nations Unies ont signé, mardi en visioconférence, un accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT, (United nations Office of Counter-Terrorism).Signé par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le Secrétaire général adjoint de l’ONU à la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, ce centre reflète l’ambition de conjuguer les efforts afin de faire face aux défis liés à la menace terroriste grandissante en Afrique ces dernières années.

Ce bureau, le premier du genre en Afrique, vise à « renforcer la capacité des États membres par l’élaboration de programmes nationaux de formation à la lutte contre le terrorisme », a indiqué M. Bourita, qui intervenait en marge de la cérémonie de signature.

 Le Maroc, a-t-dit, s’engage à oeuvrer de concert avec cette nouvelle structure afin de créer un portefeuille dynamique de formation de pointe qui évolue et s’adapte à la mission « en perpétuel changement et de plus en plus difficile de prévention, de détection et de poursuite des activités terroristes ».

Pour réussir ce pari, il a recommandé des actions en parfaite adéquation avec les besoins des États africains, complémentaires aux différentes initiatives lancées par ces États, développées avec la contribution des États africains et partagées entre les partenaires dans une approche coopérative et solidaire.

La création de ce centre, fruit d’un travail acharné de plus de neuf mois, intervient alors que l’Afrique est victime d’une recrudescence « alarmante » des actes terroristes au cours de 2020, a observé M. Bourita.

Ces actes ont crû de 31% depuis 2011, en s’établissant à 4100 attaques au premier semestre de l’année en cours, alors que le nombre de décès dus au terrorisme a bondi de 26% en une année (12.507 contre 9.944 aux premiers six mois de 2019).

Au Sahel, théâtre du plus considérable regain de violence, les actes de Jama’at Nusrat al Islam wal Muslimin (JNIM) et de Daech se sont multipliés par sept depuis la mi-2017, a indiqué M. le Ministre.

 Dans le Lac Tchad, le nombre des victimes des attaques terroristes de Boko Haram et de Daech a presque doublé depuis juin 2017, passant de 506 à 964 personnes, a fait savoir M. Bourita.

 Ces chiffres, a conclu le ministre, soulignent que l’Afrique a besoin plus que jamais d’une action « immédiate et déterminée » pour stabiliser le continent, consolider sa sécurité, et lui permettre de se concentrer sur le développement durable.

De son côté, le secrétaire général adjoint du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, s’est dit « fier » de signer cet accord avec le Maroc, chef de file mondial dans la lutte contre le terrorisme et membre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF).

Cet accord constitue une « étape importante » dans les efforts de l’ONU pour combattre le terrorisme, a-t-il souligné, ajoutant que le Maroc dispose d’une expérience avérée dans ce domaine qui sera partagée avec les pays africains.

Le Maroc est une « référence » en matière de paix et de stabilité en Afrique (ministre marocain des AE)

Le Maroc se positionne « incontestablement » comme un pourvoyeur de stabilité régionale et une référence dans le domaine de la paix en Afrique, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Grâce à la vision royale, le Maroc se positionne incontestablement comme un pourvoyeur de stabilité régionale et une référence dans le domaine de la paix et de la stabilité au niveau du continent”, a-t-il souligné dans une déclaration à la presse en marge de la signature d’un Accord de siège pour l’établissement dans le Royaume du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT (United Nations Office of Counter-Terrorism).

Au sujet de cette structure onusienne, le ministre a relevé que ce “centre de référence”, l’unique établi en Afrique par l’ONU, s’assigne pour objectif la formation et la « diffusion » des pratiques en matière de lutte contre le terrorisme.

Dans ce sens, il  a indiqué que la signature de cet accord et l’ouverture prochaine de cette structure au Maroc renferment une signification importante. Il s’agit, selon lui, d’une reconnaissance de l’approche globale et multidimensionnelle mise en place par le Royaume en matière de lutte antiterroriste, laquelle approche se démarque par une “dimension préventive menée par professionnalisme par les forces de l’ordre marocaines », une approche qui concerne aussi bien le champ religieux que les domaines sociaux et économiques.

« Cette approche est devenue connue et reconnue aux niveaux régional et international et l’ouverture de ce bureau par les Nations Unies au Maroc consacre la reconnaissance de cette approche », s’est-il félicité.

La deuxième signification est relative à la politique africaine du Maroc, a-t-il poursuivi, notant que dans le cadre de cette approche triangulaire, le Royaume est un partenaire des organisations internationales mais également des pays africains pour développer des modèles de formation, de bonnes pratiques au niveau du continent, et ce afin de faire face au fléau du terrorisme.

Il s’agit d’une signification importante, a fait savoir M. Bourita, dans la mesure où cette signature vient à un moment où le Maroc et l’ONU constatent la recrudescence de la menace terroriste au niveau du continent africain comme en témoignent le nombre d’attentats terroristes (entre 650 et 700 en 2012 contre 4000 actuellement), le nombre de victimes qui a augmenté de plus de 3 fois au cours des dernières années, outre la prolifération des groupes terroristes dans toutes les sous-régions du continent.

L’accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau Programme pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique de l’UNOCT a été signé, en vidéoconférence, par M. Bourita et le Secrétaire général adjoint de l’ONU à la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov.

Ce centre reflète l’ambition de conjuguer les efforts afin de faire face aux défis liés à la menace terroriste grandissante en Afrique ces dernières années.

Côte d’Ivoire : le journalisme d’investigation au menu d’une formation à Bouaké

Une formation sur le journalisme d’investigation a démarré, mardi à Bouaké dans le Centre ivoirien, avec la participation de plusieurs journalistes des régions du Bounkani (Nord-Est), Tchologo (Nord) et des membres d’organisations professionnelles de la presse dont le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).Cette formation qui porte sur la production d’émissions et le journalisme d’investigation se tient sur trois jours (du 6 au 8 octobre) et  s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Accountability for Développement (A4D) » qui est Le développement par la gouvernance.

Durant cette session, les apprenants issus des radios communautaires et de la presse en ligne vont allier théories et pratiques à travers des études de cas, des travaux dirigés et présentations.

Par ailleurs, l’occasion est offerte aux hommes de médias de s’imprégner du projet A4D, mis en œuvre dans les zones du Bounkani et Tchologo, et de faire connaissance avec l’organisation Equal Access international (EAI), initiatrice de cette formation, en partenariat avec l’USAID.

EAI est une organisation internationale de communication pour le changement social qui combine pouvoir des médias et mobilisation communautaire. Elle travaille sur les thématiques de la consolidation de la paix, de l’extrémisme violent, de l’engagement citoyen et des médias participatifs.

A4D est le premier projet qui a nécessité l’ouverture d’un bureau par EAI en Côte d’Ivoire qui y a déjà travaillé en 2004 dans le cadre d’un consortium, selon le directeur adjoint de ce programme, Joël Kangha.

Les attentes à l’issue de la formation sont d’amener, selon Joël Kangha, ces médias à créer en leur sein des cadres dynamiques de concertation entre les populations, la société civile et les autorités locales presque inexistant et à faire comprendre aux populations que les médias en ligne peuvent être des canaux pour relayer leurs problèmes.

Le projet A4D démarré en avril 2020, durera deux ans. Il poursuit plusieurs objectifs dont  l’amplification des préoccupations légitimes des citoyens et les relier aux entités pertinentes.

La Cedeao lève les sanctions contre le Mali

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a procédé, lundi 5 octobre, à la levée des sanctions prononcées contre le Mali suite au coup d’Etat du 18 août dernier.C’est un grand ouf de soulagement ! Isolé depuis le renversement par l’armée du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), l’ancien Soudan français peut enfin se remettre en marche. Puisque dans une Déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement, la Cedeao a décidé de « la levée des sanctions » dont la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec les autres pays de l’espace communautaire mais aussi la suspension des flux financiers. 

 Par conséquent, l’organisation régionale appelle « tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à soutenir » ce vaste pays en proie à la menace jihadiste. La Cedeao a motivé sa décision par les « avancées notables vers la normalisation constitutionnelle ». 

 En effet, les présidents ouest-africains avaient exigé, entre autres, la limitation des responsabilités du vice-président de la transition, le retrait des dispositions lui permettant de remplacer le président de la transition et la précision de la durée de la période transitoire.

 Dans ce document signé par le chef de l’Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo, par ailleurs président en exercice de la Cedeao, l’institution régionale a indiqué avoir reçu, le 1er octobre dernier, la Charte de la transition qui « prend en compte » ses recommandations. 

 De ce fait, les chefs d’Etat et de gouvernement « ont pris acte » de l’investiture de Bah N’daw en tant que président de la transition et de la nomination de Moctar Ouane comme Premier ministre.

 Toutefois, la Cedeao a demandé aux autorités de la transition « de mettre en œuvre rapidement les autres décisions du Sommet d’Accra (Ghana), en particulier la libération de tous les officiels militaires et civils arrêtés depuis le 18 août 2020 et la dissolution du CNSP (Conseil National pour le Salut du Peuple) ».

Namibie : La Commission électorale et les parties prenantes évoquent l’avenir des urnes électroniques

La Commission électorale de Namibie (ECN) prévoit d’engager les partis politiques et les organisations de la société civile sur les prochaines étapes suite à une décision de justice déclarant inconstitutionnelle l’utilisation des machines de vote électronique, a déclaré un haut responsableLes urnes électroniques ont été introduites en Namibie en 2014 comme un mode de vote efficace et fiable, remplaçant les bulletins de vote.

 Cette technologie a été utilisée lors des élections présidentielle et de législative de 2014 et 2019, avant que la Cour suprême du pays ne déclare cette année que son utilisation était inconstitutionnelle, à moins qu’il n’existe une trace écrite vérifiable. 

Le Directeur général des élections de la Commission électorale, Theo Mujoro, a déclaré dimanche à la Namibian Broadcasting Corporation, que la commission « n’utilisera pas les MVE dans un avenir proche ».

« Quant à ce qui arrivera à cette technologie, la commission a déjà pris une décision, une résolution, selon laquelle dès que nous en aurons fini avec les prochaines élections, nous devrons rassembler nos parties prenantes afin d’examiner la question de ces MVE », a déclaré Mujoro.

 Les Namibiens se rendront aux urnes en novembre pour élire les nouveaux dirigeants des conseils régionaux et des autorités locales.

 Mujoro a déclaré qu’il y a un certain nombre d’options que les parties prenantes pourraient envisager.

Côte d’Ivoire: Ouattara s’engage pour une élection «apaisée et crédible» (Mission conjointe CEDEAO-UA-ONU)

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est engagé lundi à Abidjan pour une élection présidentielle « apaisée, inclusive et crédible » en Côte d’Ivoire, rapporte une déclaration d’une mission conjointe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO), de l’Union africaine ( UA) et des Nations-Unies après une rencontre avec lui au palais présidentiel d’Abidjan.« Le président de la République nous a fait montre d’une grande sympathie en nous permettant d’aborder avec lui des questions d’ordre politique et socioéconomique sur la région. Quant à l’élection présidentielle qui va se tenir le 31 octobre prochain, le président nous a assuré de son engagement total à la tenue d’élections apaisées, inclusives et crédibles», indique la mission conjointe au terme de cette rencontre avec M. Ouattara. 

« La CEDEAO, les Nations-Unies ainsi que l’UA,  avons assuré le président que nous allons  travailler avec lui dans ce sens. Nous appelons tous  les acteurs politiques  de ne faire usage d’aucun discours de haine ou de violence. Nous encourageons tous les acteurs ivoiriens de faire recours à tous les moyens légaux et apaisés pour faire en sorte de pouvoir résoudre toutes les questions qui sont en suspens», a ajouté la déclaration. 

Une mission conjointe CEDEAO-UA-Nations Unies a débuté ce lundi à Abidjan, une visite de diplomatie préventive en Côte d’Ivoire pour faire des recommandations aux acteurs politiques ivoiriens en vie d’une élection présidentielle inclusive, transparente et crédible. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement  prévue le 31 octobre prochain.